Mémoires et souvenirs d'un pair de france--, Volume 4

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Page 294 - Les propriétés publiques, à l'exception de celles qui ont rapport à la guerre , soit qu'elles appartiennent au gouvernement, soit qu'elles dépendent de l'autorité municipale, seront respectées, et les puissances alliées n'interviendront en aucune manière dans leur administration ou dans leur gestion. i2. Seront pareillement respectées les personnes et les propriétés particulières ; les habitans , et en général tous les individus qui se...
Page 260 - Ma vie politique est terminée, et je proclame mon fils, sous le titre de Napoléon II, empereur des Français. Les ministres actuels formeront provisoirement le conseil de gouvernement. L'intérêt que je porte à mon fils m'engage à inviter les Chambres à organiser, sans délai, la régence par une loi. Unissez- vous tous pour le salut public et pour rester une nation indépendante.
Page 35 - Nous le jurons, le peuple sera vengé ! Notre courage sévère répondra à sa juste impatience. Le sol qui fut rougi du sang des patriotes sera bouleversé; tout ce que le...
Page 147 - Ah ! dit l'empereur, je retrouve ici les sentimensqui, il y a vingt ans, me firent saluer la France du nom de la grande nation ! Oui , vous êtes encore la grande nation , et vous le serez toujours ! » Cependant le comte d'Artois, le duc d'Orléans et plusieurs maréchaux étaient arrivés à Lyon.
Page 260 - J'étais fondé à en espérer le succès, et j'avais bravé toutes les déclarations des puissances contre moi. Les circonstances paraissent changées. Je m'offre en sacrifice à la haine des ennemis de la France. Puissent-ils être sincères dans leurs déclarations et n'en avoir jamais voulu qu'à ma personne ! Ma vie politique est terminée , et je proclame mon fils sous le titre de Napoléon II , empereur des Français.
Page 293 - me suis éloigné de Paris qu'avec la douleur » la plus vive et une égale émotion. Les té» moignages de fidélité de ma bonne ville sont » parvenus jusqu'à moi ; j'y reviens avec atten=
Page 280 - Des hommes indignes d'apprécier vos travaux , ont vu , dans les marques d'attachement que vous m'avez données, un zèle dont j'étais le seul objet; que vos succès futurs leur apprennent que c'était la patrie par-dessus tout que vous serviez en m'obéissant; et que si j'ai quelque part à votre affection , je la dois à mon ardent amour pour la France, notre mère commune.
Page 35 - Le sol qui fut rougi du sang des patriotes sera bouleversé ; tout ce que le vice et le crime avaient élevé sera anéanti, et sur les débris de cette ville superbe et rebelle, qui fut assez corrompue pour demander un maître, le voyageur verra avec satisfaction quelques monuments simples élevés à la mémoire des martyrs de la liberté, et des chaumières éparses que les amis de l'égalité s'empresseront de venir habiter pour y vivre heureux des bienfaits de la nature.
Page 182 - J'ai renoncé aux idées du grand empire, dont depuis quinze ans je n'avais encore que posé les bases; désormais le bonheur et la consolidation de l'Empire Français seront l'objet de toutes mes pensées.
Page 264 - France et de l'Europe entière , a de nouveau proclamé ces Constitutions ; que la Chambre des Pairs , sans délibération, par un mouvement spontané et unanime , déclare devant le peuple français et les étrangers qu'elle reconnaît...

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