CHAPITRE VII. Entrée de Buonaparte à Milan; sou- mission de Rome, de Naples, de Venise. Insurrec- CHAPITRE IX. Siege de Mantoue; entrée des Français à Bologne, Ferrare, Urbin, Livourne..... 329 CHAPITRE X. Revers des Français; prise de Vérone, de Brescia; siège de Peschiera par les Autrichiens; ܪܳܢܳܐ CHAPITRE XI. Retraite des Autrichiens derrière la ville de Trente; reprise du siège de Mantoue; 1 Chapitre XII. Féles à Milan et à Gênes, pour la fondation de la république; reprise de l'ile de CHAPITRE XIII. Suite des victoires de Buonaparte; défaite du général Alvinzi; reddition de Mantoue. 43- CHAPITRE XIV. Capitulation des Autrichiens à Man- toue; arrivée du prince Charles. . CHAPITRE XV. Continuation des hostilités ; lettre du général en chef de l'armée française au CHAPITRE XVI. Losurrection de Bergame, Brescia, Page Crema; massacres à Vérone; entrée des Français 51 ChapitRE XVII. Révolution de Gênes. .. 552 CHAPITRE XVIII. Réunion des fiefs impériaux; mouvemens en Italie et en Suisse. 563 CHAPITRE XIX. État de la France pendant les conquêtes d'Italie ; adresse des armées au di- 570 CHAPITRE XX. Suites du 18 fructidor; troubles dans l'intérieur ; embarras du directoire; Buo- 593 CHAPITRE XXI Négociations avec l'Angleterre ; réunion des plénipotentiaires à Lille; ruplure des 605 . . CHAPITRE XXII. Traité de Campo-Formio; blissement de la république cisalpine et de la ré- nammmmmmmmmmuomumumanon » NOTES ET CORRECTIONS. Page 14.- La petite araignée venimuse, dont il est parlé dars cette page, s'appelle marmignato. Sa piqûre n'est dangereuse gee dans les mois les plas chauds de l'année, ceux de juillet et d'aoil Le premier symptôme de la morsure est l'engourdissement de la partie lésée ; les autres symptômes se développent successivetbeet et ressemblent à ceux qui résultear des poisons parcotiques. Les babitans de la campagne ne connoissoient autrefois d'autre remède à cette blessure , que d'enfermer le malade dans un foar médiocrement chauffé. On la guérit maintenant par les alcalis pris intérieurement. Cet insecte est gros comme une petite noisette. Il est laborieux et prévoyant, et, comme le castor, il se creuse une habitation dans la terre, et la ferme à l'aide d'une porte circulaire et en soupape (1). Ibidem. Les Grecs, qui suut aujourd'hui à Ajaccio , habi. toient Carghèse , village dans le golfe de Sagone , bâti par M. de Marboeuf. Au commencement de la révolution, les paysans des environs leur déclarèrent la guerre, parce qu'ils avoient constamment refusé de s'allier par des mariages avec les indigènes. On en vint aux armes ; les Grecs farent vaincus, lear colonie presque détruite , et ses restes forcés de se disperser. Quelqaes colons fixèrent leur domicile à Ajaccio. Page 15. — S'il est vrai que la langue corse soit un mélange de grec, d'italien , d'arabe , de latin , il faut néanmoins ajouter que, par mi les personnes bien nees, on ne parle que l'italien. Ibidem. Il n'est pas bien démontré que les Corses battent babi tuelle ment leurs femmes. Il est en Corse , comme partout ail (1) Cette noie et la plupart des suivantes ont été communiquées par M. S. né en Corse , et fort instruit de ce qui copeerne son pays, leurs, des hommes d'on caractère grossier, qui poussent qaolo quefois la brutalité jusqu'à frapper leors femmes ; mais co n'est point un usage reçu. En cas d'infidélité, on Corse ne battroit pas sa femme; il feroit quelque chose de plus, il la cucroit. Dans les querelles de famille à famille , querelles souvent sanglantes , les femmes sont toujours ménagées par les deus partis. · PAGE 49. Il faut ajouter, au sujet de Paoli, qu'il écrivit de J.J. Rousseau pour obtenir une constitation sage et libre. Cecélèbre écrivain lui en envoya ane qui fait honneur à son génie, mais que les intérêts politiqaes et les passions des hommes n'ont pas permis qu'on wit en pratique. PACE 52. - On lit : M. de Marbeaf ayant témoigné le désir de se rendre à Bastia par la Corse : c'est une faute d'impression, qui rend la phrase absurde : il faut lire : ayant témoigné le désir de se rendre à Bastia en passant par Corse. Page 55. - On trouve ici un tableau de l'ile de Capraïa , qui pourroit bien aujoard'hni paroitma do pnre imagination. Le fléau de la révolation, qui a tout boaleversé, n'a point épargné le petit rocher de Capraïa. Les Français l'ont épaisé par leurs requisitioas. Il compte aujourd'hui quatorze a quinze cents habilans. Les passions y dominent comme partout ailleurs. Les charmes de la vie primitive n'y sont plus connus. Les femmes sont exclusivement chargées de la culture de la terre ; mais chacun récolte le produit de son champ. On en retire un pea d'orge , de menus grains et de vin ; ce vin est délicieux. Page 62. — Il faut ajouter à l'éloge de Paoli , que ce vertueux ci toyen avoit légué, avant sa mort, ane somme considérable pour l'établissement d'une université dans son pays natal ; que le conseil général da département da Golo en ayant eu connoissance, sape plia Buonaparte de procurer à son pays l'avantage d'un don si precienx , et qu'il s'y refusa constamment. Mais ce legs ne sera sûrement point perdu sous le règne de Louis xvni. Pace ,8. - On envoya en Corse Lacombe , Saint-Michel et Sali cetti; lisez : Lacombe-Saint-Michel, Delchaire et Salicetti. |