Histoire du consulat et de l'empire, faisant suite à l'Histoire de la Révolution française. [With] Atlas, Volume 19

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Paulin, libraire-éditeur, 1861
 

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Popular passages

Page 77 - Soldats! venez vous ranger sous les drapeaux de votre chef. Son existence ne se compose que de la vôtre ; ses droits ne sont que ceux du peuple et les vôtres ; son intérêt , son honneur, sa gloire , ne sont autres que votre intérêt , votre honneur et votre gloire.
Page 76 - Arrachez ces couleurs que la nation a proscrites, et qui, pendant vingt-cinq ans, servirent de ralliement à tous les ennemis de la France. Arborez cette cocarde tricolore : vous la portiez dans nos grandes journées ! Nous devons oublier que nous avons été les maîtres des nations, mais nous ne devons pas souffrir qu'aucune se mêle de nos affaires.
Page 532 - Empereur, consul , soldat, je tiens tout du peuple. Dans la prospérité, dans l'adversité, sur le champ de bataille, au conseil, sur le trône, dans l'exil , la France a été l'objet unique et constant de mes pensées et de mes actions.
Page 74 - Franche-Comté et de la Bourgogne, et la position que j'avais prise sur les derrières de l'armée ennemie en la séparant de ses magasins, de ses parcs de réserve, de ses convois et de tous ses équipages, l'avaient placée dans une situation désespérée. Les Français ne furent jamais sur le point d'être plus puissants, et l'élite de l'armée ennemie était perdue sans ressource ; elle eût trouvé son tombeau dans ces vastes contrées qu'elle avait si impitoyablement saccagées, lorsque la...
Page 558 - Constitutions sont éparses : une de nos plus importantes occupations sera de les réunir dans un seul cadre , et de les coordonner 'dans une seule pensée. Ce travail'recommandera.
Page 534 - Dites-leur que les rois étrangers que j'ai élevés sur le trône, ou qui me doivent la conservation de leur couronne ; qui tous, au temps de ma prospérité, ont brigué mon alliance et la protection du peuple français, dirigent aujourd'hui leurs coups contre ma personne.
Page 560 - L'armée et moi nous ferons notre devoir. Vous, Pairs et Représentants, donnez à la nation l'exemple de la confiance, de l'énergie et du patriotisme, et, comme le Sénat du grand peuple de l'antiquité, soyez décidés à mourir plutôt que de survivre au déshonneur et à la dégradation de la France.
Page 365 - Soldats de la Garde Nationale de Paris, je suis bien aise de vous voir. Je vous ai formés il ya quinze mois, pour le maintien de la tranquillité publique dans la capitale, et pour sa sûreté. Vous avez rempli mon attente. Vous avez versé votre sang pour la défense de Paris ; et si des troupes ennemies sont entrées dans vos murs, la faute n'en est pas à vous, mais à la trahison, et surtout à la fatalité qui s'est attachée à nos affaires dans ces malheureuses circonstances. " Le trône...
Page 192 - Je ne crains donc rien pour moi ; mais je crains pour la France ! Celui qui vient allumer parmi nous les torches de la guerre civile y apporte aussi le fléau de la guerre étrangère...
Page 531 - Sire, rien n'est impossible, rien ne sera épargné pour nous assurer l'honneur et l'indépendance, ces biens plus chers que la vie. Tout sera tenté, tout sera exécuté pour repousser un joug ignominieux. Nous le disons aux nations: puissent leurs chefs nous entendre! s'ils acceptent vos offres de paix,- le peuple Français attendra de votre administration forte, libérale, paternelle, des motifs de se consoler des sacrifices que lui...

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