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Gazet, 3 mars. (Liége), 7 mars.

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Onze Tijd, 15, 22 et 29 mars.

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La Meuse - La Métropole (Anvers), 28 février et 11 mars. La Ligue artistique, 3 et 16 mars, 3 avril. La Libre Critique, 16, 23 et 30 mars. La Fédération artistique, 9 et 23 mars.- Le Thyrse, 15 mars. —L'Art moderne, 2, 9, 16, 23 et 30 mars; 6 avril. Revue illustrée de l'art et de l'archéologie en Flandre (Gand), 15 mars. La Revue des gens de lettres belges, livraison d'avril. Le Journal musical, id. Onze Kunst (Anvers), id. Le La Verveine (Mons), 30 mars). Mercure de France (Paris), id. Le Bulletin de l'art ancien et moderne (id.), 8 mars. L'Européen, (id.), 8 mars.

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II.

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Le Petit Bleu, 13 et 14 mars. Le Messager de Bruxelles, 13, 15 et 27 mars. Le XXe Siècle, 18 mars. La Ligue artistique, 16 mars. - La Libre Critique, 16 mars. La Fédération artistique, 16 et 30 mars. - L'Eventail, 16 mars. La Verveine, 16 mars. Le Guide musical, 30 mars. Le Journal musical, livraison d'avril. — L'Art moderne, 16 et 30 mars.

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Par une coquetterie d'ailleurs heureuse, le second morceau présenté par M. Ravel est l'absolu opposé du premier. Construits avec rien, ces Jeux d'eau sont pourtant d'une parfaite eurythmie. Je voudrais pouvoir dire la lente grâce du liquide fragment de mélodie qui flotte en octaves sous les cascades d'arpèges irisés, les fines dentelles de sons, les audacieuses treizièmes dont le lacis compliqué parfois enguirlande un doux clapotement à peine indiqué, parfois fuse et jaillit en gerbes diaprées. OEuvre délicieuse, que ne défigura pas complètement l'indigne instrument dont la maison Pleyel gratifia l'interprète et l'auditoire.

A regret, nous ne pouvons parler que brièvement des trois charmeresses mélodies de M. Bordes, L'Heure du berger, Chanson d'automne surtout, et La Paix est dans les bois, pages gracieuses, à l'intensité expressive desquelles la prosodie minutieuse et l'accompagnement précieusement ouvragé ne nuisent pas, bien au contraire. A regret aussi nous nous remémorons les trainantes vocalises dont Mile Sauvrezis a cru devoir empapilloter l'Épigramme funéraire de J.-M. de Hérédia, oublieux en cela de deux vers dignes pourtant d'être médités :

De peur que son léger sommeil ne soit troublé,
Ah! passe vite, ami, ne pèse point sur elle.

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Le Petit Messager, Le Soir, 9, 10, 16 et 23 mars, 2 avril. Le Journal de Bruxelles, 10 et 23 mars. L'Indépendance belge, 23 mars, 2 avril. — La Réforme, 2 avril. - Le Messager de Bruxelles, 1er avril. La Libre Critique, 16 et 30 mars; La Fédération artistique, 16 et 23 mars; 6 avril. La Ligue artistique, 3 avril. La Verveine, 16 mars, 6 avril. L'Eventail, 6 avril.

6 avril.

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Le Thyrse, 1er avril. moderne, 2, 9, 16, 23 et 30 mars, 6 avril.

La Musique à Paris.

Concert de la Société Nationale.

L'Art

Le programme du 5 avril (dernier concert de musique de chambre de la saison) réunissait les noms de Mlle Selva et de Ricardo Vinès, et de plus comprenait nombre d'œuvres très intéressantes. Le premier numéro fut une sonate pour piano et violon de M. Albert Roussel, excellemment interprétée par Mile Selva et M. Sailler. Le premier mouvement, le meilleur à notre avis, débute d'une façon particulièrement prometteuse, par une belle et riche harmonisation du thème principal; l'intérêt ne se soutient pas également pendant toute la durée du développement, clair d'ailleurs, d'une belle écriture et sonnant bien. Les procédés chers à la jeune école y sont abondamment employés, mais sans servilité. Peut-être l'adagio (très expressif) est-il un peu gris, insuffisamment passionné. Dans le finale, nous avons noté l'irruption inattendue d'une petite chanson populaire assez candide, et, pour préparer la conclusion, un retour, bien amené, du thème principal de l'œuvre. Avec ses qualités et ses défauts, celle-ci dénote le réel tempérament musical de M. Albert Roussel, dont le talent ne peut que se développer et se coordonner. Les défauts, si défauts il y a, ne proviennent guère que du souci de trop bien faire, et il faut savoir tout particulièrement gré à l'auteur du fait que dans sa sonate on ne trouvera pas une laideur de sonorité et pas une réminiscence frappante.

M. Vinès, dont nous avons déjà, à plusieurs reprises, loué le sûr talent, joue volontiers les œuvres des jeunes; il a dù, ce soir, le regretter moins que jamais après la triple salve d'applaudissements qui salua l'exécution des Jeux d'eau et de la Pavane pour une infante défunte de Maurice Ravel. Ce sont deux exquises pages. La Pavane, où se reconnait l'influence de Chabrier, pour qui l'auteur professe une admiration sans bornes, est lente, très noble et très simple; à la fin le motif reparaît, émacié, dans un cortège de longs et doux accords mineurs.

A ANGERS

Le Comte de Romain. - Edouard Brahy

Je rentre d'une visite à Angers, où j'avais tenu à assister au 500 concert de l'Association Artistique, devenue depuis 1898 la Société des Concerts populaires. C'était l'occasion de fêter le considérable effort qui s'est accompli là vers la décentralisation, si souhaitable en France. A dire vrai, c'était la fête d'un homme : de l'homme éminent, de la volonté agissante qu'est le comte Louis de Romain. Noble et belle vie que la sienne, vouée toute aux deux bonnes choses d'ici-bas, l'art et l'amour du prochain. Musicien distingué, écrivain élégant, esprit large et élevé, il aurait pu briller au premier rang sur un théâtre plus retentissant ; il a préféré se consacrer sans bruit, mais de toute son âme, à l'éducation artistique du coin de terre natal, et à l'expansion de cette vie intellectuelle qui trop souvent sommeille en la seule quiétude de la province. Aussi bien, il a réussi à faire lever sur le sol angevin le germe d'une opulente moisson décentralisatrice; il a créé un centre d'action, un foyer d'art, une petite Athènes ayant sa vie propre, à la façon de plusieurs villes de Belgique, de Hollande, d'Allemagne, et à l'opposite des villes provinciales françaises.

Dans le domaine pacifique et béni de l'Art, nul progrès, même le moindre, ne s'obtient sans bataille. Aussi vous pensez quelle action incessante, quel dévoùment, quelle opiniâtre persévérance, quelle foi artistique ardente il fallait pour triompher. Le comte de Romain s'est littéralement donné. Dans la lutte, l'oeuvre d'éducation populaire qui se poursuit depuis vingt-cinq ans a grandi et s'est affirmée. Et dans cette voie, plus le succès se marquait, plus rayonnant et plus envié en était rendu le vieux chef-lieu du délicieux pays d'Anjou.

Le 500 concert fournissait à la reconnaissance publique l'occasion de se déchaîner. Cette journée a été illuminée comme de reflets d'apothéose. Et le courant de sympathie enthousiaste était tel qu'il a entraîné le délégué du gouvernement de la République lui-même, venu pour fixer sur la poitrine du héros, avec accompagnement de paroles officielles, « la petite étoile de

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Celui qui a accompli ce prodige, celui qui a imposé ainsi et fait accepter là-bas un nouveau credo artistique est un jeune Belge, le Liégeois Édouard Brahy. Voici tantôt trois ans qu'il a pris possession du pupitre directorial, et il a su former un orchestre de soixante-cinq musiciens dont les progrès sont sensibles d'une audition à l'autre. Je l'ai vu à la tête de sa petite phalange l'hiver dernier et encore récemment : il tient le bâton avec une incontestable maitrise, et l'on a pu dire que par l'allure générale il rappelle Weingartner. Il possède d'ailleurs d'admirables facultés d'artiste, et toutes les qualités qui font les grands chefs la sûreté et la fermeté du bras, la rapidité et la précision du geste, la sincérité de l'interprétation, la pénétration de la pensée des maîtres, la possession profonde des classiques, qu'il a longuement étudiés en Allemagne et qu'il dirige entièrement par cœur. Et avec cela, la souplesse et l'accentuation des rythmes, la clarté lumineuse des détails, la chaleur communicative, la ferveur, la conviction d'un apôtre, et l'autorité. Angers a de la chance de tenir un tel « Capellmeister ».

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LES THEATRES :

Mme Litvinne a repris possession du rôle de Brunnhilde à la Monnaie et l'a chanté, lundi et jeudi derniers, d'une voix admirable sur laquelle son indisposition de la semaine passée n'a pas laissé la moindre trace. La représentation de jeudi a été particulièrement belle orchestre et chanteurs se sont surpassés et ont donné du Crépuscule des dieux l'interprétation la plus artistique et la plus émouvante. On a associé M. Sylvain Dupuis aux chaleureux applaudissements qui ont accueilli, à la fin de chaque acte, Mmes Litvinne, Dhasty, Strasy, MM. Dalmorès, Bourgeois, Séveilhac, etc.

Annonçons à ce propos une heureuse nouvelle. Grâce à une entente avec les organisateurs des représentations qui seront données, sous la direction de M. Alfred Cortot, en mai, à Paris, et pour lesquelles une partie du personnel du théâtre de la Monnaie est engagée, MM. Kufferath et Guidé ont obtenu un prolongement de séjour de Mme Litvinne à Bruxelles. L'éminente cantatrice pourra donc donner deux ou trois représentations supplémentaires de l'œuvre qui fixe en ce moment sur le théâtre de la Monnaie l'attention du monde musical.

A propos de la Surprise de l'Amour dont le théâtre de la Monnaie annonce pour mardi prochain la première représentation, il n'est peut-être pas sans intérêt de signaler l'exécution qui en fut donnée à Bruxelles, dans l'intimité, chez M. Edmond Picard, il y a quelque quinze ans. Cette audition empruntait à la personnalité des interprètes un spécial attrait : c'est, en effet. Mme Rose Caron qui chanta le rôle de Lélio et Mile Angèle Legault celui de Colombine, tandis que celui de la comtesse était tenu par Mme Edmond Picard et que feu Alexandre de Burlet jouait le rôle d'Arlequin. Les décors avaient été brossés par Théodore Baron. Guillaume Van Strydonck composa pour la représentation un programme illustré, gravé à l'eau forte. L'orchestre avait été transcrit pour un double quatuor avec piano.

Sur l'affiche », Pomme d'Api, d'Halévy et Busnach, musique d'Offenbach, et le Petit Hotel, de Meilhac et Halévy, accompagnaient la Surprise de l'Amour. Le succès fut si grand qu'il fallut donner une seconde représentation.

Les représentations de Mme Eléonore Duse commenceront le 6 ou le 7 mai. L'éminente tragédienne jouera Magda, la Dame aux camélias et la trilogie de G. d'Annunzio Gioconda, La Ville morte et Françoise de Rimini.

La troupe complète de l'Ibsen-Théâtre donnera au théâtre du Parc, les 25, 26, 27 et 28 courant, une série de quatre représentations, dont le programme est provisoirement arrêté comme suit: Les Revenants, Johan-Gabriel Borckmann, Quand les morts reviennent, d'Ibsen et Vive la vie! de Sudermann.

M. Godefroid Devreese vient de graver pour le Conseil communa) de Tournai, à la demande de M. V. Carbonnelle, bourgmestre, qui en a offert les coins, un jeton d'un modèle charmant. Le médailleur a pris pour thème, comme il l'avait fait précédemment pour l'insigne du Conseil provincial du Brabant, une industrie locale. Il a modelé un artisan d'autrefois occupé, dans son atelier, à décorer au pinceau un vase en céramique. Par la fenêtre ouverte, on aperçoit la cathédrale aux «chonq clotiers ». Dans un angle, les armes de Tournai au-dessus d'un groupe en porcelaine. L'œuvre est bien composée, délicatement exécutée et fait honneur à l'excellent graveur.

La Scola cantorum de Paris organisera à Bruges, au cours de l'exposition des maitres primitifs flamands, des assises de musique religieuse qui s'annoncent comme devant avoir une importance artistique considérable. Des conférences et des auditions musicales seront données avec le concours des Chanteurs de Saint-Gervais et sous le patronage de nombreuses personnalités, parmi lesquelles Don Pothier, le célèbre restaurateur du chant grégorien en France.

Ces fêtes auront probablement lieu les 7, 8, 9 et 10 août.

Une représentation de charité sera donnée le 26 avril au théâtre de la Monnaie au bénéfice de la caisse de retraite et d'assurance de la Mutualité artistique.

Mme Félia Litvinne prêtera son généreux concours à ce spec

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tacle, dans lequel elle interprétera pour la première fois le rôle d'Elisabeth de Tannhäuser.

On peut retenir ses places, au prix ordinaire du théâtre, jusqu'au 22 courant, au siège social de la Mutualité artistique, 17, rue du Midi.

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Une très curieuse reconstitution d'Esther vient d'avoir lieu à Rouen et à Lille avec la collaboration des acteurs de la Comédie française Mmes Segond-Weber et Antonia Laurent, MM. Paul Mounet et Albert Lambert père et fils, etc., des choeurs des Chanteurs de Saint-Gervais et de l'orchestre de la Scola cantorum exécutant la musique originale écrite pour la première représentation par Jean Baptiste Moreau, maitre de chapelle de Saint-Cyr, remise au jour par M. Charles Bordes d'après les éditions de l'époque.

Ces représentations ont eu un très grand succès. Il est question de donner en mai au théâtre de la Monnaie cet intéressant spectacle, qui ne peut manquer d'exciter une vive curiosité.

Société internationale d'Etudes franciscaines. On connait la Società Dantesca dont les publications et les recherches sur l'œuvre de l'Alighieri ont rendu de si grands services à l'histoire italienne. Il vient de se former à Assise une société similaire, dans le but de coaliser les efforts des savants, des écrivains et des érudits de toute nationalité qui se consacrent à l'histoire de saint François et de son ordre, en les mettant en rapports les uns avec les autres; en créant à Assise une bibliothèque centrale franciscaine dont les membres de la société pourraient recevoir les ouvrages en prêt, etc.

Le principal promoteur de la société est le savant historien Paul Sabatier, dont les admirables travaux ont renouvelé l'histoire du Petit Pauvre d'Assise. Sa récente publication du texte latin des Fioretti, destinée à donner une diffusion plus étendue à cette œuvre exquise et profonde, lue davantage en Italie que l'Imitation même ou la Divine Comédie, a déterminé déjà Björne Björnson à en faire une traduction pour ses compatriotes. Les personnes qui désireraient connaitre l'organisation de la Société d'études franciscaines, les conditions d'admission, etc., sont priées de vouloir s'adresser à M. Arnold Goffin, 21, rue de Portugal, à Saint-Gilles.

M. Eugène Broerman, qu'on croyait, à la suite de quelques leçons retentissantes, guéri de ses pratiques réclamières, récidive à Paris. Depuis quelques jours, les journaux publient des notes où l'on vante la Galerie des célébrités contemporaines du Musée de Bruxelles prêtée par l'Etat pour figurer à l'exposition organisée par M. Broerman.

La Libre Parole elle-même, le détail est piquant, s'y laisse prendre et publie cet écho :

« Hier, s'est ouverte à la galerie des Champs-Elysées, sous le patronage de S. E. le ministre de Belgique à Paris, l'exposition des peintures et fusains du peintre belge Eug. Broerman, l'initiateur du mouvement de l'Art public, auquel il a consacré dix années de sa vie.

« L'artiste a exposé dans cette galerie des Champs-Elysées une partie de la Galerie des célébrités contemporaines de Belgique, grands portraits au fusain commandés par le gouvernement belge pour constituer une galerie historique au musée de l'Etat, à Bruxelles. Nous y voyons les portraits d'hommes d'Etat comme Beernaert, Woeste; de littérateurs comme Jean Rousseau, Camille Lemonnier, des avocats comme Edmond Picard, le vaillant antisémite belge; des artistes comme Courtens, Verwée; des savants, etc.

« Ces portraits au fusain, qui réalisent à la fois le relief du sculpteur, la couleur du peintre et la psychologie du poète, sont une innovation, ainsi que ces admirables compositions pour diplômes, »> etc.

L'auteur s'est gardé de révéler aux bons gogos qui accueillent ses informations que, depuis belle lurette, la Galerie des célébrités contemporaines n'a pour visiteurs que les araignées qui tissent leur toile dans le grenier obscur où elle est reléguée...

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qu'à dénouer la riche et élégante guirlande de ses vers décoratifs. C'est qu'en effet, peut-être, un goût ornemental les ordonne trop exclusivement en vue de leur effet extérieur pour que le songeur se puisse tout entier satisfaire de la substance ductile et aisée qui se fleurit, sous son doigté, au rythme continu de leurs strophes. Non que maintes fois le poète n'y ait enclos, à vrai dire, une signification seconde et précise, mais on croirait que la naissance du vers est chez lui si spontanée qu'il n'ait pas même le loisir, avant que définitif il n'existe et n'ait pris dans l'œuvre sa place, de la retarder et de s'assurer par un coin soulevé que, sous le parfum qu'elle exhale, la corolle, réelle, a frémi.

Certes, des lecteurs se satisfont de l'entrelacs ouvragé, tour à tour pompeux ou délicatement effilé, de tels poèmes; dès le début, les Episodes, les Sites, les Sonnets apparurent comme des surfaces d'eaux épaisses et de noirceur limpide endormies calmes, à peine frissonnantes sous les frondaisons immobiles d'un grand parc.

Des marbres y posaient, de la rive, l'indolent reflet de leurs architectures angulaires; des roses en ornaient pensivement les faces opposées de leurs labiles gloires, tressées en dédicaces, et les allées d'eau et les pelouses convergeaient pensives et silencieuses, dans l'oubli heureux et lent du passé fastueux, à l'abri attardé des incursions du présent.

Depuis longtemps l'esprit du poète ne se satisfaisait plus de ces évocations trop tranquilles. Il s'efforçait de susciter l'apparition - tel qu'en songe, selon le titre d'un de ses plus beaux poèmes de tout le romanesque dont les souvenirs harmonieux l'avaient grisé dans ses

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