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qu'au-delà de la perfection palpable, | les cheiroptères ont de véritables main

de la perfection qu'on vous démontre par lignes dans une statue, et par minutes dans une tragédie, il en est une qui ne se prouve pas, mais qui se sent, qui nous ravit à l'insu de nous-mêmes, qui est le partage de l'inspiration et du génie, tandis que le calcul et la patience suffisent pour arriver à l'autre. L. L. O.

CHEIKH, mot arabe qui signifie ancien. On sait quel respect les Arabes du désert, élevés dans la vie patriarcale, ont de tout temps porté à la vieillesse. Dans chaque tribu l'autorité est, en général, accordée à la personne la plus âgée: de là les mots cheikh et chef sont devenus presque synonymes. Ensuite ce nom a servi à désigner tantôt les professeurs et les hommes d'étude qui, après avoir franchi tous les grades de l'enseignement, étaient reconnus aptes à instruire les autres, tantôt les desservans des mosquées que le talent de la parole distinguait du vulgaire.

R.

CHEIROPTÈRES (de yelp, main, et πTEρò, aile). Ces animaux, confondus dans le langage ordinaire sous le nom commun de chauve-souris, échappèrent long-temps par les anomalies de leur organisation aux classifications des naturalistes, incertains s'ils devaient les ranger parmi les quadrupèdes ou les oiseaux. Il est constant aujourd'hui qu'ils se rattachent à la grande classe des mammifères, et Cuvier en a fait la première famille de l'ordre des carnassiers (voy.). Mais ce qui paraitra plus singulier, c'est que ces hideux animaux, objets d'un insurmontable dégoût, prennent place immédiatement après le singe, et tout près de l'homme, au sommet de la grande échelle des êtres. En effet, comme dans notre espèce, trois sortes de dents garnissent leurs mâchoires: molaires et incisives en nombre variable, canines au nombre de quatre. Même analogie dans les organes génitaux du mâle, et chez la femelle dans la disposition des mamelles situées sur la poitrine, de manière qu'elle tient son nourrisson embrassé quand elle donne à téter. Il y a plus, des observateurs modernes ont constaté l'existence d'un flux menstruel dans une espèce (la rouste). Enfin, pour achever ce parallèle,

Mais ici se présente un ordre differe d'analogie. Un vaste repli membrane réunissant les doigts et tendu entre i quatre membres, fait l'office d'ailes, grace au développement des parties the raciques qui servent de point d'appui de moteur aux organes du vol, ces biza: res quadrupèdes, inaptes à marche peuvent se soutenir, se diriger dans l'ais De leurs pieds, ils ne s'en servent guer que pour s'accrocher la tête en bas quelque voûte obscure à laquelle ils res tent appendus pendant leurs momens d repos; c'est même dans cette position ainsi qu'il a été dit au motCHAUVE-SOURI que certaines espèces passent le temp de l'hibernation (voy. ce mot), s'enve loppant de leurs ailes comme d'un mar teau, tandis que d'autres se retirent dan des trous où elles restent sans prendr de nourriture, sans faire aucun mouve ment, jusqu'au retour du printemps Animaux lucifuges, on les voit poursui vre, pendant le crépuscule, les insectes dont ils font généralement leur nourri ture, sauf quelques espèces qui vivent de fruits sucrés. Leur pelage est semblabl à celui d'un rat; les oreilles démesurement grandes dans quelques-unes d'entre elles, leurs yeux excessivement petits. leur nez, tantôt à peine visible, tant t surmonté de replis membraneux affectant la forme d'un trèfle, d'un fer de lance, etc., donnent à l'ensemble de leur physionomie un aspect hideux. Les femelles mettent ordinairement bas de petits auxquels elles prodiguent les soils de la plus vive tendresse.

Les nombreuses espèces de cheiroptères sont répandues dans les diverses parties du globe. On les répartit en deux tr bus: celle des galéopithèques (vulgairement chats-volans), les plus grands des cheiroptères, impropres au vol et vivant sur des arbres; les chauves-souris (ver. proprement dites, parmi lesquelles nous citerons la roussette, dont quelques espéces, propres aux îles de la Sonde et des Moluques, offrent un mets délicat; vampire, ainsi nommé parce que l'on pre tendait qu'il suçait le sang des animaux pendant leur sommeil; l'oreillard, remarquable par ses longues oreilles ; c'est

CHEMIN, voy. CHEMINS.

CHEMIN COUVERT. C'est l'espace compris entre la crête du glacis et le bord de la contrescarpe (voy. ces mots). Il a généralement une largeur de 10 à 12 mètres; il est organisé d'une manière défensive, c'est-à-dire qu'il a une banquette et un parapet destinés à recevoir et à couvrir les défenseurs placés pour faire la fusillade; il doit être palissadé pour être susceptible d'une bonne défense. Le chemin couvert règne sur tout le pourtour des ouvrages d'une place; à tous les retours ou angles, on ménage des espaces assez grands pour recevoir un rassemblement de troupes plus ou moins considérable. Ces espaces s'appellent places d'armes, et on les distingue par les noms de saillantes ou rentrantes, suivant qu'elles sont aux angles saillans ou rentrans de la fortification.

notre chauve-souris commune. C. S-TE. seaux. Ces animaux ne couvant pas leurs CHELONIENS. Ce nom fut positive- œufs, l'époque de la sortie des petits est ment donné, par M. Brongniart, à un or- très variable, puisqu'elle dépend de la dre de reptiles que Klein avait désignés température atmosphérique. Leurs måSous le nom collectif de testudinata et Lin- choires sont, comme celles des oiseaux, né sous le nom de testudo. Bien que cette recouvertes de pièces cornées, excepté classe embrasse indistinctement toutes dans les chélydes où elles ne sont garles tortues, l'origine de son nom vient nies que de peau. Cette organisation du mot grec xeλwn, dont Aristote se ser- prouve qu'ils sont essentiellement herbivait pour désigner individuellement la vores. Cuvier dit que, dans la plupart tortue de mer. Cette classification a été des cas, on peut distinguer les måles des adoptée, à très peu de chose près, par femelles à l'extérieur, parce que les preles meilleurs naturalistes, tels que Cu- miers ont un plastron concave. Voy. V. B. vier, Duméril et Oppel. Ce qui distingue TORTUE. au premier coup d'œil les chéloniens des autres reptiles et même de tous les autres animaux, c'est ce double bouclier qui ceint leur corps et ne laisse passer au dehors que leur tête, leur cou et leurs quatre pieds. Et en effet, la seule ressemblance qu'on pourrait leur trouver avec les tatous, animaux mammifères qui s'en rapprochent le plus en apparence, c'est le test, qui protége aussi le corps de ces derniers. Le bouclier des chéloniens prend dans sa partie supérieure le nom de carapace, et dans sa partie inférieure celui de plastron. Ils doivent à la conformation de leurs pattes, qui sont courtes et éloignées de la ligne moyenne du corps, cette lenteur qui a fait passer leur marche en proverbe. Les organes de la sensibilité sont très peu développés chez eux comme chez tous les autres reptiles; mais en revanche, leur irritabilité est très remarquable. Ainsi, qu'on leur enlève le cerveau ou la tête, ils ne manifesteront aucune résistance et seront cependant encore assez vivaces pour se mouvoir pendant plusieurs semaines. Leur sobriété n'est pas moins surprenante: ainsi ils peuvent passer des mois entiers et même des années sans prendre de nourriture. Manquant de larynx, ils n'ont pas de voix et poussent simplement des soupirs ; ils accomplissent l'acte de la génération avec une lenteur excessive. Quoique le mâle mette beaucoup d'ardeur à s'en acquitter, l'accouplement dure ordinairement quatorze ou quinze jours, et quelquefois même vingt ou trente. Les œufs qui en résultent sont arrondis et revêtus d'une couchę calcaire analogue à ceux des oi

Le chemin couvert est le plus important des ouvrages extérieurs. Pour qu'il ne soit ni enfilé ni vu de la campagne, on y élève de distance en distance des traverses en terre; ces traverses ont elles-mêmes un parapet disposé pour recevoir des fusiliers, fournir un lieu de retraite aux défenseurs et leur donner le moyen de disputer le terrain pied à pied.

Le chemin couvert peut être attaqué de vive force ou par industrie. Dans le premier cas, on fait arriver un grand nombre de troupes suivies de travailleurs à découvert sur la crête du glacis : ces troupes font plusieurs décharges contre les défenseurs et les chassent du chemin couvert. Dans le second cas, on s'en approche peu à peu en se couvrant toujours par des travaux de sape (voy.),

sent au milieu d'elles un tuyau cylindrique par où passe la fumée. Ces conduits sont plus faciles à nettoyer, et il suffit d'y passer à plusieurs reprises une brosse cylindrique ou un fagot d'épines, qui en enlève toute la suie. On a eu aussi l'idee de se servir de tuyaux en fonte: il y a alors une grande solidité et on peut profiter de la chaleur que les gaz emportent dans les conduits. On est souvent oblige de diminuer leur largeur; on y parvient au moyen d'un registre. C'est une plaque de tôle qu'on fait glisser dans une rainure, et à l'aide de laquelle on peut laisser à l'air un passage plus ou moins grand ou l'intercepter tout-à-fait. Les ventouses sont destinées à amener l'air du dehors, et elles sont assez souvent employées pour remédier à la fumée.

et en faisant un feu continuel des cavaliers de tranchée (voy.). Vauban recommande ce second mode d'attaque comme moins meurtrier et plus sûr. Au dernier siége d'Anvers, en 1832, les Hollandais ont abandonné leur chemin couvert sans le défendre. C-TE. CHEMINÉE (du grec zápivos, four et fourneau; en allemand kamin), nom donné aux conduits qui servent à dégager les produits de toute nature provenant de la combustion, et à déterminer le tirage nécessaire à cette même combustion. Pour construire convenablement les cheminées et les empêcher surtout de fumer, il faut remplir une série de conditions que les architectes, en général, n'étudient pas assez. Les principes de la physique doivent être rigoureusement appliqués, et c'est parce qu'on néglige de le faire que les fumistes sont si souvent appelés, pour remédier bien imparfaitement aux vices de construction et aux dangers de l'incendie. Ces conduits sont en général rectangulaires, et leurs dimensions déterininées dans plusieurs grandes villes par des réglemens. Une cheminée se compose de trois parties distinctes: du foyer, du conduit et de la portion extérieure qui domine le toit de l'édifice.

Le foyer se fait de bien des manières. MM. Lasalle et Belloc, successeurs de MM. Bronzac, Lhomond, Millet, en construisent chacun selon des systèmes plus ou moins avantageux, mais qui reposent sur un principe commun, savoir: d'ouvrir et de fermer à volonté la communication avec le conduit, de manière à augmenter ou à diminuer le tirage. Tous ont concouru à la dernière exposition. On connait aussi les foyers à la prussienne, qui tournent sur un pivot, de telle sorte que le même foyer peut chauffer successivement deux pièces contigues; les cheminées à la Rumfort, plus économiques que les cheminées ordinaires, etc.

Les conduits se construisent en plâtre, en briques ou en poterie. On doit éviter l'emploi de la première matière; les briques diminuent les dangers de l'incendie. M. Gourlier a eu l'heureuse idée de faire exécuter des briques moulées; leur forme st telle que les quatre assemblées lais

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La troisième partie des cheminées,celle qui domine le toit, est presque toujours couverte de mitres, dont l'objet est d'éviter le refoulement de l'air extérieur et les inconvéniens des coups de vent. Leur forme varie beaucoup; quelques-unes servent en même temps de girouettes, et indiquent la direction des vents, outre qu'elles ont l'avantage de placer toujours sous le vent l'ouverture par laquelle doit s'échapper la fumée.

On a établi plusieurs controverses pour savoir si les anciens avaient ou n'avaient pas de cheminées. Ceux qui soutiennent la négative opposent à ce passage de Virgile:

....Jam procul villarum culmina fumant.

au témoignage d'Octavio Ferrari et à la découverte faite à Pompeia d'un conduit de cheminée en forme de tube, les recherches faites à Herculanum, où l'en n'a trouvé aucune cheminée dans les maisons, et les œuvres de Vitruve, qui n'a point expliqué la manière de les construire. En 1793 les cheminées n'étaient point en usage à Venise, et les Vénitiens allaient, dans une pièce de leur appartement, se chauffer à un vase de fonte, nommé coghera. Ce n'est qu'en 1200 qu'elles furent établies dans les cuisines en Angleterre, et dans tout le Nord cette manière de chauffer un apparte ment paraîtrait insuffisante (voy. POLE,; mais dans nos climats les cheminées sont

On les décore de marbre, de glaces, de
pendules et de beaux bronzes. C'est à
M. Cotte qu'on doit l'introduction de ce
dernier usage.
V. DE M-N.
CHEMINEMENT. On comprend
sous cette dénomination l'ensemble des
travaux que l'on exécute en avant d'une
place assiégée pour s'en rendre maître.
Les cheminemens peuvent être : 1° à
ciel ouvert (voy. SAPE), 2° souterrains
voy. MINES).
C-TE.

pour nos demeures le principal ornement. I poli, celle sur laquelle marchent les che vaux est faite en pierre commune. L'avantage de ces surfaces polies est évidemment de diminuer la résistance à la force qui met les voitures en mouvement. Ainsi, sur les chemins de fer, avec les derniers perfectionnemens, on peut admettre que, le chemin étant de niveau, l'effort du tirage est dix fois moindre que sur les routes ordinaires en d'autres termes, qu'un cheval y traîne, sans plus de fatigue, une charge décuple, ou la même charge avec une vitesse prodigieusement augmentée.

CHEMINS. On ne désigne plus généralement sous ce mot que les communications secondaires. Les principales sont nommées routes, grandes routes (voy. ROUTES et VIABILITÉ). On dit les chemins vicinaux. L'usage a cependant consacré jusqu'aujourd'hui le nom de chemins de fer, pour désigner sans distinction les communications d'une nouvelle espèce dont il sera parlé ci-après. Les voies de communication par terre peuvent donc se classer sous ces trois dénominations : chemins vicinaux, routes, chemins de fer. Les deux premières classes ont leurs variétés; la troisième aura sans doute les siennes plus tard.

CHEMINS A ORNIÈRES. On les connaît mieux sous le nom de chemins de fer, parce que c'est le fer principalement que l'on emploie dans leur construction; en anglais on les nomme indifféremment railway et rail-roa d. Ce ne sont pas toujours, comme on pourrait le penser, des chemins dont la voie se compose de pièces de fer ou autre matière, ayant des rebords comme des or nères et dans lesquelles s'emboîtent et roulent les roues des voitures: le plus souvent, au contraire, ils sont composés d'un double rang de barres parallèles, posées sur des blocs de pierre qui les soutiennent élevées au-dessus du sol. Ces barres sont écartées de la largeur de la voie d'une voiture, et c'est sur elles que roulent les roues retenues par des abords fixés sur leur circonférence. C'est donc plutôt, ici, la roue qui fait ornière. L'idée de faire rouler des voitures sur des surfaces polies n'est pas nouvelle; mais un cheval n'y tire pas avec facilité. C'est pour cette raison que, dans plueurs villes d'Italie où la partie du pavé qui porte les roues est en marbre dur et

Encyclop. d. G. d. M. Tome V.

C'est en Angleterre que furent construits les premiers chemins à ornières; on ne s'accorde pas sur l'époque précise de cette innovation. Wood, l'auteur qui a donné sur ce sujet les renseignemens les plus complets, la place entre 1602 et 1649. Ce qu'il y a de certain, c'est qu'il existe une description de ces chemins à ornières de bois faite en 1676.

Jusqu'en 1767, ces chemins consistaient en deux rangs de pièces de bois droites et parallèles, portées et fixées sur des traverses. Ils servaient au transport du charbon de terre, depuis les puits d'extraction jusqu'au lieu de vente ou d'embarquement. Un cheval y traînait une charge deux ou trois fois plus grande que sur le chemin en terre, 2000 kil. au lieu de 850. Ils se multiplièrent beaucoup dans les districts houilliers de la Grande-Bretagne, surtout dans les houillères de Newcastle sur Tyn. On ne s'occupait point particulièrement du tracé de la route; on faisait servir les chemins en terre existants, ou suivre aux nouvelles voies à peu près toutes les ondulations du terrain: donc, peu ou point de dépenses pour le tracé de la route,pour terrassement et travaux d'art. Comme les lieux d'extraction de la houille étaient généralement placés au-dessus du lien d'embarquement ou de vente, ces chemins à ornières avaient une seule et grande pente générale; on réglait seulement les pentes de manière que le cheval pût remonter avec le waggon vide, et qu'à la descente il traînât deux à trois tonnes, y compris le poids du waggon (voy, ce mot).

Les waggons avaient à peu près la forme actuellement usitée : ils se composaient

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d'une espèce de caisse ressemblant à un tronc de pyramide quadrangulaire posé sur des essieux de fer forgé, auxquels étaient fixées quatre roues en bois qui tournaient avec les essieux. Ces roues en bois étaient munies d'un rebord qui les empêchait de dévier des rails ou ornières. Il était difficile de leur donner et conserver une forme bien circulaire; il paraît que ce fut vers 1754 que les roues en fonte furent introduites.

Ces chemins à ornières de bois avaient de très grands inconvéniens : le mauvais temps, l'action des roues, la flexibilité du bois humide, nécessitaient des réparations et des renouvellemens fréquens; les chevaux y étaient exposés à une dépense de force de tirage très irrégulière. Dans les descentes, l'humidité et la boue rendaient les ornières si glissantes que tout enraiement était impossible; des hommes et des chevaux y étaient tués. Une pluie suffisait pour rendre la route impraticable et il fallait alors suspendre les transports.

Pour remédier à quelques-uns de ces inconvéniens, on essaya de couvrir la surface des rails, dans les parties en pente et les tournans brusques, de plaques de fonte clouées sur le bois; mais il paraît | que ce perfectionnement eut peu de succès, à cause de la difficulté de retenir les clous sur les pièces de bois; ce n'était❘ qu'un acheminement vers une autre amélioration. Vers la fin de cette époque, l'attention publique se porta en Angleterre sur les canaux dont le génie de❘ Brindley enrichissait ce pays.

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mettait aux jantes des roues d'être plates. ce qui donnait à toutes les voitures la faculté de se servir du chemin de fer. L'asage s'en répandit beaucoup ; on lui donna le nom d'ornière plate (plate-rail). EL 1789, M. William Jessop, ingénieur, istroduisit une forme nouvelle de rails que l'on peut nommer ornière saillante (ed rail). Les voitures sont élevées sur en ornières au-dessous de la route, et retenues par une gorge pratiquée au pourtor de la circonférence de leurs roues. L'arnière saillante est la plus parfaite de toates; l'ornière plate est trop facilemen couverte par la poussière et les boues de la route, ce qui augmente considérablement le frottement; l'ornière plate para convenir le mieux pour un chemin temporaire, et l'ornière saillante pour un chem continuellement fréquenté. Cette derma re a été adoptée généralement. En 1797 on substitua aux traverses ou suppor en bois des supports en pierre on dev ce ne fut que long-temps après que les parvint à réunir bout à bout, invariablement, les pièces qui composent le ra on les fit reposer sur les des par l'intermédiaire de coussinets en fonte En 1805 on essaya de remplacer le fer fondu de rails par le fer forgé; l'essai réussit si pr qu'il fallut revenir à la fonte. On av employé simplement des barres de le forgé posées de champ sur les supports et l'étrécissement de leur surface creɛsa le périmètre des roues.

A mesure que ces perfectionnemeri dans la forme des rails s'introduisa er peu à peu, insensiblement aussi la fore de la route se modifiait. La substitution du fer au bois devait changer les condtions de son tracé; car la diminution de frottement qu'amenait cette substitution, tout en favorisant la force motrice das les parties de niveau et dans les descentes, tournait à son détriment dans les mon

On ne s'accorde point sur l'époque de la substitution des ornières en fer aux ornières en bois. Robert Stephenson, ingénieur, dit que le premier essai des nouveaux rails de fonte fut fait le 13 novembre 1767 par la compagnie de Colebrook-dale en Shropshire, célèbre fonderie qui a aussi construit le premier ponttées. On reconnut le grand avantage d'ede fonte en Angleterre; et Wood donne cette époque comme la plus probable.

Ce furent d'abord des barres de fonte placées de champ sur des pièces de bois transversales; ce furent ensuite des bandes posées à plat sur ces pièces de bois, et portant un rebord pour empêcher les roues de dévier. Ce dernier genre de rails per

tablir les chemins de fer de niveau, # tant qu'il était possible; en outre, l'usa de ces chemins, devenant plus répanda, s'appliquait aux transports de marcba?dises de toute espèce. On leur donna une double voie, on régularisa leur tracé. Lt cheval traîna 2,500 kil. environ, not compris le poids de la voiture. Cepen

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