Histoire du Consulat et de l'Empire, Volume 5

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Méline Cans, 1845 - France - 365 pages

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Page 96 - Tout ce qui peut contribuer au bien de la Patrie est essentiellement lié à mon bonheur. J'accepte le titre que vous croyez utile à la gloire de la nation. « Je soumets à la sanction du peuple la loi de l'hérédité. » J'espère que la France ne se repentira jamais des honneurs dont elle environnera ma famille. Dans tous les cas, mon esprit ne sera plus avec ma postérité, le jour où elle cesserait de mériter l'amour et la confiance de la grande nation.
Page 84 - des biens nationaux ; de ne lever aucun impôt , » de n'établir aucune taxe qu'en vertu de la loi ; de » maintenir l'institution de la légion d'honneur; de » gouverner dans la seule vue de l'intérêt , du bonheur » et de la gloire du Peuple français (i) ». Du Serment du Régent.
Page 63 - l'hérédité de la suprême magistrature nécessaire pour mettre le peuple » à l'abri des complots de nos ennemis et des agitations qui naîtraient » d'ambitions rivales. Plusieurs de nos institutions vous ont en même » temps paru devoir être perfectionnées pour assurer sans retour le » triomphe de l'égalité et de la liberté publique, et offrir à la nation et « au gouvernement la double garantie dont ils ont besoin.
Page 185 - Elle attirera sur nous et nos peuples la bénédiction de Dieu , dont les décrets règlent à sa volonté le sort des empires et des familles. « Votre Sainteté connaît les sentiments affectueux que je lui porte depuis longtemps, et par là elle doit juger du plaisir que m'offrira cette circonstance de lui en donner de nouvelles preuves.
Page 84 - de maintenir l'intégrité du territoire de la République, de « respecter et de faire respecter les lois du concordat et la « liberté des cultes ; de respecter et faire respecter l'égalité « des droits, la liberté politique et civile, l'irrévocabilité des « ventes des biens nationaux...
Page 196 - C'est la religion qui poliçait autrefois les sociétés sauvages; mais il était plus difficile aujourd'hui de réparer leurs ruines que de fonder leur berceau. Nous devons ce bienfait à un double prodige. La France a vu naître un de ces hommes extraordinaires qui sont envoyés de loin en loin au secours des empires...
Page 63 - A mesure que j'ai arrêté mon attention sur ces grands objets, je me suis convaincu davantage de la vérité des sentimens que je vous ai exprimés, et j'ai senti de plus en plus que, dans une circonstance aussi nouvelle qu'importante , les conseils de votre sagesse et de votre expérience m'étaient nécessaires pour fixer toutes mes idées. » Je vous invite donc à me faire connaître votre pensée tout entière.
Page 94 - La dénomination plus imposante qui vous est décernée n'est* donc qu'un tribut que la nation paie à sa propre dignité , et au besoin qu'elle sent de vous donner chaque jour des témoignages d'un respect et d'un attachement que chaque jour voit augmenter.
Page 172 - ... discussion sur-le-champ. — Messieurs, s'écria-t-il, vous délibérez à Paris, aux Tuileries ; supposez que vous délibérassiez à Londres, dans le cabinet britannique ; que vous fussiez, en un mot, les ministres du roi d'Angleterre, et qu'on vous apprît que le Pape passe en ce moment les Alpes pour sacrer l'empereur des Français ; regarderiez-vous cela comme un triomphe pour l'Angleterre ou pour la France ? « A cette interrogation si vive, portant si juste, tout le monde se tut, et le...
Page 347 - Je me reproche de ne savoir pas persuader Votre Majesté. Je doute qu'un homme seul y parvienne. Veuillez, sur les opérations de mer, vous former un conseil, une amirauté, tout ce qui pourra convenir à Votre Majesté ; mais, pour moi, je sens qu'au lieu de me fortifier, je faiblis tous les jours. Et il faut être vrai, un ministre de la Marine subjugué par Votre Majesté en ce qui concerne la mer, vous sert mal et devient nul pour la gloire de vos armes, s'il ne lui devient nuisible.

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