Procès-verbal de l'Assemblée nationale, Volume 3Chez Baudouin, imprimeur de l'Assemblée nationale, 1789 - France |
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Adresses affaire annoncé Août arrêté articles Assemblée avoient avoit ayant Bailliage BAUDOUIN blée Bureau chargé Citoyens Comité de Rapport Commettans Communauté Communes Comte considération Corps Cour décidé Déclaration décrété délibérer demain demandé Députés devoir différentes discussion doit donner EMMERY enfin ensuite établi étoit Finances force forme François fût générale Habitans heures Imprimeur jour jusqu'à justice l'Abbé l'Arrêté l'ASSEMBLÉE NATIONALE l'Etat l'homme l'ordre lecture lettre levé liberté lieu Loix MAJESTÉ Marquis matin Membre du Comité Membres ment Messieurs Ministre mois Motion moyens Municipaux Nation Noblesse nommer nouveaux objet Officiers ordonné Ordres Parlement personnes Peuple place portant pouvoirs pré premier présenté Président pris priviléges projet proposé Province public publique question réclamé rédaction relative remis rendre rendu compte renvoyé réunis Royaume s'est sacrifice Saint Séance Secrétaires semblée sera seroit seule sieur Signé soir SUITE DU PROCÈS-VERBAL suivant termes tion travail vérifiés VERSAILLES Ville VILLENEUVE Villes voix
Popular passages
Page 4 - Nul homme ne peut être accusé, arrêté, ni détenu que dans les cas déterminés par la loi, et selon les formes qu'elle a prescrites.
Page 4 - Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression.
Page 4 - Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.
Page 4 - La loi est l'expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. Tous les citoyens étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.
Page 4 - Tout homme étant présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable, s'il est jugé indispensable de l'arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s'assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi.
Page 41 - Admission de tous les citoyens aux emplois civils et militaires. Déclaration de l'établissement prochain d'une justice gratuite, et de la suppression de la vénalité des offices. Abandon du privilège particulier des provinces et des villes. Déclaration des députés qui ont des mandats impératifs, qu'ils vont écrire à leurs commettants pour solliciter leur adhésion.
Page 2 - Les dîmes de toute nature, et les redevances qui en tiennent lieu , sous quelque dénomination qu'elles soient connues et perçues , même par abonnement , possédées par les corps séculiers et réguliers, par les bénéficier», les fabriques, et tous gens de main-morte, même par l'ordre de.
Page 2 - ... sauf à aviser aux moyens de subvenir d'une autre manière à la dépense du culte divin, à l'entretien des ministres des autels, au soulagement des pauvres, aux réparations et reconstructions des églises et presbytères et à tous les établissements, séminaires, écoles, collèges, hôpitaux, communautés et autres, à l'entretien desquels elles sont actuellement affectées.
Page 6 - La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n'est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une juste et préalable indemnité.
Page 5 - Toutes capitaineries, même royales, et toutes réserves de chasse, sous quelque dénomination que ce soit, sont pareillement abolies, et il sera pourvu, par des moyens compatibles avec le respect dû aux propriétés et à la liberté, à la conservation des plaisirs personnels du Roi.