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einer Ordnung der Dinge beitragen, auf welcher die Wahrung aller Interessen beruht; und vereint mögen wir alle, die da wünschen, das Vaterland glücklich zu sehen, volles Vertrauen auf die göttliche Vorsehung setzen, die uns geholfen hat, furchtbarere Klippen auf dem Wege unserer verhängnissreichen Geschichte zu umschiffen.

Madrid, 23. October 1869.

Zu

No. 4065.

Spanien, August 1870.

No. 4066.

FRANKREICH.

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Min. des Ausw. an die kaiserl. diplomatischen Vertreter.
Zur Rechtfertigung des eingehaltenen Verfahrens.

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Paris, le 24 Juillet 1870.

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Monsieur .. Le cabinet de Berlin a fait publier, au sujet des négociations d'Ems, divers documents au nombre desquels se trouve une dépêche de M. le baron de Werther, rendant compte d'une conversation que nous avons eue ensemble durant son dernier séjour à Paris. Ces pièces ne représentent pas, sous son véritable aspect, la marche suivie par le Gouvernement de l'Empereur dans ces circonstances, et le rapport de M. de Werther m'attribue notamment des paroles que je crois de mon devoir de rectifier sur plusieurs points. ¶ M. l'ambassadeur de Prusse, dans notre entretien, s'est particulièrement étendu avec moi sur cette considération que le roi, en autorisant la candidature du prince de Hohenzollern, n'avait jamais eu l'intention de blesser l'Empereur et n'avait jamais supposé que cette combinaison pût porter ombrage à la France. J'ai fait observer à mon interlocuteur que s'il en était ainsi, une pareille assurance donnée serait de nature à faciliter l'accord que nous recherchions. Mais je n'ai point demandé que le roi écrivît une lettre d'excuse, comme l'ont prétendu les journaux de Berlin dans leurs commentaires officieux. Je ne saurais non plus souscrire aux appréciations que M. le baron de Werther me prête au sujet de la déclaration du 6 Juillet. Je n'ai point admis que cette manifestation aurait été déterminée par des nécessités parlementaires. J'ai expliqué notre langage par la vivacité de la blessure que nous avions reçue, et je n'ai nullement fait valoir la position personnelle des ministres comme motif déterminant de leur conduite. Ce que j'ai dit, c'est qu'aucun ministère ne pouvait conserver en France la confiance des Chambres et de l'opinion en consentant à un arrangement qui ne contînt pas une garantie sérieuse pour l'avenir. Je dois ajouter, contrairement au récit de M. de Werther, que je n'ai point séparé l'Empereur de la France. Rien dans mes paroles n'a pu autoriser le représentant de la Prusse à supposer qu'une étroite solidarité d'impressions ne régnât pas entre le Souverain et la nation tout entière. ¶ Ces réserves faites, j'arrive au reproche principal qu'élève contre nous le cabinet de Berlin. Nous aurions volontairement, a-t-on dit, porté la discussion auprès du roi de Prusse, au lieu de l'engager avec son gouvernement. Mais lorsque, le 4 Juillet, suivant mes instructions, notre chargé d'affaires s'est présenté chez M. de Thile pour

XIX. 1870.

9*

No. 4066. Frankreich, 24. Juli

1870.

Frankreich,

1870.

No. 4066. l'entretenir des nouvelles qui nous étaient parvenues d'Espagne, quel a été 24. Juli le langage de M. le secrétaire d'Etat ? Selon ses expressions mêmes, „le gouvernement prussien ignorait complètement cette affaire, et elle n'existait pas pour lui." En présence de l'attitude du cabinet qui affectait de se désintéresser de l'incident pour le considérer comme regardant uniquement la famille royale de Prusse, que pouvions-nous faire, sinon nous adresser au roi lui-même? ¶ C'est ainsi que, contre notre volonté, nous avons dû inviter notre ambassadeur à se mettre en communication avec le souverain, au lieu de traiter avec son ministre. ¶ J'ai assez longtemps résidé dans les cours européennes pour savoir combien ce mode de négociation est désavantageux, et tous les cabinets ajouteront foi à mes paroles, quand j'affirmerai que nous avons suivi cette voie uniquement parce que toutes les autres nous étaient fermées. Nous regrettons que M. le comte de Bismarck, aussitôt qu'il a connu la gravité du débat, ne se soit pas rendu à Ems pour reprendre son rôle naturel d'intermédiaire entre le roi et notre ambassadeur; mais l'isolement dans lequel Sa Majesté a sans doute voulu rester, et que le chancelier a vraisemblablement trouvé bon pour ses desseins, est-ce nous qui en sommes responsables? Et si, comme le fait remarquer le cabinet de Berlin, la déclaration de guerre qui lui a été remise par notre chargé d'affaires constitue notre première communication écrite et officielle, à qui donc en est la faute? Adresse-t-on des notes aux souverains? Notre ambassadeur pouvait-il se permettre une telle dérogation aux usages, quand il traitait avec le roi, et l'absence de tout document échangé entre les deux Gouvernements, avant la déclaration de guerre, n'est-elle pas la conséquence nécessaire d'obligation où l'on nous a mis de suivre la discussion à Ems au lieu de la laisser à Berlin, où nous l'avions d'abord portée? ¶ Avant de clore ces rectifications, je reléverai une dernière observation du cabinet prussien. D'après un télégramme de Berlin, publié par les journaux du 23, MM. de Bismarck et de Thile, contestant un passage de ma dépêche-circulaire du 21 Juillet, déclareraient que depuis le jour où ils ont entendu parler de la demande adressée au prince de Hohenzollern, la question de la candidature du prince au trône d'Espagne n'a jamais été entre eux et M. Benedetti l'objet du moindre entretien, soit officiel, soit particulier". Dans la forme où elle se produit, cette affirmation est ambiguë: elle semble se référer uniquement aux rapports de notre ambassadeur avec le ministère prussien, postérieurs à l'acceptation du prince Léopold. En ce sens, elle ne serait pas contraire à ce que nous avons dit nous-mêmes; mais si l'on prétend l'étendre aux communications antérieures, elle cesse d'être vraie, et pour l'établir je ne puis mieux faire que de citer ici une dépêche, en date du 31 Mars 1869, adressée par notre ambassadeur M. le comte Benedetti, à M. le marquis de la Valette, alors ministre des affaires étrangères. Elle est ainsi conçue: „Berlin, 31 Mars 1869. Votre Excellence m'a invité hier,

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Monsieur le marquis,

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par le télégraphe, à m'assurer si la candidature du prince de Hohenzollern au trône d'Espagne avait un caractère sérieux. J'ai eu ce

de- No. 4066. qui 24. Juli

Frankreich,

matin l'occasion de voir M. de Thile, et j'ai cru pouvoir lui
mander si je devais attacher quelque importance aux bruits
avaient circulé à ce sujet. Je ne lui ai pas caché que je tenais à
être exactement informé, en lui faisant remarquer qu'une pareille
éventualité intéressait trop directement le Gouvernement de l'Em-
pereur pour qu'il ne fût pas de mon devoir d'en signaler les dangers
dans le cas où il existerait des raisons de croire qu'elle peut se
réaliser. J'ai dit à mon interlocuteur que mon intention était de
vous faire part de notre entretien. M. de Thile m'a donné

l'assurance la plus formelle qu'il n'a, à aucun moment, eu connais-
sance d'une indication quelconque pouvant autoriser une semblable
conjecture, et que le ministre d'Espagne à Vienne, pendant le séjour
qu'il a fait à Berlin, n'y aurait pas même fait allusion. Le sous-
secrétaire d'Etat, en s'exprimant ainsi, et sans que rien dans ce que
je lui disais fût de nature à provoquer une pareille manifestation,
a cru devoir engager sa parole d'honneur. ་ Suivant lui, M.
Rancès se serait borné à entretenir le comte de Bismarck, qui
tenait peut-être à profiter du passage de ce diplomate pour se ren-
seigner sur l'état des choses en Espagne, de la manière dont elles
s'engageaient en ce qui concerne le choix du futur souverain. ¶
Voilà, en substance, ce que M. de Thile m'a appris, en revenant à
plusieurs reprises sur sa première déclaration, qu'il n'avait été et
qu'il ne saurait être question du prince de Hohenzollern pour la
couronne d'Espagne. ¶ Veuillez agréer, etc.

Signé: Benedetti."

Après cette citation, je crois superflu d'entrer dans plus de développements sur un point que nous devons considérer comme définitivement acquis.¶ Agréez, etc. Gramont.

1870.

No. 4067.

NORDDEUTSCHER BUND. Staatssecretär v. Thile an den Bundeskanzler. Zur Widerlegung französischer Behauptungen über die Verhandlungen wegen der Hohenzollerschen Candidatur.

Ew.

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Berlin, 30. Juli 1870.

30. Juli

1870.

beehre ich mich eine von dem „Journal de Paris" unter No. 4067. Nordd.Bund, dem 27. d. M. veröffentlichte Depesche des Herrn Grafen Benedetti über eine angebliche Unterredung desselben mit mir vom 31. März 1869 in Betreff der Spanischen Thron-Candidatur des Prinzen von Hohenzollern anliegend gehorsamst zu überreichen und Folgendes zu berichten. Ich habe zunächst zu bemerken, dass von einer Absicht der Spanischen Regierung, dem Prinzen von Hohenzollern die Spanische Krone anzutragen, mir die erste Kunde gegen Mitte März 1870 zugekommen und dass seitdem diese Angelegenheit zwischen dem Grafen Benedetti und mir niemals berührt

No. 4067 worden ist. ག Einer Besprechung mit dem Grafen Benedetti über die ge

Nordd.Bund,

30. Juli

1870.

dachte Candidatur aus früherer Zeit, und namentlich aus dem März 1869, entsinne ich mich nicht, kann aber nicht mit Bestimmtheit behaupten, dass eine solche nicht stattgefunden habe, da bei den zahlreichen Unterredungen, die ich täglich mit den auswärtigen Vertretern zu führen habe, ein Gespräch, dessen Gegenstand damals in die Categorie müssiger Gerüchte gehörte, und deshalb kein besonderes Interesse für mich haben konnte, nach sechszehn Monaten meinem Gedächtniss entschwunden sein mag. Hat ein solches Gespräch stattgefunden, so kann sich dasselbe meinerseits nur auf das Bekenntniss meiner völligen Unkenntniss der fraglichen Thron-Candidatur beschränkt haben, da letztere, wie eben bemerkt, mir erst ein Jahr nach der angeblichen Conversation zu Ohren gekommen ist. Dass ich der Versicherung meines Nicht wissens einen besonders feierlichen Ausdruck gegeben haben sollte, ist mir unwahrscheinlich, da solche Betheuerungsweise nicht in meinen Gewohnheiten liegt. Schliesslich darf ich daran erinnern, dass der in der Depesche des Grafen Benedetti erwähnte Herr Xances, damals Spanischer Gesandter in Wien, während seines Besuches in Berlin im März 1869 in hiesigen politischen Kreisen sich sehr warm und angelegentlich für die ThronCandidatur des Herzogs von Montpensier ausgesprochen hat.

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No. 4068. Grossmächte und Belgien,

1839.

Sa Majesté la Reine du Royaume Uni de la Grande Bretagne et d'Irlande, Sa Majesté l'Empereur d'Autriche, Roi de Hongrie et de Bohême, 19. April Sa Majesté le Roi des Français, Sa Majesté le Roi de Prusse, et Sa Majesté l'Empereur de toutes les Russies, - prenant en considération, de même que Sa Majesté le Roi des Belges, leur Traité conclu à Londres le 15 Novembre, 1831, ainsi que les Traités signés en ce jour entre Leurs Majestés la Reine du Royaume Uni de la Grande Bretagne et d'Irlande, l'Empereur d'Autriche, Roi de Hongrie et de Bohême, le Roi des Français, le Roi de Prusse, et l'Empereur de toutes les Russies, d'une part, et Sa Majesté le Roi des Pays Bas, Grand-Duc de Luxembourg, de l'autre part, et entre Sa Majesté le Roi des Belges et Sa dite Majesté le Roi des Pays Bas, Grand-Duc de Luxembourg, Leurs dites Majestés ont nommé pour leurs Plénipotentiaires, savoir: lesquels, après s'être communiqué leurs Pleins Pouvoirs, trouvés en bonne et due forme, sont convenus des Articles suivans:

Art. I. Sa Majesté la Reine du Royaume Uni de la Grande Bretagne et d'Irlande, Sa Majesté l'Empereur d'Autriche, Roi de Hongrie et de Bohême, Sa Majesté le Roi des Français, Sa Majesté le Roi de Prusse, et Sa Majesté l'Empereur de toutes les Russies, déclarent, que les Articles ci-annexés, et formant la teneur du Traité conclu en ce jour entre Sa Majesté le Roi des Belges et Sa Majesté le Roi des Pays Bas, Grand-Duc de Luxem

Grossmächte und

bourg, sont considérés comme ayant la même force et valeur que s'ils étaient No. 4068, textuellement insérés dans le présent Acte, et qu'ils se trouvent ainsi placés sous la garantie de Leurs dites Majestés.

Art. II.

Le Traité du 15 Novembre, 1831, entre Leurs Majestés la Reine du Royaume Uni de la Grande Bretagne et d'Irlande, l'Empereur d'Autriche, Roi de Hongrie et de Bohême, le Roi des Français, le Roi de Prusse, et l'Empereur de toutes les Russies, et Sa Majesté le Roi des Belges, est déclaré n'être point obligatoire pour les Hautes Parties Contractantes. Art. III. Le présent Traité sera ratifié, et les ratifications seront échangées à Londres dans le délai de six semaines, ou plutôt si faire se peut. Cet échange aura lieu en même tems que celui des ratifications du Traité entre la Belgique et la Hollande. En foi de quoi les Plénipotentiaires respectifs ont signé le présent Traité, et y ont apposé le cachet de leurs Armes. Fait à Londres, le dix-neuf Avril, l'an de grâce milhuit-cent-trente-neuf. [Suivent les signatures.]

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Annexe au Traité. Art. I. Le territoire Belge se composera des provinces de Brabant Méridional; Liège; Namur; Hainault; Flandre Occidentale; Flandre Orientale; Anvers; et Limbourg; telles qu'elles ont fait partie du Royaume des Pays Bas constitué en 1815, à l'exception des districts de la province de Limbourg désignés dans l'Article IV. ¶ Le territoire Belge comprendra, en outre, la partie du Grand Duché de Luxembourg indiquée dans l'Article II.

Art. VII. — La Belgique, dans les limites indiquées aux Articles I, II, et IV, formera un Etat indépendant et perpétuellement neutre. Elle sera tenue d'observer cette même neutralité envers tous les autres Etats. *)

Belgien, 19. April 1839.

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No. 4069.

GROSSBRITANNIEN. Botschafter in Paris an den Min. d. Ausw. Anerkennung der Neutralität Belgiens Seitens Frankreichs.

Paris, July 15, 1870.

My Lord, In the course of the conversation I had this afternoon with the Duc de Gramont, after his declaration to the Chambers, Belgium was mentioned. M. de Gramont told me that he was glad to have the opportunity of telling me that he had just assured the Belgian Minister

*) Der aufgehobene Vertrag zwischen den Grossmächten und Belgien vom 15. November 1831 enthielt einen mit dem oben mitgetheilten wörtlich gleichlautenden Art. VII. und ausserdem einen (in einen Vertrag zwischen den Niederlanden und Belgien nicht gehörigen) Art. XXV. in folgender Fassung: ,,Les Cours de la Grande Bretagne, d'Autriche, de France, de Prusse, et de Russie, garantissent à Sa Majesté le Roi des Belges l'exécution de tous les Articles qui précèdent." Den Vertrag vom II. Mai 1867, betreffend die Neutralität Luxemburgs, siehe Bd. XIII. No. 2743.

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