3.o La masse, espèce de gros écu d'or; le roi y est représenté une masse à la main. Titre 22 karats, valeur 19 f. 4 c. 4.° Mouton d'or à la grande et à la petite laine. C'étoit l'agnelet de S. Louis dont on changeoit le titre et le poids. L'empreinte étoit un mouton. Le plus commun pesoit 77 grains, titre 23 karats, valeur actuelle 12 fr. Louis Hutin, Philippe le Long, Charles le Bel et plusieurs souverains, à l'exemple des rois de France, ont fait fabriquer des pièces d'or avec l'empreinte du mouton. 77 C. 5.o Le petit royal. Titre 23 karats valeur 10 f. 74 c. Les monnoies d'argent sont: 1.o Le petit tournois. Titre 9 d. 12 g., valeur actuelle, 36 c. Branche collatérale de Bourbon. conseil du 21 janvier 1466. 11 mourut le 6 janvier 1478. II avoit épousé en 1454, Isa. belle de Beauveau, fille et héritière de Louis de Beauveau veau, seigneur de la Roche sur-Yon. Elle mourut en1475. Leurs enfans sont : 1.o FRANÇOIS: nous en parlerons dans l'art. suivant. 2.o Louis 2.o Le bourgeois. Titre 6 d., valant tige des prin 13 cent. -La langue est à-peu-près au même état où elle étoit sous le règne précédent. Nous en verrons la preuve dans les vers de Jean de Mehun, le plus célèbre et le plus savant des poëtes du règne de Philippe le Bel. Il a continué le roman de la rose de Guillaume de Lorris. Voici comment il traite les juges dans cette continuation : Tous s'efforcent de l'autrui prendre : Il paroît que les juges de ce siècle ces de la Ro che-sur-Yon, Montpensier. depuis ducs de 3.o Jeanne, mariée à Louis de Joyeuse. femme de Gil- bannes. 5.o Jeanne mariée d'abord à Jean II, duc de Bourbon ; ensuite à Jean, de Latour, Ct. d'Auvergne ; enfin, en troisièmes noces, à François de la Pause, baron de la Garde. 6.o Charlotte, femme d'Engilbert de Clèves, Folle est qui son ami ne plume S'ils reviennent de Montpellier Leurs lectuaires font moult ch.. Et lors disent, ce m'est avis, Qu'ils ont gingembrate et piris (poivre) Et cil qui vient devers Salerne Nous vend vessie por lanterne. Ils occient moult de la gent, Car ils n'ont amis ni parent Que ils voulsissent trouver sain. Jamais ouvrage n'a été aussi loué et aussi décrié que le roman de la rose. Pasquier le regardoit comme un chefd'œuvre d'esprit, d'imagination et de goût, et les gens austères comme un livre très dangereux et mauvais sous tous les rapports. Il a été anathématisé dans toutes les chaires, et Gerson a fait un gros traité en latin pour combattre. LOUIS X, dit LE HUTIN. 1314-1316. le Branche collatérale de Bourbon. comte de Ne vers. de 7.o Renée abbesse et réformatrice Fontevrault. 8. Isabelle, abbesse de la Trinité de Caen. Le Ct. Jean eut en outre deux enfans naturels, savoir: 1. Jacques val, tige des Sgr. de Bonneseigneurs deLigui; 2.0 Louis, évêque d'A vranches. VII.0 FRANÇOIS DE BOURBON, Ct.e de Vendome fils de Jean de Bourbon et d'Isabelle de Beauveau né en 1470, mourut, pour ainsi dire, à la fleur de 49. Roi de France, 12. de la 3. race, 12. l'âge, le 30 ocde la branche capétienne. tobre 1495, lais. sant de grands LOUIS X, surnommé LE HU-regrets au roi TIN fils de Philippe le Bel et de Jeanne de Navarre, né le octobre 1289, ou Charles VIII, auquel il étoit du fort dévoué. Un 4 historien 1291; André Roi de Navarre, en 1305, sa cré en cette qualité en 1307. temps, Succède à son père au trône fut tant fasche de France, le 29 novembre 1314. 1315; Branche collatérale de Bourbon. que merveilles ensemble toute la seigneurie de France, et non sans cause; car c'estoit un des Sacré et couronné à Reims par Robert de Courtenai, archevêque, le 3 août. . Marié 1.o, en 1305, à MARGUERITE, fille de Robert II, duc de Bourgogne ; renfermée pour sa mauvaise conduite au Châ-monde. Il avoit teau-Gaillard, en 1314, et étranglée avec une serviette au mois d'août 1315. Marié 2.o, le 31 juillet 1315, beaux et des bons princes du épousé, le 8 sept. 1487, Ma rie de Luxembourg, veuve du Cte. de Ro mont, qui est avril 1546 avec à CLÉMENCE, fille de Charles-morte le 1.er Martel, roi de Hongrie; morte le 13 octobre 1328. Le roi meurt le 5 ou le 8 Il eut de Marguerite, le titre de mère des pauvres. Ce fut elle qui fonda la superbe verrerie de la Fère. De ce maria ge sortirent: 1.o CHARLES, lerons dans l'article suivant. 2.o Jacques, mort peu après sa naissance. 3.o François, comte de Saint- ducs d'Etou 1.o JEANNE, née le 18 janvier, dont nous par1311, qui fut reine de Navarre, du chef de son père, et qui épousa, par dispense du 5 mai 1318, Philippe dit le Sage, comte d'Evreux, petit - fils de Philippe le Hardi, et fils de Louis comte d'Evreux. Elle mourut en 1349. Le président Hénault ajoute les deux notes suivantes à l'article de Jeanne. La première est ainsi conçue: « Belleforêt, (historien français) a voulu jeter des doutes sur la légitimité de Jeanne, à cause c . Louis, car 4.0 la fois de Laon de Tréguier, et archevêque de Sens. 5.o Antoi nette de femme Claude de Lorraine, duc de Guise puis de la mauvaise conduite de sa mère. » Voici la seconde : כל Branche collatérale de Bourbon. 6. Louise, abbesse deFon VIII. CHARLES DE BOURBON, pre mier duc de Vendôme, fils de François de Bourbon et de « Le comte d'Evreux, (mari de et Louis X eut de Clémence, 2.o JEAN, enfant posthume, qui n'a vécu que quatre jours. On aperçoit pour la première fois, depuis Hugues Capet, une main de né le 2 juin 1489, se distingua d'abord 100 de Gênes en 1509, à la bataille d'Agnadel, gagnée Louis XII, en 1507, à la prise et sur les Vénitiens ; il fut créé chevalier bataille. Fransur le champ de cois I, pour le récompenser de ses services, érigea le comté duché- pairie par lettres du 1515. Il est impossible de porter plus haut la grandeur d'ame et l'amour pour de Vendôme en mois de février le biendel'Etat, que le fit le duc de Vendôme, lors des mal heurs qui ré- justice sur le sceau de Louis X. Branche collatérale de Bourbon. de Pavie. Sa fidélité à la ré gente, contre les laquelle se li- Ce roi rendit en 1515, un édit qui affranchit tous esclaves, gens de Corps, gens de main-morte, et gens de funeste bataille poueste, selon l'ancienne manière de parler, moyennant une certaine somme. Il y déclare qu'étant roi des Francs, il désiroit qu'il n'y eût plus d'esclaves dans son royaume. Voilà de beaux sentimens d'humanité et bien dignes d'un roi de France. Ils auroient encore plus de prix, si un entier désintéressement les eût accompagnés. Sans doute les besoins de l'état exigeoient que l'on payât une redevance pour obtenir sa liberté. Enguerrand de Marigny, administrateur des finances, fut par arrêt (injuste, dit-on,) condamné à être pendu, le 21 juin 1315, aux fourches patibulaires de Montfaucon, qu'il avoit fait élever. Le marc d'or, sous le règne de Louis X, fut remis à 28 liv. et le marc d'argent à 54 s. La littérature, et par conséquent la langue française, n'ont fait aucun progrès sous les règnes de Louis X, Philippe le Long, Charles le Bel, et plus encore sous Philippe de Valois; au contraire la poésie se ralentit beaucoup, à cause des longues guerres contre l'Angleterre, qui changèrent l'esprit et le goût des Français. JEAN I, 1316. neur d'être nommé chef des conseils pendant tout le temps de la ré gence; son dévouement et ses offres généreuses au roi, pendant à se plaindre, peuvent être regardés comme le triomphe de la vertu et de dont il avoit ce l'héroïsme dans un grand homme d'Etat. Aussi l'historien de la maison de Bourbon: lui rend bien justice lorsqu'il dit: l'amour de l'Etat étoit sa pasion dominante. Biens santé, vie lousie, autorité de commandement, il étoit toujours prêt à tout sacrifier lorsqu'il s'agis 50. Roi de France, 13.e de là 3.e race, 13.e soit de le dé. de la branche capétienne. fendre. L'histoire de Fran et né le 15 no-grand citoyen. JEAN I, fils de Louis X de Clémence ce ne présente pas un plus |