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Der Regierungsrath,

nach Einsicht eines Antrages der Direktion des Innern,

beschliesst:

1. Wenn im eidgenössischen und kantonalen forstlichen Aufsichtsgebiet von Waldbesitzern Einsprache gegen die Abholzung von Hochwaldbeständen, welche das 60. Jahr noch nicht überschritten haben, erhoben wird, und die Forstbeamtung die Einsprache mit Rücksicht auf die allfällig durch die Abholzung erwachsende Sturmgefahr für die Bestände der Einsprecher begründet findet, kann die Direktion des Innern die Abholzung verbieten, oder in gutfindender Weise ordnen, ohne dass der betreffende Waldbesitzer die Berechtigung zu einer Entschädigungsforderung an die Nachbarn oder den Staat erwirbt.

2. Sind die abzuholzenden Bestände mehr als 60 Jahre alt, so kann deren Fällung nur dann verhindert werden, wenn sich die Einsprecher bereit erklären, den Besitzern der zur Fällung bestimmten Bestände die aus der Verschiebung der Abholzung nachweisbar erwachsenden finanziellen Verluste zu ersetzen.

Können sich die Betheiligten über die Entschädigungssumme nicht einigen, so entscheiden hierüber die Gerichte.

3. Dieser Beschluss ist im Amtsblatt zu publiziren und durch das Mittel des Oberforstamtes den sämmtlichen Vorständen der Gemeinde- und Genossenschaftswaldungen mitzutheilen.

Zürich, den 30. Dezember 1885.

Vor dem Regierungsrathe,

Der Staatsschreiber:
Stüssi.

Mittheilungen.

Des plans d'aménagement dans le Jura bernois. On entend parfois émettre l'opinion que l'obligation imposée aux corporations de faire établir ou réviser les plans d'aménagement de leurs forêts constitue une charge hors de proportion avec les avantages qu'elle pourrait procurer; que l'on oblige quelquefois les communes à faire pro

céder à des révisions qui ne seraient pas urgentes, et qu'enfin l'on devrait bien leur épargner les frais occasionnés par ces travaux.

A entendre de pareils raisonnements, celui qui n'est pas orienté dans la question pourrait croire qu'il s'agit là d'une véritable tracasserie administrative destinée purement et simplement à faire dépenser de l'argent aux corporations au grand profit des taxateurs.

Pourtant il n'en est rien. Le but de l'aménagement, chacun le sait, est de faire produire aux forêts la plus grande quantité possible de bois dans les assortiments qui répondent le plus complètement possible aux besoins des propriétaires. En d'autres termes, il s'agit d'amener peu  peu les forêts vers un état normal de boisement et de production. Pour cela il faut des recherches sérieuses sur le rôle des diverses essences, sur l'âge d'exploitabilité le plus avantageux (la révolution), sur l'âge actuel des massifs, sur la masse de ligneux disponible, et surtout sur l'accroissement annuel moyen. Si nous affirmons que ce dernier à l'exclusion des terrains stériles ou à peu près varie dans le Jura de 2 à 10 mètres cubes par hectare, l'on comprendra l'énorme importance de ces recherches scientifiques.

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L'Etat, c'est-à-dire l'ensemble des citoyens, veut que les forêts soient conservées et léguées en bon état à la postérité. C'est là un principe incontesté. Mais où trouverions-nous la moindre garantie de l'application de ce principe, si les forêts étaient simplement exploitées selon l'appétit des ayants-droit, si telle corporation prenait annuellement sept mètres cubes par hectare là où il n'en croît que cinq, ou cinq là où il n'en croît que trois ou quatre? Il est évident que de pareilles pratiques ruineraient les forêts, plus ou moins lentement mais sûrement. Cette considération seule suffirait à prouver la nécessité des plans d'aménagement, et partant aussi, des travaux de taxation sur lesquels ces plans sont basés.

Mais le plan d'aménagement ne doit pas se borner à fixer la quotité ou délivrance annuelle, il doit désigner nettement les coupes à faire pendant les dix ou vingt premières années, et surtout aussi la manjère d'asseoir ces coupes; en outre, les plans doivent indiquer les travaux d'amélioration à entreprendre en faveur des forêts en compensation de ce qu'on leur enlève (cultures, expurgades, sarclages, assainissements, constructions de chemins, clôtures, etc.).

Il y a cinquante ans, lorsque la science forestière était encore au berceau, on entendait des praticiens traiter les plans d'aménagement de feuilles de chou". Mais les choses ont changé de face.

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Aujourd'hui, plus une administration forestière est avancée, mieux elle comprend l'utilité d'un plan d'aménagement soumis à des révisions périodiques. Les Etats qui nous avoisinent et les cités suisses les mieux administrées ont eu hâte de progresser dans ce domaine. D'autre part, l'étude et l'application raisonnée des plans d'aménagement sont devenues l'objectif le plus important de l'activité des forestiers praticiens. Plus le forestier est instruit, plus il reconnaîtra la nécessité des plans d'aménagement; consultez le plus savant et le plus expérimenté de ces spécialistes, il vous dira qu'il est tout aussi impossible de traiter correctement un ensemble de forêts sans plan d'aménagement que de se diriger sur mer sans boussole.

Ce sont ces principes qui ont inspiré les législateurs bernois lorsqu'ils ont élaboré la loi du 19 mars 1860 sur l'établissement des plans d'aménagement. Ces travaux sont donc dictés non seulement par des dispositions légales, mais aussi par un besoin réel. Il est seulement regrettable que les ayants - droit en général ne voient pas ces opérations de bien bon œil. Il n'est pas rare, en effet, d'entendre des critiques contre les plans d'aménagement qu'on trouve trop coûteux et dont la conséquence est souvent une réduction de la gaube. Voilà les raisons qui rendent impopulaires les plans d'aménagement dans un certain milieu. En revanche, il est bien des communes qui, une fois en possession d'un bon plan d'aménagement, tiennent à le suivre exactement et cherchent leur satisfaction dans une bonne administration des forêts; celles-là, certes, ne regrettent pas l'argent dépensé.

Grâce à la nouvelle organisation forestière de 1882 qui assure une surveillance sévère des forêts communales, il est à prévoir que dorénavant les plans d'aménagement seront partout suivis. Mais autrefois c'est le contraire qui avait lieu généralement, c'est-à-dire qu'on ne les appliquait pas. Cela provenait en partie du manque de connaissances de quelques brigadiers ou sous-inspecteurs forestiers formés selon l'ancienne méthode, mais surtout aussi des coupes extraordinaires qui ont été pratiquées un peu partout, et ce, par anticipation, en dépit de la loi jurassienne de 1836 qui dit qu'aucune anticipation sur la production annuelle ne peut être prise que sur les économies des précédentes années." Une foule de communes ont commis de ces anticipations, et, ce qui est bien pis, ont fait les coupes pour ventes aux endroits qui leur paraissaient les plus convenables, sans se soucier des prescriptions du plan. De cette façou bien des plans d'aménagement ont été bouleversés; ils ont perdu toute leur valeur, et les

forestiers ont dû en réclamer la refonte parce qu'ils n'avaient plus rien pour se guider. Ajoutons qu'avant la réorganisation la plupart des communes ont négligé de tenir convenablement le contrôle du matériel exploité.

De tout cela, il résulte qu'aujourd'hui encore il y a un grand nombre de plans à reviser. Cependant il ne faudrait pas se faire d'illusions sur le nombre de ces travaux qui s'exécutent en réalité; il n'y en a guère que 6 ou 7 annuellement. Des trente corporations qui ont été mises au concours ce printemps, vingt-six figuraient déjà dans la publication du printemps 1885, et un bon nombre figureront encore dans celle de 1887. Faute de taxateurs, et pour ménager autant que faire se peut les deniers des corporations, on ne fait que le strict nécessaire, au fur et à mesure des besoins. A la vérité, les révisions ordinaires décennales subsisteront; le Conseil- exécutif les prescrit lors de chaque sanction de plan; mais c'est tout simplement un bilan du doit et avoir en fait de coupes et de cultures, et lorsque le plan a été suivi et le contrôle tenu à jour, le travail de révision se réduit à fort peu de chose.

Toujours est-il que, du fait de ces révisions, les corporations ont périodiquement certains frais à supporter. Il est toutefois impossible d'empêcher cela, car les taxateurs ne peuvent pas travailler gratuitement, et d'autre part qui voudrait se charger de ces frais? En tous cas, nous estimons que l'Etat fait sa bonne part, puisqu'il est assez bon enfant pour payer intégralement les forestiers employés par les corporations, et qu'on ne saurait raisonnablement lui réclamer davantage.

A ceux donc qui se plaignent des révisions des plans d'aménagement, c'est-à-dire des frais qui en résultent, nous ne dirons que ceci : suivez les prescriptions du plan que vous possédez, faites des économies sur les coupes annuelles avant. de faire des coupes pour ventes, et tenez exactement vos contrôles de coupes; alors les révisions ne seront que des bagatelles; vous serez vous-mêmes bien aises de les voir s'opérer, parce qu'elles accuseront une amélioration dans l'état et le rendement de vos forêts.

F.

(Extrait du No. 2712 du Démocrate" de Delémont.)

Glarus. Aus dem Jahresbericht des Kantonsforstamtes für 1885. Für die im Amte stehenden Gemeindeförster und Bannwarte des Grossthales, sowie für diejenigen des Kleinthales und Unterlandes

wurden achttägige Wiederholungskurse angeordnet. Der erste wurde im Frühling in Diesbach-Dornhaus abgehalten, der zweite, im Herbst in Mollis begonnene, musste, der ungünstigen Witterung wegen, unterbrochen werden und wird im Frühjahr 1886 mit demjenigen im Mittelland seine Vollendung finden. Die Thätigkeit der Bannwarte ist im Allgemeinen befriedigend, immerhin dürfte die Forstpolizei hie und da mit mehr Geschick, Eifer und Takt gehandhabt werden; mehrere Gemeinden dürften aber auch den Jahresgehalt aufbessern.

Die Verwendung von Pflanzen blieb hinter der vorjährigen zurück, weil der frühe Schneefall Herbstkulturen unmöglich machte. Verwendet wurden 119,766 Setzlinge, meistens vier- bis fünfjährige verschulte Rothtannen mit etwas Lärchen, Buchen und Ahornen, und 106 kg Samen. Verschult wurden 93,713 Pflanzen. Niederurnen säete 38 kg Fichtensamen an Stellen, wo die Pflanzung ungünstiger Bodenverhältnisse wegen unausführbar erschien. Die Saat- und Pflanzgärten haben einen Flächeninhalt von 1,66 ha. Mehrere Gemeinden sind mit der Wiederbestockung alter und neuer Waldblössen noch im Rückstand.

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Die Hauptnutzung pro 1885 beträgt 21,974 m3 im Werthe von 188,762 Fr. An Zwischennutzungen wurden bezogen 1369 Raummeter im Werthe von 6913 Fr. Forstfrevel wurden 547 bestraft, die Bussen betragen 3225 Fr., der gesammte Geldertrag berechnet sich daher auf 207,140 Fr. Die Nutzungen in den Privatwaldungen waren unbedeutend.

In Folge des ganz aussergewöhnlichen Schneefalls vom 28./29. September erlitt die Jahresnutzung bedeutende Aenderungen, in mehreren Gemeinden erleiden die Hiebe und die nachhaltige Nutzung für zwei und mehr Jahre unliebsame Verschiebungen.

Die Ablösung, beziehungsweise Regelung der forstlichen Dienstbarkeiten wurde von den Gemeinden nicht wesentlich gefördert, während von Privaten acht Ablösungsverlangen gestellt und öffentlich publizirt worden sind. Der Grund für das langsame Vorgehen liegt in den ländlichen Verhältnissen und in der etwas reservirten Stellung, welche gewisse Gemeindsorgane in dieser Angelegenheit desswegen einnehmen, weil sich gegen die Regulirung fraglicher Verhältnisse, namentlich der Geissweide- und Geissdurchfahrtsrechte, in der Bevölkerung einige Missstimmung kundgibt. -12 Ablösungsverlangen wurden im Jahr 1885 geprüft, 16 durch Ablösung oder Regelung erledigt, 23 sind pendent und zum grösseren Theil spruchreif.

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