Histoire du consulat et de l'empire, faisant suite à l'Histoire de la Révolution française. [With] Atlas, Volume 19

Front Cover

From inside the book

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 196 - France ; celui qui vient allumer parmi nous les torches de la guerre civile y apporte aussi le fléau de la guerre étrangère, il vient remettre notre patrie sous son joug de fer; il vient, enfin, détruire cette Charte constitutionnelle que je vous ai donnée , cette Charte mon plus beau titre aux yeux de la postérité ; cette Charte que tous les Français chérissent...
Page 79 - Soldats! venez vous ranger sous les drapeaux de votre chef. Son existence ne se compose que de la vôtre ; ses droits ne sont que ceux du peuple et les vôtres ; son intérêt , son honneur, sa gloire , ne sont autres que votre intérêt , votre honneur et votre gloire.
Page 584 - Empereur, consul , soldat, je tiens tout du peuple. Dans la prospérité, dans l'adversité, sur le champ de bataille, au conseil, sur le trône, dans l'exil , la France a été l'objet unique et constant de mes pensées et de mes actions.
Page 78 - Arrachez ces couleurs que la nation a proscrites, et qui, pendant vingt-cinq ans, servirent de ralliement à tous les ennemis de la France. Arborez cette cocarde tricolore : vous la portiez dans nos grandes journées ! Nous devons oublier que nous avons été les maîtres des nations, mais nous ne devons pas souffrir qu'aucune se mêle de nos affaires.
Page 479 - ... fédérés ! s'il est des hommes nés dans les hautes classes de la société qui aient déshonoré le nom français, l'amour de la patrie et le sentiment de l'honneur national se sont conservés tout entiers dans le peuple des villes, les habitants des campagnes et les soldats de l'armée.
Page 78 - Nous n'avons pas été vaincus: deux hommes sortis de nos rangs ont trahi nos lauriers, leur pays, leur prince, leur bienfaiteur. » Ceux que nous avons vus pendant vingt-cinq ans parcourir toute l'Europe pour nous susciter des ennemis, qui ont passé leur vie à combattre contre nous, dans les rangs des armées étrangères, en maudissant notre belle France, prétendraient-ils commander et enchaîner nos aigles, eux qui n'ont jamais pu en soutenir les...
Page 76 - La conduite inattendue de ces deux généraux, qui trahirent à la fois leur patrie, leur prince et leur bienfaiteur, changea le destin de la guerre.
Page 584 - ... les vœux de la nation m'ont ramené sur ce trône qui m'est cher parce qu'il est le palladium de l'indépendance, de l'honneur et des droits du peuple. » Français, en traversant, au milieu de l'allégresse publique , les diverses provinces de l'Empire pour arriver dans ma capitale , j'ai dû compter sur une longue paix ; les nations sont liées par les traités conclus par leurs gouvernements, quels qu'ils soient.
Page 256 - ... hommes en France, parce que je comptais sur l'amour du peuple et sur le souvenir des vieux soldats. Je n'ai pas été trompé dans mon attente. Soldats, je vous en remercie. La gloire de ce que nous venons de faire est toute au peuple et à vous; la mienne se réduit à vous avoir connus et appréciés.
Page 195 - J'ai travaillé au bonheur de mon peuple ; j'ai recueilli , je recueille tous les jours les marques les plus touchantes de son amour. Pourrais-je , à soixante ans , mieux terminer ma carrière qu'en mourant pour sa défense ? « Je ne crains donc rien pour moi, mais je crains pour la France.

Bibliographic information