Page images
PDF
EPUB
[blocks in formation]

John Watts de Peyster, LL. D.

Let. D., Doctor of Letters or Literature (Degree conveying highest Collegiate distinction, superior to LL.D.), Franklin and Marshall College, (cornerstone laid by Benjamin Franklin, 1787; reorganized 1853), Lancaster, Pennsylvania, 1892.

1887.

Master of Arts, Columbia College of New York, 1872.-Hon. Mem. Clarendon Hist. Soc., Edinburgh, Scotland; of the New Brunswick Hist. Soc., St. John, Canada; of the Hist. Soc. of Minnesota, Montana, New Jersey; of the Military Order of the Loyal Legion of the U. S., &c.; of the N. Y. Burns Club, &c.; Cor. Mem. of the Quebec Lit. and Hist. Soc., Canada, &c.; Life Mem. Royal Hist. Soc. of Great Britain, London, Eng.: Mem. Maatschappij Nederlandsche Letterkunde, Leyden, Holland.-First Hon. Mem. Third Army Corps (A. of the P.) Union; Hon. Mem. Third Army Corps Gettysburg Battlefield Reunion and Mem. of the Honorary Committee; Mem. Amer. Hist. Association, U. S. A.; of the Holland Society, N. Y.; Associate Mem. Military Institution of the U. S., &c., &c.; Member, Life, Honorary and Corresponding Member of over forty State and Local Historical, Scientific and Literary Societies and Associations, &c., at home and abroad.-Colonel N. Y. S. I., 1846, assigned for "meritorious conduct" to command of 22d Regimental District, M. F. S. N. Y., 1849; Brig.-General for “important service" [first appointment in N. Y. State to that rank, hitherto elective], 1851, M. F. S. N. Y.; Military Agent S. N. Y. in Europe, 1851-53, authorized and endorsed by U. S. A., 1851-3; assisted in organization of present Police, N. Y., and first reported in favor of Paid Fire Department with Fire Escapes and Steam Engines, 1852-3; Adjutant-General S. N. Y., 1855; Brevet Major-General S. N. Y. for "meritorious services," by "Special Act" or "Concurrent Resolution," N. Y. State Legislature, April, 1866, [first and only General officer receiving such an honor (the highest) from S. N. Y., and the only officer thus brevetted (Major-General) in the United States].

As long as the Republicans continued in power or exercised executive influence, General de Peyster was carried on the State Military Roster as Fifth MajorGeneral, N. G. S. N. Y., " without command" designated, i. e., unattached-that remark being the only difference between the mention of him and of the other four Major-Generals (See Legislative Manual, 1885, and previous years, p. 546). St. Nicholas Club (Resigned); Union League Club (Resigned), before 1887. Honorary Life Member of the Toledo Soldiers' Memorial Association, Toledo, Ohio, 1888; First Honorary Member of Philosophian Society, Cowan, Pennsylvania, 1890; Honorary Member of West Virginia Historical and Antiquarian Society, Charleston, Kanawha Co., W. Va, 1890-1; Life Member of the Ohio State Archæological and Historical Society, Columbus, Ohio, 1889; Life Member of the Palestine Exploration Fund, 1890.

Recipient of Legislative and Executive Votes of Thanks from the States of New Jersey and of Pennsylvania, 1891 ; of the Mayor and Corporation of the City of Kearney, Nebraska, 1892, and of the N. Y. Historical Society of New York, 1892, for a "unique and most valuable Gift of the ancient historical manuscripts, documents, maps and deeds so long in the possession of this distinguished New York family, of which he is a well-known representative."

MÉMOIRES,

&c. &c.

L'EMPEREUR reçut à la même époque (1er Mai) une nouvelle preuve du peu de confiance que méritent les hommes, et de l'horrible facilité avec laquelle ils sacrifient leurs devoirs, et leurs sentimens, aux calculs de leur cupidité, ou de leur ambition.

De tous les ministres de Napoléon, le duc d'Otrante fut celui qui, lors de son retour, lui prodigua le plus de protestations de dévouement et de fidelité. "Et cette fidelité, s'il eut pu en douter, se seroit trouvée garantie par le mandat sous lequel il gémissait (M. Fouché) au moment où le retour de Napoléon vint lui rendre la liberté et peut-être la vie*."

Cependant, quel ne fut point l'étonnement de l'Empereur, lorsque le duc de Vicence vint

* Fragment d'une lettre de M. Fouché à l'Empereur le 21 Mars.

TOM. II.

B

lui apprendre qu'un agent secret de M. de Metternich était arrivé de Vienne à Paris, et paraissait avoir eu un entretien mystérieux avec M. Fouché? L'Empereur, sur le champ, ordonna à M. Réal, préfet de police, de se mettre à la recherche de cet émissaire; il fut arrêté, et déclara:

Qu'envoyé par une maison de banque de Vienne pour régler des comptes d'intérêts avec plusieurs banquiers de Paris, il avait été mandé par M. de Metternich, et que ce prince l'avait chargé d'une lettre pour le ministre de la police de France;

Qu'il ignorait le contenu de cette lettre; qu'il savait qu'elle était écrite entre lignes avec de l'encre sympathique, et que le prince lui avait remis une poudre pour faire ressortir les caractères occultes;

Que M. le baron de Werner, agent diplomatique, devait se trouver à Bâle le 1er Mai, pour recevoir la réponse de M. le duc d'Otrante ;

Qu'on lui avait donné un bordereau simulé, qui devait servir de point de reconnaissance entre M. Werner et l'agent que pourrait envoyer le ministre Français.

Enfin, qu'il avait remis la lettre et le bordereau au duc d'Otrante, qui lui avait dit de

vaquer promptement à ses affaires, et de repartir pour Vienne le plutôt possible.

L'Empereur manda
manda

immédiatement M.

Fouché, sous le prétexte de l'entretenir d'af

faires d'état.

M. Fouché garda le plus profond silence sur ce qui s'était passé avec l'envoyé de M. de Metternich, et ne laissa pénétrer aucun embarras, aucune inquiétude.

Le premier mouvement de Napoléon fut de faire saisir les papiers de son infidèle ministre; mais il pensa qu'il était trop adroit et trop prudent, pour conserver des traces de sa trahison; et il jugea qu'il serait préférable pour apprendre la vérité d'envoyer quelqu'un à Bâle qui se présenterait à M. Werner de la part du duc. Napoléon attachait à cette mission la plus haute importance; il daigna jeter les yeux sur moi pour la remplir, et après m'avoir révelé "la perfidie de cet infame Fouché," il me dit: "Vous allez vous rendre à l'instant chez le duc de Vicence; il vous remettra des passeports au nom du Roi et du mien; vous saurez à la frontière ceux qui valent le mieux. Voici un ordre de ma main, à tous les généraux, préfets et lieutenans de police, qui se trouveront sur le Rhin, de vous faciliter les moyens de sortir de France, et d'y rentrer, et de vous accorder au

dedans et même au-dehors l'assistance que vous réclamerez. Je leur commande de se conformer strictement à tout ce que vous jugerez convenable de prescrire. Je crois que vous passerez. Je n'ai jamais entendu parler de ce M. Werner, mais M. de Metternich est un homme d'honneur; il ne voudroit pas tremper dans un complot contre ma vie. Je ne crois pas qu'il s'agisse de renouveller les tentatives de Georges, et les embûches du trois Nivose. Cependant vous sonderez M. Werner sur ce point; je crois qu'on veut fomenter des troubles et ourdir une conspiration, plutôt contre mon trône que contre mes jours. C'est là le point essentiel à pénétrer. Je ne vous donne point d'autres instructions; vous agirez en maître; je m'en rapporte entièrement à vous. Si la sûreté de l'état était menacée, ou si vous decouvriez quelque chose d'important, mandez-le moi, par le télégraphe, et envoyezmoi un courier à toute bride. Si vous ne voyez dans tout cela qu'un commencement d'intrigues, qu'un essai, ne perdez point de tems en pourparlers inutiles, et profitez franchement de la circonstance pour faire connaître à M. de Metternich ma position et mes intentions pacifiques, et tâchez d'établir un rapprochement entre moi et l'Autriche. Je serois aussi bien aise de savoir ce que les alliés pensent d'Eugène,

« PreviousContinue »