Page images
PDF
EPUB

ohne dass die obere Krone dem Lichte entzogen wird und die Eiche wächst zu einem starken und zugleich langschäftigen Stamme heran.

12. Endlich sind die Durchforstungen im Mittelwalde je von 10 zu 10 Jahren einzulegen und dabei nicht nur die abgestorbenen und unterdrückten Stangen des Unterholzes herauszuhauen, sondern hauptsächlich am Oberholze die zweckmässigen Auf- und Abastungen jeweilen zu wiederholen. Am besten bedient man sich hierbei der Säge.

Wie bei allen übrigen Verjüngungen tritt auch bei dem Mittelwalde nach vollzogenem Abtriebe und der vollständigen Räumung und Auspflanzung des Schlages strenge Schonung ein und sind sogar Schutzvorkehren gegen das Betreten der Schläge nicht ausgeschlossen.

Unter Berücksichtigung aller dieser Verhältnisse empfiehlt sich die Beibehaltung des Mittelwaldes für unsere kleineren parzellirten Privat- und Gemeindewaldungen im 20-30jährigen Umtriebe. Zu niedrigerem oder höherem Umtriebe für Mittelwald könnte ich mich nicht verstehen.

Mr. Meister trouve que les conclusions de ces rapports vont peutêtre un peu loin; il désire prémunir ses collègues contre des déceptions:

Aujourd'hui on voue une plus grande attention aux tallis composés qu'on ne le faisait anciennement, cette manière de procéder se justifie d'autant plus que depuis l'emploi plus général du fer, du ciment, de la pierre, le produit des futaies n'est pas toujours rémunérateur, tandis que le taillis composé permet d'élever des assortiments d'un écoulement plus facile. Il conseille donc qu'on ne procède aux conversions de taillis composés en futaies qu'avec prudence.

VIII. Communications forestières.

a) Mr. Pellis fait voir des spécimens de bois attaqués par un champignon qui se rencontre particulièrement dans les forêts du Risoud; c'est sur les branches et dans l'intérieur des arbres qu'il se développe, détruit le bois, en ne laissant qu'une très-mince couche d'aubier intacte, ce qui permet à l'arbre de végéter sous une apparence de vigueur.

Les épicéas attaqués par ce petit parasite sont désignés dans la contrée sous le nom de „tabatières".

b) Mr. Coaz montre un cône d'épicéa incomplètement développé dont les bractées au lieu d'être imbriquées se sont recourbées en arrière.

c) Mr. Davall présente le fruit d'un exemplaire de l'érable de Montpellier planté dans la forêt de Chillon. Il diffère sensiblement de celui de l'érable champêtre.

d) Mr. de Blonay dit qu'il a pu estimer de 1000 à 1200 le nombre des anneaux concentriques sur une vieille souche d'if qui avait cru dans sa forêt des Pléiades.

e) Mr. de Meuron expose un niveau de son invention. Cet instrument facilite l'étude des tracés de chemins forestiers.

Personne n'ayant d'autre communication à faire et l'heure étant passablement avancée, Mr. le Président lève la séance.

Le Président:

J. F. VIQUERAT.

Le Secrétaire:
PIGUET, insp. forest.

Reprise de séance à l'Hôtel-des-Chemins-de-Fer,
à Oron-la-ville, le 4 Août 1885.

IX. La commission de gestion n'ayant pas été nommée dans la séance du 3 août, il est proposé à l'assemblée de confirmer l'ancienne commission. Cette proposition est admise à l'unanimité et MM. Bleuler, fils et Heusler sont désignés pour ces fonctions.

X. Le Comité permanent propose à l'assemblée de nommer membres honoraires de la société des forestiers suisses:

MM. Demontzey, Inspecteur forestier général, Paris.
Etzel, Inspecteur forestier, à Strassburg.

Fischbach, Haut conseiller forestier, Sigmaringen.
Schuberg, Professeur à Carlsruhe.

Ces quatre présentations sont ratifiées à l'unanimité.
Lausanne, 28 août 1885.

Le Président:

J. F. VIQUERAT.

Le Secrétaire:

PIGUET, insp. forest.

Le banquet servi dans la grande cuisine du Château a été tout particulièrement animé. Le toast à la Patrie a été porté par M. le conseiller d'Etat Jordan-Martin; celui à la Société suisse des forestiers par M. Viquerat, qui a relevé tous les travaux importants de la Société depuis son existence; ils sont nombreux. Cette société a donc sa place toute marquée puisqu'elle se rend si utile au pays. M. Davall remercie les autorités de Montreux pour leur hospitalité connue au loin et pour le vin d'honneur si généreusement offert. M. Masson répond. On entend encore plusieurs discours et chants par MM. Roulet, Dr. Brandis, Meister, conseiller national, Vaudroz, jusqu'au moment du départ pour la promenade à Glyon par la forêt cantonale de Chillon. Un violent orage surprend les forestiers au-dessus de Veytaux. La pluie ne les arrête pas, ils ont hâte d'atteindre le village pour jouir de la vue splendide du Righi vaudois. La descente s'effectue par trois trains spéciaux du chemin de fer funiculaire et une soirée familière avec musique dans le jardin de l'hôtel Monney, à Vernex, termine cette première journée.

Mardi matin quatre grands véhicules transportaient les forestiers à la gare de Chexbres pour le train de la Broye avec destination de Palézieux-village. L'excursion de cette journée devait se faire dans les forêts des incurables de Malatrex, la forêt communale du Chaney à Oron-la-Ville et enfin se terminer par l'Erberey.

Chaque participant à la réunion reçut une brochure servant de guide pour la course, et sur laquelle se trouvaient diverses notices, plans, renvois, etc., attirant l'attention sur l'état actuel et les conditions d'existence des boisés à parcourir.

La forêt de Malatrex est intéressante à visiter, les cultures, les pépinières font plaisir à voir. Les vieux bois approchent de leur fin; toutefois on peut encore admirer des sapins de toute beauté. Des plantes de plus de dix mètres cubes y sont visibles. Elles se vendent de frs. 150 à frs. 200 et même plus sur pied. Nous avons ramassé dans cette forêt des grêlons plus gros que des noisettes et pas encore fondus dix-huit heures après l'orage du 3 août qui a causé des dommages appréciables aux récoltes non rentrées.

Après avoir traversé la Broye sur un pont rustique improvisé, on entre dans la forêt communale du Chaney. La tranchée forcée par la construction de la voie ferrée occasionna la ruine de cette forêt dont les bois étaient loin d'être exploitables. Le massif exposé

aux vents fut ébranlé, son existence ne sera plus que de courte durée. Les reboisements sont prospères et promettent pour l'avenir.

Fort heureusement que la proximité d'Oron-la-Ville permit aux forestiers de s'abriter pendant un violent mais court orage. Le programme devant s'exécuter en entier; en route pour l'Erberey, fut le commandement donné.

La forêt de l'Erberey est très instructive; on peut y constater sur plusieurs points les effets d'un défrichement voisin, ceux du célèbre ouragan de 1879, ceux des premières cultures faites dans le canton (1820), des reboisements récents et enfin des pépinières de plusieurs hectares d'étendue qui servent mais suffisent à peine aux besoins des communes et des particuliers. C'est dire que les plantations prennent dans notre canton une extension considérable qui garantit la conservation du sol forestier. Ce fait est réjouissant puisque les données connues jusqu'à ce jour attribuent aux forêts une importance spéciale par rapport à la grêle.

Le chemin désigné nous conduit à la colonie agricole de Serix où le comité d'administration réserve aux forestiers une surprise: collation, visite à l'établissement, chants des élèves, etc.

L'heure aidant, la colonne se dirige sur le Buffet de la gare de Palézieux, dernière étape de la journée. Un repas fort bien servi, puis la satisfaction unanime d'une fête bien réussie, contribuèrent à donner à la clôture officielle de cette réunion une animation toute particulière.

La promenade facultative du mercredi 5 août dans les forêts communale des Vernand à la commune de Lausanne avait sa place toute marquée. En effet, il est rare de trouver en Suisse des forêts pareilles, dans lesquelles repose un capital improductif aussi important. La nature du terrain et d'autres circonstances semblent réclamer une exploitation extensive que nous croyons d'autant plus à sa place que les forêts de résineux ont besoin d'être ménagées après les terribles dégâts de l'ouragan de 1879. Cette impression a été généralement ressentie par les participants, qui n'ont certes pas regretté cette demi-journée.

Il y avait 18 ans que la société suisse des forestiers n'était pas revenue dans le canton de Vaud. Si à ses réunions elle n'exige aucune décoration de localité, aucune exhibition de drapeaux, elle a la satisfaction de travailler comme tant d'autres au bien et à la prospérité

de notre chère patrie. Les sentiments de satisfaction exprimés par nos confédérés nous garantissent qu'ils garderont longtemps le souvenir de leur séjour dans le canton de Vaud du 2 au 5 août.

Mittheilungen.

Ueber den Lichtungszuwachs, insbesondere der Buche, veröffentlicht Forstassessor König im 2. Heft der Forstlichen Blätter pro 1886 die Ergebnisse der in der Oberförsterei Cattenbühl auf Anordnung des Herrn Oberforstmeister Borggreve ausgeführten Untersuchung der Zuwachsverhältnisse eines in den Jahren 1868-1870 auf Verjüngung angehauenen Buchenbestandes und gelangt zu folgenden, vorläufig nur für Buchenbestände gültigen Schlüssen:

1. Nach sehr starken Verminderungen des Bestandesvorraths um 1/2 und mehr steigt das Anfangs geringe Zuwachsprozent des Ueberhalts 10 bis 20 Jahre nach der Lichtung; namhaft länger noch die absolute Holzerzeugung, letzteres, ohne dass in allen Fällen, auch nach Ablauf mehrerer Jahrzehnte, die absolute Holzerzeugung des Vollbestandes wieder erreicht wird.

2. Durch derart stärkere, wie auch durch schwächere Aushiebe von 0,2 bis 0,3 des Vollbestandes wird für den ganzen übergehaltenen Bestand in der Regel nicht mehr als eine knappe Verdoppelung des Zuwachsprozentes erzielt.

3. Durch starke Aushiebe von 0,5 und mehr des geschlossenen Bestandes wird somit die absolute Holzerzeugung der Fläche verringert.

4. Durch schwächere Lichtungen kann die absolute Holzerzeugung des Bestandes nach Volumen wie nach Trockengewicht wenigstens für eine nicht zu lange Reihe von Jahren über das Mass der Holzerzeugung in geschlossenen Beständen gesteigert werden.

5. Die Breite und noch mehr die Fläche der im Lichtstand angelegten Jahrringe nehmen vom Fusspunkt nach oben hin stetig ab in einem um so höheren Grade, je länger der Baum den Lichtstand genoss, ohne von emporwachsendem Unterholz umgeben zu sein.

« PreviousContinue »