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et tu mourras comme un chien. » Cette prophétie ne s'est que trop vérifiée.

Branche collatérale de Bourbon.

ne de Naples finit par se faire

Cordelier à Besançon où il mourut en 1438.

2.o LOUIS comte de Vendôme dont

La loi sur les apanages des princes fils du roi, avoit éprouvé jusqu'alors beaucoup de variations. Elle est définitivement fixée sous Philippe le Bel. Les partages ou apanages dont l'apanagé pouvoit disposer comme de son bien devinrent une espèce de majorat ou de substitution, et furent enfin chargés de retour à la couronne à défaut d'hoirs. Ils furent une sorte de concession, sans morceler le domaine de la couronne en suspendit seulement la jouis-renci. sance pour quelque temps et quelque portion, mais sans toucher à la propriété.

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qui

et

C'est sous le règne de Philippe le Bel, en 1307, que la république des Suisses commence à s'établir. Trois cantons se révoltent contre la maison d'Autriche, qui les gouvernoit avec trop de sévérité. Ces trois cantons sont Uri, Undervalden et Schwitz, qui a donné son nom à la nouvelle république. Les dix autres cantons se sont réunis successivement à ces trois premiers, Appenzel, le dernier, s'y joignit en 1513. Depuis 1307 à 1313, a lieu le terrible procès, qui mit fin à l'ordre des TEMPLIERS. Philippe le Bel, du consentement de Clément V, fait arrêter tous ces chevaliers, s'empare du temple à Paris, et de tous leurs titres. Cinquante-sept chevaliers périrent par le feu, sur la fin de mai 1311. L'ordre fut aboli dans le concile de Vienne en 1311 et 1312. Jacques de Molay, grandmaître, Guy, dauphin d'Auvergne, et Hugues de Peralde, chevaliers, furent

nous parlerons dans l'art. sui

vant.

3° Jean, seide Ca

gneur

4.o Anne mariée d'abord

a Jean de Ber

ri, comte de Montpensier; Barbu, duc de puis à Louis le Bavière-Ingols tadt.

qui s'étant fait enlever par le chevalier Jean de Beyne, Sg. des Croix, fut poursuivie arrêtée par son

5.o Marie

et

frère Jacques II, dont nous

venons de parler, et mise dans une pri

son où elle lan. guit pendant plus de trente

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brûlés vifs dans l'ile du palais à Paris, le 13 mars 1314.

Le fameux pont du Saint-Esprit est terminé en 1309; on a été près de quarante-cinq ans a le construire.

On fait remonter l'origine de la peinture à l'huile à la fin du 13. siècle. M. Mechel cite un tableau de la galerie de Vienne, de 1297. Il seroit antérieur de quelque temps à Jean de Bruges, a qui l'on attribue cette invention.

Â

Le pape Clément V transporte le Saint-Siége à Avignon en 13c8. Les papes y résiderent jusqu'en 1376, époque à laquelle Grégoire XI (dernier pape français) retourna à Rome, où il arriva en 1377.

que

Ce n'est que sous le règne de Philippe le Bel, en 1311, l'on commence à mettre quelque ordre dans les fournitures de vivres aux armées. Avant ce temps, les peuples étoient obligés de fournir les vivres aux troupes qui marchoient contre l'ennemi. Les emplois des subsistances aux armées ne furent d'abord exercés que par commission, et ceux qui en étoient pourvus, moient simplement commis. Ils étoient choisis par le roi même. Cela dura ainsi jusqu'à Henri III. (Voyez son règne).

se nom

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peres, ni dans les négocia tions, ui dans l'art militaire. Il fut d'abord attaqué parJacques, son frère

ainé, puis arrêté et mis en prison pendant huit mois. Dans

la suite il fut pris par les An

Le Parlement de Paris, établi dès 755, ne commença à être sédentaire qu'en 1294, et même il ne le fut réel-glais à la balement qu'en 1302.

La Basoche, communauté des clercs du parlement, est établie en 1303.

C'est sous le règne de Philippe le Bel, , que les Olim furent faits; ce sont les premiers recueils d'arrêts du parlement, réunis et reliés ensemble par

faille d'Azincourt, en 1415, et ne recouvra

sa liberté moyennant

une

forte rançon qu'en 1426. Ce prince fut sage, vaillant, spiri tuel, mais tou

Jean de Montluc, greffier du parlement. On les nomma Regestum, quasi iterum gestum, parce que c'étoit des copies. C'est sans doute delà que vient le mot registre. On conservoit encore les Olim dans le dépôt du parlement de Paris avant la révolution.

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en 1303.

Les grands fiefs réunis à la cou-
ronne sous Philippe le Bel, sont :
Le comté de la Marche
Le comté d'Angoulême, en 1307.
Le comté de Bigorre, id.
Et le comté de Lyon, en 1310.

Ce prince est le premier de nos rois qui donna des lettres d'érection en duchés-pairies. Elles furent données en 1296 en faveur de Jean II, comte de Bretagne, qui prit le nom de duc. L'Anjou et l'Artois furent aussi érigés en duchés-pairies, dans le même temps.

et nommoit

L'origine de la charge de grand écuyer de France remonte à 1294. Ce grand écuyer avoit la surintendance de toutes les écuries du roi, aux places vacantes d'écuyers cavalcadours, écuyers ordinaires et autres officiers des écuries du roi. Il avoit encore beaucoup d'autres prérogatives.

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Les duels sont pour toujours défendus, en matière civile, l'an 1305.

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vres à la main. Le second con

sistoit à se pré

senter dans l'église de Venle corps tout nu, et un

dôme,

Sous Philippe le Bel, l'habillement ordinaire des hommes étoit une soutane ou longue tunique, et par-dessus une robe ou court-manteau; l'habit court, excepté à l'armée, n'étoit que pour les valets. Depuis les dernières croisades et pendant près de deux siècles, les robes et les manteaux des dames et demoiselles de haute naissance, étoient chargés des armoiries de leur maison. Ceux des fem-cence s'y oppo

cierge de 32 Le zèle des filivres à la main. dèles n'iroit pas jusques-là d'ailleurs la déaujourd'hui

mes mariées étoient mi-partie des armoiries de leurs maris et des leurs propres. Les veuves mettoient quelquefois pardessus leur tunique armoriée un scapulaire blanc, semé de larmes noires, et ne le quittoient que dans le seul cas où elles se remarioient. Ces mêmes veuves avoient pour ceinture une corde à gros noeuds, tandis que les dames mariées avoient des ceintures brillantes d'or et de pierreries. Les ceintures des veuves s'appeloient cordelières. On en voit encore sur les cachets et autour des armoiries des dames veuves.

Bel

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que

-C'est également sous Philippe le la cavalerie commença à quitter le haubert, ou la jacque de mailles, composée de petits anneaux de fer, et la cotte d'armes, espèce de soubreveste pour prendre l'armure complette de fer. -En 1294, Philippe le Bel rendit une loi somptuaire, réglant la quantité de mets à chaque repas, et le nombre de robes qu'on pourra se donner par an, avec les prix des étoffes selon sa qualité son état et ses facultés. Au souper ou grand repas, deux mets et un potage au lard sans fraude. Au dîner ou petit repas, un mets et un entremets. Si c'est jeûne, deux potages aux harengs et deux mets; jamais qu'une seule espèce de viande dans un plat ou une seule espèce de poisson. Cette frugalité s'observoit à la table du roi. Les comtes à 6000 l. de terre, ne pouvoient se donner que quatre robes et autant à leurs femmes. Les prélats et chevaliers, deux. Le prix des étoffes est fixé à 25 sols tournois, 18 s. 16 s. 10 s. l'aune de drap, selon les qualités et la fortune. Défense aux bourgeoises d'avoir des chars, et de se

par an,

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faire accompagner la nuit avec des torches de cire, etc.... etc....

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Les batailles célèbres sous le règne

de Philippe le Bel, sont:

Branche collatérale de Bourbon.

pour inscription alleu. Le connétable da

Guesclin fut décoré du col

1.° Celle de Courtrai en Flandres, perdue en 1302, par les Français contre les Flamands; le comte d'Artois y esttué.lier d'or de cet 2.° La bataille de Mons-en-Puelle, en Flandres, gagnée en 1304, par Philippe le Bel, sur les Flamands.

L'université de Montpellier a été

fondée en 1289.

Celle d'Avignon l'a été en 1 1303. Et celle d'Orléans en 1312.

La reine Jeanne de Navarre fonde le collége de Navarre à Paris en 1302.

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ordre par ce

prince.

VIo. JEAN II DE BOURBON.COMte de Vendome, fils de Louis II,

et de Jeanne de Laval, eut aussi des talens mili taires. I ne

Par ordonnance de Philippe le Bel, voulut pas en

de juillet 1311, l'intérêt de l'argent a été fixé à 20 pour 100.

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En 1312 on a tellement altéré les monnoies d'argent, qu'elles n'avoient plus que le septième de leur valeur intrinsèque.

C'est sous Philippe le Bel que la légende de nos rois a porté sur les monnoies SIT NOMEN DOMINI BENEDICTUM. Elle a été supprimée depuis 1793.

Le marc d'argent sous ce règne, est à 2 liv. 15 s. 6 d.

Les monnoies d'or en usage, sous

Philippe le Bel, sont:

1.

trer avec les ducs de Berri et de Bretagne, dans la gue blic; et il resta dite du bien pu

toujours atta che à Louis XI, auquel il rendit des services. Mais ce roi ne lui tint nul compte de ses services ni de ses talens; et il le laissa toujours sans einploi.

Jean de Bourbon eut, en

cès avec Jacd'Armaques

gnac,

duc de

La Cadière. Le roi y étoit repré- 1465, un prosenté assis sur une chaise appelée cadière, diminutif de cathedra.Titre 22 k., valeur actuelle, à-peu-près 20 f. 75c. 2.o Le Gros royal; on croit qu'il est le même que la cadière; car dans une ordonnance de 1304, Philippe le Bel l'appelle royal d'or à la chaise.

Nemours, pour le comté de la Marche; il succomba dans cet

te affaire, par jugement

du

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