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de Lesseux, Muller, Nègre, Régimbeau, Reynaud, Roger, Salicetti, Vantroys. Pour 1919 MM. Alteirac, Bernard (Cl.), de la Boullaye, Bresson, Breton (L.), Brunier, Chatelain, Dhombres, Druhen, Gallois, Garreau, Gouilly, Guinier, Ingold, Ladam (0.), de Lesseux, Le Levreur, Mareschal de Bièvre, Moutte, Muller, Nègre, Régimbeau, Reynaud, Roger, Salicetti, Vantroys. Pour 1920 MM. Bailly-Sallins, Bernard (Cl.), Guinier, Ladam (0.), Laurent (V.), Muller, Nègre, Roger, Salicetti.

Pour 1921 MM. Bernard (Cl.), Guinier, Salicetti.

Le Trésorier a en outre encaissé le versement de 200 francs effectué par M. Comte, qui devient fondateur.

Les Sociétaires qui n'ont pas encore versé leurs cotisations annuelles pour les années antérieures à 1920 sont priés de vouloir bien en adresser le mortant à M. Brochart, Trésorier de la Société, au Siège Social, 78, rue de Varenne, à Paris (VIIe).

Le Trésorier rappelle que la qualité de fondateur s'acquiert moyennant un versement de 200 francs et que les sociétaires qui deviennent fondateurs n'ont plus à payer de cotisation annuelle.

Poitiers.

Le Directeur-Gérant : R. STEINHEIL.

Imprimere MARC TEXIER, 7, rue Victor-Hugo, 7.

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REVUE DES EAUX ET FORÊTS, 5, rue des Beaux-Arts, PARIS (VI®)

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ANNUAIRE

DES

EAUX ET FORÊTS

1919

58me ANNÉE

Contenant le tableau complet, au 1er juin 1919, du personnel de l'administration des Eaux et Forêts.

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L'ÉVOLUTION FORESTIÈRE

A PROPOS DE LA RÉORGANISATION INTÉRIEURE DU SERVICE

DES EAUX ET FORÊTS

Que nous soient permises ces quelques observations, au moment où la réorganisation intérieure du service forestier de la métropole, après de nombreuses discussions, se concrétise en projets nets qui s'élaborent actuellement dans les conservations et recevront bientôt l'homologation officielle.

On a adopté comme base et il faut, à notre avis, s'en féliciter-la suppression des cantonnements actuels et le groupement des agents subalternes ou auxiliaires (peu importe le terme) auprès de l'inspecteur, véritable chef de gestion. Des systèmes en présence c'était le meilleur assurément et celui qui, sans être parfait, réunit le maximum d'avantages et le minimum d'inconvénients: surtout si, comme cela a lieu, on ne l'applique pas avec une uniformité rigoureuse et si on lui fait subir, dans certains cas,des exceptions judicieuses commandées par des circonstances locales. Ce système doit admettre notamment à côté de l'inspection à plusieurs auxiliaires, règle générale, l'exception de la chefferie gérée par un seul agent, Inspecteur, ou Inspecteur adjoint.

Le but de cette réorganisation doit être de mieux adapter le personnel et sa répartition à la fonction qu'il doit remplir en faisant toutes les économies possibles.

Nous voudrions, dans les quelques lignes qui vont suivre, appeler l'attention sur la part qu'il convient de faire, à ce propos, à certaines parties de cette fonction du forestier, parties trop ignorées ou négligées jusqu'ici, même et surtout par beaucoup de chefs de service.

La mission du forestier n'est plus, ne doit plus être limitée, d'une part, à la gestion de la forêt domaniale et de la forêt communale soumise, d'autre part, à la surveillance plus ou moins ingrate et sans attraits de la pêche fluviale. Cette mission comporte en outre le développement et le perfectionnement de la sylviculture et des reboisements chez les particuliers et les communes ; la connaissance, approximative au moins, des ressources en matériel ligneux des forêts non soumises au régime forestier; celle du commerce des bois; et en même temps le développement et l'encouragement de la pisciculture, de la mise en valeur des eaux comme de la mise en valeur des bois et landes. Il ne faut plus de forestiers qui refusent de visiter une forêt particu

(59. ANNLE).

1er MARS 1920.

III.

- 5

lière et de donner conseil à un propriétaire embarrassé, « parce que cela n'est pas de leur service » ; plus de forestiers qui se reconnaissent commissionnés pour élever des arbres, mais déclarent n'avoir pas à savoir comment on doit les débiter et comment on utilise les marchandises qu'ils fournissent.

Il faut, au contraire, que le forestier, tout en étant le gérant, d'une compétence incontestée, du domaine domanial et communal à lui confié, soit en même temps le conseiller et l'éducateur du public dans les choses forestières, surtout du public intéressé des propriétaires et régisseurs de bois et d'eaux, conseiller averti de tout ce qui touche à sa science et à sa profession. Il faut qu'il soit en quelque sorte le « professeur de sylviculture et de pisciculture » à côté du professeur d'agriculture et en relation constante avec lui, l'un et l'autre s'aidant et se complétant mutuellement.

Peut-être y a-t-il là une évolution à accomplir pour le corps forestier, bien que sur bien des points elle soit déjà commencée et que, somme toute, la question ne soit pas absolument nouvelle.

Cette évolution est nécessaire.

Les besoins que l'on a eus à plusieurs reprises, il y a quelques années, de statistiques forestières sérieuses ont montré de quelle nécessité devenait pour les forestiers la connaissance de toutes les forêts de leur circonscription, forêts des particuliers comprises, et de la production de ces forêts. Cette nécessité s'est affirmée encore plus impérieuse pendant la guerre qui vient de finir. Alors que l'on était à la recherche de bois de toutes sortes, l'on a pu apprécier combien il eût fallu que tous les forestiers connussent tous les bois particuliers de leur région et de quelle utilité énorme eussent été, pour les Centres de Bois par exemple, les renseignements que les agents forestiers auraient dû pouvoir fournir sur toutes les forêts, les scieries, les exploitations et la production ligneuse de leur circonscription. (Cf. in Revue des Eaux et Forêts, 1918, p. 169, l'article de M. A. Arnould sur la Production des forêts en France en 1918, et, même Revue, 1916, p. 110, l'article de M. de Lesseux.)

Les besoins en bois d'oeuvre, la demande des bois de frêne, érable, orme, robinier, noyer, s'ajoutant à celle du chêne, la préférence et l'extension à donner à la futaie sur les autres modes de traitement, démontrent la nécessité d'orienter la sylviculture des particuliers vers la production des bois utiles. La crise du charbon, qui fait ressortir combien nous sommes en retard en France pour l'utilisation de nos ressources hydro-électriques, combien nous avons à faire pour utiliser

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