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Les lettres C. L. indiquent qu'un article est traduit du Conversations-Lexicon, ou de son supplément intitulé Conversations-Lexicon der Gegenwart, le plus souvent avec des modifications (m.). Enc. amer. signifie Encyclopædia americana. Enfin la signature Enc. autr. se rapporte à l'Encyclopédie nationale autrichienne.

ADDITIONS ET ERRATA

TOME XVIII.

Pag. 27, col. 2, ligne 22, ajoutez le renvoi : MOMENT, voy. Mouvement.

p. 30, col. 1, ligne 29, au lieu de 50,000, lises 5,000.

p. 75, col. 2, ligne 35, au lieu de et bientôt après dans celui des dragons, lises puis comme sous-lieutenant dans les dragons.

col. 2, ligne 50, au lieu de le comte de Montalivet, lisez le jeune Montalivet.

p. 76, col. 1, effacez partout le titre de comte devant le nom de Montalivet père, qui ne le possédait pas encore à cette époque.

col. 1, ligne 31, effacez le comte devant le nom de Saint-Germain: ce n'est pas du comte de Saint-Germain qu'il s'agit.

col. 1, ligne 44, au lieu de sergent, lises caporal.

col. I,

ligne 49, au lieu de préfecture, lisez mairie.

p. 77, col. 1, ligne 20, au lieu de toute la puissance, lisez la toute-puissance.

p. 78, col. 1, ligne 18, au lieu du comte de Peyronnet, lisez du ministère Peyronnet. ligne 34, au lieu de caractère sain, lisez caractère sûr.

-

col. I, col. 2, escorte.

ligne 22, au lieu de seul, sans escorte et sans armes, lisez avec une faible

p. 79, col. 2, ligne 20, au lieu de entra dans le cabinet, lisez refusa d'entrer dans le ca

binet.

col. 2,

ligne 22, au lieu de vit surgir un nouveau ministère, lisez après la retraite

de M. Guizot, il contribua à la formation d'un nouveau ministère.

col. 2,

ligne 37, au lieu de cependant, lisez toutefois.

p. 80, col. 1, ligne 4, après départements, ajoutez et des conseils municipaux.

p. 96, col. 2, ligne 34, ajoutez : L'héritier du titre de l'abbé duc de Fezenzac est M. le lieutenant général RAIMOND-AIMEri-Philippe-JosePH, duc de Fezenzac, auparavant vicomte de Montesquiou. Il est de la branche de Marsan. M. le comte Anatole de Montesquiou-Fezenzac appartient à une autre branche de la famille, celle d'Artagnan. Son fils, M. le vicomte NAPOLÉON-ANATOLE, né en 1810, est, depuis 1841, député de l'arrondissement de Saint-Calais (Sarthe). Le général en chef républicain, marquis de Montesquiou-Fezenzac, était le grand-père de M. le comte Anatole, le père du sénateur puis pair de France, comte Élisabeth-Pierre, dont la femme fut nommée, en 1811, gouvernante du roi de Rome.

p. 97, col. 2, ligne 38, au lieu de de se sauver, lisez à se sauver.

p. 116, col. 2, ligne 38, au lieu de Sainte-Antoine, lisez Saint-Antoine. col. 2, ligne 46, au lieu de à elle adressée, lisez à elle adressé.

-

p. 135, col. 1, ligne 22, au lieu de p. 480, lisez p. 477 et suiv.

p. 160, col. 1, ligne 47, après Würtz, ajoutez 1824 et suiv., et après in-8°, mettez que 12 seulement ont paru.

p. 169, col. 2, après la ligne 32, mettez le renvoi : MORTEMART, voy. ROCHECHOUART. p. 294, col. 2, ligne 16, au lieu de MM. P. Bernard, lisez MM. Lemaout, P. Bernard; et ligne 17, après in-8°, ajoutez av. suppl.

p. 314, col. 2, ligne 52, au lieu de se sont plus, lisez se sont plu.

p. 334, col. 1, ligne 48, au lieu de ceux-là, lisez ceux-ci.

p. 335, col. 1, ligne 48, au lieu de rattachés, lises rattachée.

p. 338, col. 2, ligne 30, au lieu de simple et sublime, lisez simple et féconde.

p. 349, col. 2, ligne 8, au lieu de Tronbridge, lisez Trowbridge.

p. 359, col. 2, ligne 44, au lieu de Le Directoire lui offrait d'entrer dans son sein, lisez Une dispense d'âge lui eût ouvert le Directoire.

p. 364, col. 1, ligne 10, au lieu de ces armements, lisez ses armements.

p. 365, col. 2, ligne 46, au lieu de acheva Friedland, lisez acheva à Friedland.

p. 366, col. I, ligne 49, au lieu de peuples malléables, lisez états malléables.

Pag. 367, col. i, ligne 33, au lieu de vers le sud, lisez vers le Nord.

col., ligne 47, après s'y montra, ajoutez encore, et effacez ce mot 4 lignes plus bas.

p. 370, col. I, ligne 39, au lieu de à ses raisons, lisez à son système.

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col. 2, ligne 5, au lieu de Baltique, lisez mer du Nord.

p. 371, col. 2, ligne 6, au lieu de cette logique, lisez ces conséquences.
p. 373, col. 1, ligne 46, au lieu de s'en étonner, lisez s'en indigner.
p. 374, col. 2, ligne 26, au lieu de ce qu'offraient, lisez ce qu'offrent.
p. 376, col. 2, ligne 47, au lieu de Se justifiait-il, lisez La justifiait-il.

p. 389, col. 2, ligne 9, au lieu de Gertruydenbourg, lisez Gertruidenberg.

p. 457, col. I, ligne 42, aux renvois de l'art. NEUSTRIE, ajoutez NORMANDIe, p. 546. p. 496, col. 2, ligne 19, au lieu de indépendante, lises indépendantes.

p. 506, col. 1, ligne 54, au lieu de 1622, lisez 1222.

p. 508, col. 2, ligne 25, après Rodda, ajoutez (voy. p. 689).

p. 522, col. 1, ligne 44, au lieu de édit de 1660, il faut sans doute lire édit de 1606.

p. 523, col. 1, ligne 43, ajoutez ce renvoi : Pour divers ouvrages sur la noblesse, voy. notre art. HERALDIQUE.

p. 531, col. 1, ligne 34, aux renvois de l'art. Noix, ajoutez MUSCADIER.

p. 546, col. 2, ligne 31, au lieu de genre, lisez génie.

p. 593, col. 2, ligne 45, au lieu de c'est de lui seul dont, lisez c'est de lui seul que.

p. 604, col. t, ligne 3, au lieu de île d'Ortygie, lisez île d'Ogygie.

p. 630, col. I, ligne 41, au lieu de de Mémoires sur l'Irlande, lisez d'un Mémoire sur l'Irlande indigène et saxonne (trad. en franç. par Ortaire Fournier, 1843).

p. 663, col. 1, ligne 47, à l'art. O'HIGGINS, ajoutez : Ce premier président de la république de Chili, l'un des fondateurs de son indépendance, est mort dans la pauvreté, à Lima, en 1843.

p. 686, col. 2, ligne 24, au lieu de (651), lisez (661).

p. 694, col. 2, ligne 17, au lieu de ses malades, lisez les malades.

p. 708, col. I, ligne 13, au lieu de qu'il, lisez qu'elle.

p. 709, col. I, après la ligne 47, ajoutez ce renvoi : OPERCULE, voy. BRANCHIES, T. IV, P. 137.

p. 721, col. 1,

ligne 39, ajoutez : L'oke des îles Ioniennes pèse 1.2245 kilogr. p. 769, col. 1, fin de la note. Ou a oublié de citer les ouvrages suivants, parmi les plus remarquables publiés sur l'Orient dans ces derniers temps: E. Boré, Correspondance et Mémoires d'un voyageur en Orient, Paris, 1840, 2 vol. in-8°; Eusèbe de Salle, Pérégrinations en Orient, 1840, 2 vol. in-8°.

p. 793, col. 1, ligne 4, au lieu de qu'on va célébrer, mettez qu'on a célébrée le 20 avril 1843. col. 1, ligne 7, ajoutez que M. le prince de Joinville a épousé, à Rio-Janeiro, le 1er mai 1843, la princesse FRANÇOISE-Caroline, née le 2 août 1824, fille de don Pédro (voy.), et 3 sœur de l'empereur actuel du Brésil.

col. 1, ligne 41, au lieu de résident à Médéah, lisez résidant à Médéah. En écri vant les lignes auxquelles cette correction se rapporte, nous ne pouvions encore parler d'un beau fait d'armes, acte de courage et de résolution, qui illustre à jamais la campagne d'Afrique de 1843, pour S. A. R. M. le duc d'Aumale, dont le directeur de l'Encyclopédie des Gens du Monde se glorifie d'être un des professeurs. La prise de la smala d'Abd-el-Kader, à Taguin, non loin de Boghar, au sud de Médéah, le 16 mai dernier, avec des forces très inférieures à celles qui étaient chargées de la défendre, n'a pas moins contribué à populariser dans l'armée le jeune prince héritier des Condé, que son bon cœur, ses manières affables et simples, son enjouement naturel, sa valeur et son infatigable activité. Il vient de rentrer en France, par les ordres du Roi, pour se. serrer contre son auguste famille au moment où l'anniversaire du 13 juillet, r'ouvre une plaie à peine cicatrisée et renouvelle une affreuse douleur que même les sympathies de toute une nation n'émousseront pas de longtemps. Voy. notre art ORLEANS. p. 796, col. a, ligue 7, après othomane, ajoutez: après avoir été l'un des signataires de la paix d'Andrinople (voy. ce mot et DIÉBITSCH, T. VIII, p. 176).

DES

GENS DU MONDE.

0 (suite de la lettre).

Les ormes sont des arbres à feuilles alternes, simples, dentées, courtement pétiolées, plus ou moins scabres, accompagnées de stipules caduques. Les fleurs sont petites, latérales, vernales, beaucoup plus précoces que les feuilles, hermaphrodites, régulières, dépourvues de corolle. Le périanthe est coloré, marcescent, en forme de cloche ou de toupie, à bord plus ou moins profondément lobé : le nombre des lobes varie de 3 à 9, mais le plus généralement il est ou de 5 ou de 8. Les étamines, en même nombre que les lobes du périanthe, s'insèrent au fond de celui-ci. L'ovaire est uniloculaire, uniovulé, ovale, comprimé, couronné de deux stigmates linéaires-lancéolés, papilleux au bord intérieur. Le fruit est membranacé, lenticulaire, indéhiscent, uniloculaire, monosperme, bordé d'une aile membraneuse.

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ORME, genre propre à l'hémisphère | le sol est maigre ou aride, il atteint raseptentrional, et renfermant plusieurs rement 20 pieds de haut, et son tronc des arbres les plus importants des climats devient plus ou moins noueux : dans cet tempérés; classé par Jussieu dans la fa- état, on l'appelle orme tortillard, orme mille des amentacées, il est devenu, pour à moyeux et orme mále; il y en a même les botanistes plus modernes, le type de une sous-variété, connue sous le nom la famille des ulmacées. d'ormille ou orme nain, qui ne forme que des buissons de quelques pieds de hauteur, à feuilles très petites. L'écorce des vieux troncs est épaisse et plus ou moins crevassée. Le vieux bois est d'un brun roux ou d'un blanc grisâtre, souvent marbré de veines plus foncées. Les rameaux sont étalés ou inclinés, disposés en tête arrondie ou irrégulière; leur écorce brune, ou grisâtre, ou verdâtre, est ou lisse, ou garnie de crêtes saillantes ayant la consistance du liége (les arbres dont les rameaux offrent cette conformation, qui n'est d'ailleurs qu'une variation individuelle, ont été distingués par beaucoup d'auteurs sous le nom d'ormes à liége, ou ormes subéreux). Les feuilles sont tantôt glabres, tantôt plus ou moins pubescentes (surtout en dessous), de forme et de grandeur très variables (suivant l'âge des arbres ou la nature des localités qui les produisent), le plus souvent ovales, ou obovales, ou oblongues, pointues, ordinairement luisantes et d'un vert foncé en dessus, plus ou moins rugueuses, à base oblique et souvent cordiforme ou demi-cordiforme. Les fleurs sont agrégées en glomérules presque globuleux; dans le nord de la France, elles se développent en général dès le milieu de mars; leur périanthe est roussâtre, ou panaché de vert ou de roux, turbiné, en général à

L'espèce la plus commune en France et dans la plus grande partie de l'Europe (à l'exception des régions arctiques), est l'orme champêtre ou orme commun (ulmus campestris, L.), qu'on désigne vulgairement par les noms d'orme ou ormeau. Dans les terrains frais et fertiles, il forme un arbre susceptible de s'élever jusqu'à environ 100 pieds, sur 3 à 4 pieds de diamètre; mais dans les localités dont

Encyclop. d. G. d. M. Tome XIX.

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cinq lobes et à cinq étamines; celles-ci sont saillantes, à anthères pourpres avant l'émission du pollen. Le fruit, long de 4 | à 12 lignes, est arrondi, ou elliptique, ou obovale, profondément bilobé au sommet, d'un jaune verdâtre avant la maturité, puis d'un brun clair tirant sur le gris, ou couleur de paille, et à loge d'un brun foncé. Ce fruit mùrit au commencement de mai, avant le complet développement des feuilles (particularité qu'on n'observe dans aucun autre genre d'arbres indigènes); tout le monde a pu remarquer la quantité vraiment prodigieuse de ces fruits qui, à cette époque, couvre les rameaux des ormes, et qui, grâce à leur légèreté, sont emportés au loin par les vents.

L'orme champêtre ne constitue point à lui seul des forêts; on le rencontre plus ou moins épars parmi les essences de chênes ou de hêtres, ainsi que dans les buissons et aux bords des rivières; aucun arbre, du reste, n'est planté plus fréquemment le long des routes et des chemins; il prospère en tout sol et en toute exposition, les terrains marécageux exceptés. Quoiqu'il puisse vivre environ deux siècles, il atteint toute sa hauteur et une grosseur considérable dans l'espace de 60 à 100 ans : accroissement de beaucoup plus rapide que celui du charme, du chêne et autres arbres à bois dur. Le bois de cet orme sert à de nombreux usages dans les arts et dans l'économie domestique. De tous les bois indigènes, c'est celui qui résiste le mieux aux alternatives de sécheresse et d'humidité; sous l'eau, il est presque aussi incorruptible que le chêne. En raison de son extrême ténacité, ou le recherche de préférence à tout autre bois pour le charronnage et autres ouvrages qui exigent les mêmes qualités; il paraît qu'il est inférieur au chêne pour la charpente, mais il l'emporte sur lui à titre de combustible; on en fait de beaux ouvrages de tour et d'ébénisterie : pour cet usage, on recherche surtout le bois des nœuds des ormes tortillards, qui offrent des membranes très élégantes. Le tissu filandreux de l'écorce interne (liber des botanistes) des jeunes branches et des rameaux sert à faire des nattes et des cordages; cette écorce interne est astringente

et mucilagineuse : sa décoction a été préconisée comme un spécifique contre les maladies dartreuses. Toute l'écorce des jeunes troncs contient presque autant de tannin que l'écorce de chêne, et sa décoction s'emploie à teindre les laines en jaune. Les feuilles des ormes, soit en vert, soit séchées, fournissent un fourrage excellent pour le bétail, les bêtes à laine et les porcs; le principe mucilagineux qui y abonde les rend plus nutritives que les feuilles de la plupart des autres arbres on prétend toutefois que, sous ce rapport, les feuilles d'acacia, ainsi que celles des frênes, sont préférables. Enfin, dans les terrains trop arides pour la culture du charme, on substitue à cet arbre l'orme, pour l'établissement de charmilles et de palissades vivantes.

La multiplication des ormes se fait sans difficulté par greffes, par boutures, par marcottes et par rejetons enracinés; mais on n'a guère recours à ces moyens, si ce n'est pour propager les variétés de culture, car la voie des semis est plus expéditive et elle fournit des sujets plus robustes. Les graines d'ormes ne germent qu'étant semées, dès leur maturité, presque rez terre, ou tout-à-fait à la surface du sol, et tenues constamment humides jusqu'à ce que le jeune plant ait pris racine; traitées convenablement, elles lèvent au bout de 5 à 8 jours.

Comme arbre d'agrément, on donne la préférence à une variété de l'orme commun, connue sous les noms d'orme de Hollande, orme-tilleul, orme à larges feuilles, orme gras et orme à grandes feuilles. Cette variété, ainsi que l'indiquent une partie de ses noms, se distingue à ses feuilles plus amples, plus rugueuses et plus pubescentes que dans le type normal de l'espèce; elles ont en général 4 à 6 pouces de long, sur 3 à 4 pouces de large; celles des scions vigoureux atteignent même souvent jusqu'à 9 pouces de long sur 3 à 5 pouces de large. L'arbre se couronne d'une cime arrondie et très touffue; ses rameaux inférieurs sont inclinés ou pendants. L'accroissement de cet arbre est plus rapide que celui des autres variétés de l'espèce; mais par contre,son bois est moins dur et d'un grain plus grossier.

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