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Légende du dessin de la vis triangulaire, Epure A (pl. 4).

Lignes données.

Projection horizontale (fig. 1). Projection verticale (fig. 2).

AB, rayon du cercle qui sert de base au noyau de la vis.

aßyd, tête de la vis.

AC, rayon de la circonférence, 2, écrou.
projection de l'hélice, arête
du filet.

AD, rayon du cercle qui sert
de base à la tête de la vis.

ABC, projection de la droite génératrice du filet.

ax', intersection des plans horizontal et vertical.

abc, projection de la droite génératrice du filet.

E, projection du rayon de lu- E', projection du rayon de lumière.

mière.

Lignes à construire.

1°. Bps, intersection du filet de la vis par le plan horizontal ; de l'écrou.

2° FGAHKL (fig. 1), courbe de contact des surfaces supérieure et inférieure d'un filet de la vis, et du cylindre dont les arêtes sont perpendiculaires au plan vertical;

3o. La ligne de séparation d'ombre et de lumière sur les filets; 4°. Ombre portée par la surface inférieure d'un filet sur la surface supérieure du filet immédiatement au-dessous;

5. Ombre portée par l'hélice arête d'un premier filet sur les surfaces supérieures des filets situés au-dessous du premier;

6. Ombres portées par les surfaces des filets, et par l'hélice intersection de ces surfaces, sur le plan horizontal de l'écroι.

De ces six courbes, on connoît, d'après ce qui vient d'être di, la manière de construire les trois premières; pour trouver es trois autres, il faut se rappeler qu'on obtient l'ombre que pore

une courbe quelconque éclairée, sur une surface engendrée par une ligne droite, en menant par les droites de cette surface, une suite de plans parallèles aux rayons de lumière, qui coupent en lignes droites, le cylindre dont les arêtes sont parallèles à ces rayons, et qui a pour base la courbe éclairée. Lorsque cette courbe est à double courbure, on substitue à cette base une section plane du cylindre.

Pour construire les lignes de l'épure A, que nous allons indiquer par le supplément de la légende, les trois cylindres qui ont pour bases la ligne de séparation d'ombre et de lumière, l'hélice arète des filets, et le cercle qui termine la tête de la vis, ont été coupés par le plan horizontale? (fig. 2), de l'écrou.

En faisant varier les projections E, E', du rayon de lumière, la forme des ombres sur la vis, variera; mais pour que la solution de ce problême, relatif au dessin de la vis, soit complète, il faut éviter de donner aux rayons de lumière une direction telle que l'hélice arête des filets, mette dans l'ombre la ligne de séparation d'ombre et de lumière sur les surfaces des filets.

Suite de la Légende.

CONTOURS DES OMBRES PORTÉES.

Projection Projection horizontale. verticale.

1°. Ombre portée par le cercle ßo de la tête de
la vis sur le filet au-dessous de ce cercle.......... UVX.

2o. Ombre portée par la courbe PO,p'o', sur
le filet au-dessous.....

3. Ombre portée par la courbe RQ,r'q', sur le filet au-dessous......

.........

(Cette courbe s'arrête au point Z,z de la courbe TZS, c"as", séparation d'ombre et de lumière.)

4°. Ombre portée par la courbe Pr,p'r', sur le plan horizontal ¿?.........................

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OY.

o'y.

QZ.

q'z.

......... το

5o. Ombre portée par l'hélice PM,p"m", sur le même plan.....

6o. Ombre portée par la courbe MY,m'y, sur

le même plan........

..............

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7°. Ombre portée par la courbe PO,p'o', sur le inème plan.......*

8°. Ombre portée par l'hélice PM,p'm', sur le même plan.........

9. Ombre portée par la courbe MU,m'u, sur le même plan........

Projection Projection horizontale. verticale.

......... @Ι.

Id.

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.... 5i.

εξ.

10. Ombre portée par le cercle inférieur de la tête de la vis.......

11o. Ombre portée par la courbe Q,q"l', sur la surface supérieure du filet au-dessous de cette courbe........

12°. Ombre portée par la courbe IR,l'", sur le plan horizontal .......

(i est un point très-près de 5; la courbe 5; est prolongée en ¿'.)

13°. Ombre portée par l'hélice RS,"s", sur le plan horizontal £?......................

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14°. Ombre portée par la courbe ZS,zs", sur le même plan.....

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15°. Ombre portée par la courbe kR‚k'r', sur le même plan...............

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16°. Ombre portée par l'hélice RX,r'x, sur le même plan..................

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17. Séparation d'ombre et de lumière sur la tête de la vis.........

.......

10 et 11. (10) et (11),

Remarque sur la courbe asВ (fig. 1), intersection des filets de la vis par le plan horizontal supérieur de l'écrou } (fig. 2).

Cette intersection est composée de deux branches qui se croisent aux points et B; l'une B appartient à la surface supérieure du filet, et l'autre Bs à la surface inférieure. En rapportant les points de cette courbe au point A, comme pôle, on trouvera facilement la loi du décroissement des rayons vecteurs qui partent de ce point. C'est par cette méthode que M. Girard a construit les points de la ligue sВ (fig. 1).

S. II.

SCIENCES PHYSIQUES.

Extrait de plusieurs Mémoires sur le Diamant;

Par M. GUYTON-DE-MORVEAU.

Le premier de ces mémoires, lu à l'Institut le 14 juin 1799, a pour titre :

Extrait du procès-verbal des expériences faites à l'Ecole Polytechnique, dans les annees 1797 et 1798, sur la combustion du diamant. Il résultoit de ces experiences,

1°. Que le produit de la combustion du diamant, ou de sa combinaison avec l'oxigène jusqu'à saturation, est de l'acide carbonique sans résidu; que ce diamant est le carbone pur, la base acidifiable de l'acide carbonique ;

2°. Que le diamant brûle à une température à-peu-près égale à celle qui fond l'argent;

3°. Qu'un diamant isolé ne brûle pas assez rapidement, dans le gaz oxigène, pour entretenir la température que sa combinaison avec ce gaz exige;

4°. Que cette combustion se fait en deux temps; le diamant noircit à sa surface, avant de se convertir en acide carbonique.

M. Guyton a bien voulu ne pas laisser ignorer qu'il avoit eu pour coopérateurs de ces expériences, MM. Hachette et Desorme. Ce premier memoire est terminé par des rapprochemens trèsingénieux, qui résultent de la comparaison de la plombagine, de l'anthracite, du charbon et du diamant.

Le second mémoire de M. Guyton, luà l'Institut le 13 août 1799, a pour titre : Procès-verbal de la conversion du fer doux en acier fondu par le diamant.

Pour confirmer l'identité du diamant et du carbone pur, M. Hachette avoit proposé à ses amis, MM. Clouet et Welter, de convertir le fer en acier par le diamant; il fit la demande à M. Guyton de l'un des diamans de l'Ecole pour cet usage; ce

célèbre chimiste n'a pas hésité de l'accorder, persuadé que, s'il disparoissoit dans cette opération, par la seule exposition à une haute température, en contact avec le fer, sans accession de l'air ni d'aucun autre oxigénant, le fait acquis ne laisseroit aucun regret de l'avoir sacrifié.

M. Clouet avoit préparé lui-même un petit creuset de fer doux, forgé exprès avec des clous d'épingles choisis. Sa forme étoit un solide à huit pans; il fermoit par un bouchon du même fer, bien ajusté. Ce creuset devoit être placé dans un creuset de Hesse, garni de son couvercle bien luté. Voilà tout l'appareil de l'expérience dont M. Guyton a fait connoître le résultat par la lecture du procès-verbal suivant :

Procès-verbal de l'expérience faite à l'Ecole Polytechnique, le 12 août 1799, sur la conversion du fer en acier diamant.

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par

le

Le diamant employé pesoit 907 milligrammes. Comme il n'occupoit pas toute la capacité du creuset, on acheva de le remplir avec de la limaille du même fer que celui dont il étoit formé. Le creuset fut fermé avec son bouchon de fer, que l'on fit entrer avec force, pour qu'il restât le moins d'air possible dans l'intérieur.

Le creuset et le bouchon pesoient ensemble 55.8 grammes.. La limaille qui recouvroit le diamant pesoit

2

Poids total du fer environnant le diamant 57.8

Après avoir fait partir l'excédant du bouchon, le creuset fut placé seul et sans addition d'aucune matière environnante dans un très-petit creuset de Hesse, et celui-ci dans un second creuset de même terre; mais l'intervalle entre les deux creusets fut rempli de sable siliceux, exempt de toutes parties ferrugi neuses. Enfin le plus grand creuset fut luté avec de la terre provenant de creusets pilés et d'argile crue, et le tout fut exposé environ une heure au feu de la forge à trois vents.

Tout étant refroidi, on a trouvé dans le creuset de Hesse inté rieur, le creuset de fer converti en un culot d'acier fondu. Il ne formoit avec le bouchon et la limaille qu'une seule masse arrondie et bien terminée, à quelques petits globules près, qui en étoient détachés, et dont le poids n'étoit que de 884 milligrammes.

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