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docteur la même année, il soutint, pour obtenir ce grade, une thèse intitulée: Dissertation médico-légale sur lariabilité, Paris, 1828, in-4°. Il vint ensuite s'établir à Angers, où les fatigues d'une clientèle étendue ne purent le distraire entièrement de son goût pour le travail; et c'est alors qu'il traduisit les Leçons sur les maladies des yeux, de Lawrence, Paris, 1830, in-8°, en même temps qu'il publiait quelques opuscules d'un intérêt tout à fait local. Une phthisie pulmonaire vint interrompre sa laborieuse carrière, le 31 janvier 1832.

BILLARD (Étienne), receveur des finances de Lorraine, né à Nancy, vers le milieu du dix-huitième siècle, serait aujourd'hui complétement inconnu, si les pièces qu'il avait composées pour le Théâtre-Français avaient été jouées; mais il ne put en faire recevoir aucune, et la lutte qu'il engagea avec les comédiens, et où il mit beaucoup de colère et d'extravagance, fit du bruit, et amusa assez la société du temps pour qu'il en reste encore un souvenir. Il ne se contenta pas d'écrire des satires contre la société, et de diffamer publiquement les principaux acteurs; un jour, au théâtre, il prit le parterre à témoin de l'injustice qu'on lui faisait, se plaignit énergiquement du refus obstiné qui repoussait sa pièce du Suborneur; et, pour prouver qu'elle méritait mieux, monté sur une banquette, il se mit à la lire. Arrêté par un sergent, il tira son épée, fut entraîné au corps de garde, puis chez l'inspecteur de police, devant lequel il continua son plaidoyer avec tant de feu et d'emportement, que, pour le calmer, le magistrat fut obligé d'entendre toute sa pièce. Son allocution au parterre avait produit de l'effet; et après son départ, une émeute avait éclaté dans la salle contre les acteurs. La pièce du Suborneur n'avait eu ce pendant que le sort qu'elle méritait: l'auteur n'avait qu'un peu d'imagination et point de bon sens. Pour guérir son cerveau, qui paraissait troublé, on l'envoya à Charenton. Revenu dans sa ville natale, il se rendit si insup

portable à sa famille par son humeur turbulente et ses boutades, qu'elle sollicita contre lui une lettre de cachet. Il mourut, jeune encore, en 1785. Ses ouvrages, qui se composent de comedies et d'épîtres, n'ont pas été imprimés et n'étaient pas dignes de l'être. Il ne publia qu'une Epitre sur le théâtre et les causes de sa décadence.

BILLARD (Pierre), oratorien, né à Ernée, dans le Maine, en 1653, mort à Charenton, en 1726, a publié contre les jésuites un ouvrage qui a fait du bruit, et lui a attiré de longues persécutions. Cet ouvrage est la Bête à sept tétes, Paris, 1693, in-12. On a aussi de lui le Chrétien philosophe, Paris, 1701.

BILLAUD-VARENNES (Jean-Nicolas), né à la Rochelle, en 1760, et fils d'un avocat de cette ville, fut destiné de bonne heure à l'état ecclésiastique; il fit partie de la congrégation de l'Oratoire, et devint, par la suite, professeur au collège de Juilly; mais son goût pour le théâtre lui ayant fait perdre sa place, il quitta, en 1785, l'habit d'oratorien, et vint à Paris, où il épousa la fille naturelle du fermier général de Verdun. Il resta dans la plus profonde obscurité jusqu'aux premiers jours de la révolution; mais, à cette époque, il se fit connaître par la publication de quelques brochures, et fut nommé, en 1792, substitut du procureur de la commune : c'est en cette qualité qu'il assista aux massacres de septembre. Dans le même mois, il fut envoyé à Châlons en qualité de commissaire de la commune de Paris, et dénonça la municipalité de cette ville à l'Assemblée législative, qui n'eut point égard à cette dénonciation. Les électeurs de Paris le chargèrent ensuite de les représenter à la Convention. Dès la quatrième séance, il proposa de décréter la peine de mort contre le lâche qui introduirait l'ennemi sur le terri toire français. Le 29 octobre, il défendit Robespierre accusé par Louvet. Il vota pour la peine de mort dans le procès de Louis XVI. Le 5 mars, la nouvelle de la trahison de Dumouriez étant parvenue à la Convention, Bil

laud, qui voyait qu'on hésitait à publier ce malheur, s'écria qu'il ne fallait rien cacher au peuple. « C'est, dit-il, à la nouvelle de la prise de Verdun <qu'il s'est levé et qu'il a sauvé la patrie!» Envoyé à Rennes au moment de l'insurrection de la Vendée, il s'efforça d'étouffer cette guerre; et, pour y parvenir, demanda des troupes qui ne furent pas envoyées : ce qui le porta alors à accuser de trahison le conseil exécutif. Plus tard il se prononça violemment contre les girondins, et proposa de faire pour eux l'appel nominal et de les mettre aussitôt en jugement. Le 25 juin, il dénonça comme anarchiste Jacques Roux, qui avait fait une grossière adresse contre les riches. Après avoir rempli une mission dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais, il revint à la Convention, et demanda que les troupes employées à l'intérieur marchassent sans délai aux frontières et que tous les citoyens de vingt à trente ans fussent mis en réquisition. Le 5 septembre, il soutint la demande faite par les sections de la formation d'une armée révolutionnaire, et fit håter la mise en jugement de Clavière et de Lebrun; le soir même, il fut nommé président de la Convention et fut adjoint au comité de salut public; quelques jours après, il défendit ce comité attaqué au sein de la Convention. Le 29, il fit décréter que le tribunal eriminel extraordinaire prendrait le nom de tribunal révolutionnaire. Le 18 novembre, il proposa, au nom du comité de salut public, l'établissement d'un gouvernement provisoire révolutionnaire, et ce fut d'après son rapport que le gouvernement révolutionnaire fut organisé. Le 29 décembre, il déjoua les projets des traîtres qui proposaient d'appeler le comité de salut public comité de gouvernement. « C'est Ja Convention qui doit seule gouver« ner, » s'écria -t-il. Le 1er janvier 1794, il demanda que la Convention se rendît en corps à la fête célébrée le 21 janvier en commémoration de l'exécution de Louis XVI, et il fut désigné le lendemain par le club des jacobins vour rédiger l'acte d'accusation de tous

les rois du monde. Le 14 mars, il développa, à la tribune de cette société, le plan de la conspiration formée par Hébert, et fit prêter à tous les meinbres le serment de punir tous les conspirateurs. Jusque-là Billaud-Varennes avait constamment marché avec Robespierre, jusque-là il avait compris comme son collègue le gouvernement révolutionnaire; mais, effrayé d'une phrase échappée à Maximilien et qui semblait l'accuser de trahison, il crut qu'il était menacé et se joignit aux ennemis de ce député. Ce fut lui qui, le 8 thermidor, attaqua Robespierre avec le plus d'animosite, et qui, le lendemain, contribua le plus à le faire décréter d'accusation. Six jours après, il se retira du comité de salut public. Dénoncé le 28 août par Lecointre, de Versailles, il fut mis hors de cause, et sa conduite fut approuvée. Legendre prit encore la parole contre lui au 30 octobre; mais cette nouvelle attaque échoua comme la première. Jusqu'au 4 novembre, Billaud-Varennes garda le silence; mais alors, indigné de la marche contre-révolutionnaire de la Convention, il éclata à la tribune des jacobins, et dit que le temps était venu d'écra ser les scélérats qui perdaient la république. Son discours produisit une grande sensation; et, le lendemain, il fut accusé à la Convention d'avoir excité le peuple contre l'Assemblée; il repoussa cette inculpation, en avouant toutefois qu'il désapprouvait le système de modérantisme nouvellement adopté. Cependant, après s'être défendu avec talent contre les réacteurs thermidoriens, il fut enfin décrété d'accusation, le 12 germinal an III, avec Collotd'Herbois, Barrère et Vadier, sur un rapport présenté au nom de la commission des vingt-et-un (*). Il fut arrêté le lendemain, et condamné à la déportation le 1er avril 1795. Le décret qui le déportait fut rapporté lors des journées de prairial (voyez ce mot), et la Convention ordonna que Billaud fût traduit devant le tribunal criminel du département de la Charente-Inférieure;

(*) Voyez ce mot.

mais il était déjà embarqué pour Cayenne. En y arrivant, il fut transporté dans l'intérieur du pays, et il resta pendant vingt ans à Synnamari. Il parvint à s'enfuir, en 1816, et se réfugia au Port-au-Prince, dans la république de Haïti, dont le président, Pethion, le traita avec égard, et lui fit une pension qu'il toucha jusqu'à sa mort, arrivée en-1819. Billaud-Varennes avait une puissante énergie et beaucoup de talent; il suffit pour s'en convaincre de lire les deux rap ports qu'il fit sur le mode de gouver nement provisoire et révolutionnaire, et sur la théorie du gouvernement démocratique. Ses collègues le regardaient comme un homme doué de grands moyens; mais il commit une faute qui perdit la république en s'asSociant aux thermidoriens; et il est permis de croire que s'il ne s'était pas séparé de Robespierre, les corrompus de la Convention n'eussent pas alors triomphé. Sa probité politique fut un instant compromise dans la pensée de Robespierre par des lettres trouvées sur des officiers espagnols tués au siége de Toulon, et dans lesquelles on disait que Billaud-Varennes entretenait une correspondance avec l'Espagne; mais nous croyons que ces lettres avaient été fabriquées comme tant d'autres par les ennemis de la révolution. Les paroles de Billaud-Varennes dans son exil nous confirment dans cette opinion. « Je souffre justement, disait-il, « car j'ai versé le sang humain; mais « si j'étais encore dans les mêmes cir«< constances, je voudrais remplir la «< même carrière. Appelé à combattre « pour la république, j'ai fait mon « devoir. Je savais bien qu'on ne peut « pas gouverner un État en révolution « comme dans un temps calme. Il fal<< lait employer des moyens extrêmes, et je me suis dévoué. Il y en a qui « ont donné leur vie; j'ai fait plus, « j'ai donné mon nom. J'ai permis de

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douter de ce que j'étais; la postérité « même ne me rendra pas justice. J'en << ai plus de mérite et de gloire à mes « propres yeux. » L'homme qui supporta avec courage les douleurs de l'exil et qui prononça de telles paroles ne peut avoir été un traître; il put se tromper sur les moyens d'exécution, mais il ne se proposa pour but que l'indépendance et le salut de sa patrie. Billaud-Varennes avait publié un assez grand nombre d'ouvrages, dont on peut voir la liste dans l'article que lui ont consacré les auteurs de la Biographie universelle.

BILLAUT (Adam), plus connu sous le nom de maître Adam, naquit à Nevers et y exerça la profession de menuisier. Les chansons qu'il composait, en maniant le rabot, firent du bruit dans la province, et lui valurent la protection des princes de Gonzague, qui venaient de temps en temps visiter leur duche. Dans un voyage qu'il fit ensuite à Paris pour un procès, il adressa au cardinal de Richelieu une ode qui fut admirée. et le cardinal lui donna une pension. Encouragé par ce succès, maître Adam dédia des vers à tous les grands personnages de l'époque. Il louait et demandait sans pudeur : on ne lui refusait rien. Il fut comblé d'éloges et de pensions, et reçut le surnoni de Firgile au rabot. Sa vogue fut telle, que le grand Corneille lui-même composa un sonnet en son honneur. Malgré la faiblesse des compositions de maître Adam, l'admiration que ses contemporains eurent pour lui ne doit point étonner, si l'on songe que le goût n'était pas sévère à cette époque, et que la profession de l'auteur était une singularité qui faisait valoir ses vers. D'ailleurs, au milieu de ses incorrections et de ses fautes de goût, il a quelquefois de l'esprit et de la verve. Il a composé trois recueils, les Chevilles, le Vilebrequin et le Rabot. Maître Adam mourut à Nevers, en 1662.

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