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LES VOIES

ROMAINES

EN LIMOUSIN (9)

TROISIÈME PARTIE

Voies secondaires ou commerciales

3. Voie de Limoges à Poitiers. Direction. Particularités. que probable de l'abandon partiel ou total de la voie.

4. Voie de Limoges à Néris, par Bourganeuf, Ahun et Evaux. que probable de l'abandon partiel ou total de la voie.

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5. Voie de Limoges à Saintes, par Chassenon et Sainte-Sévère. 6. Voie de Limoges à Angoulême, par Chassenon et Saint-Quentin. 7. Voie d'Argenton à Bordeaux, par Saint-Benoit-du-Sault, Confolens, Aunay et Saintes.

8. Voie de Périgueux à Poitiers, par Nontron, Chassenon et Char

roux.

9. Voie de Périgueux à Clermont, par Tintignac et Ussel.

Les voies secondaires, tramites, étaient des routes moins importantes que les voies principales ou stratégiques. Elles ne figurent pas sur la Table de Peutinger; mais on a vu plus haut que la forme de ce document s'opposait à l'insertion de toutes les voies existantes au moment de sa rédaction.

Construites postérieurement aux voies principales, mais à des époques qu'il est difficile de déterminer, on ne peut leur assigner comme date celle des empereurs dont les noms figurent sur leurs milliaires, parce que ces noms indiquent le plus souvent les réparateurs des voies et non leurs constructeurs.

Les voies secondaires desservaient les portions du territoire dépourvues de voies principales ou suivaient un tracé plus direct que celui des voies stratégiques.

Nous aurons l'occasion de montrer que c'est pour raccourcir la distance entre Limoges, Prætorium et Ahun, que furent construits, sur la voie principale de Lyon à Saintes, 1° le tronçon passant par Sauviat, Bourganeuf, Pontarion; 2o le tronçon de Chassenon à

(1) Voy. la 1re partie, t. LV, p. 713; la 2e partie, t. LVI, p. 235.

Saintes, par Saint-Cybardeaux et Sainte-Sévère, afin d'éviter le coude par Charmé et Aunay.

Dans le département de la Vienne, où les voies romaines ont fait l'objet d'une savante et importante étude de M. de Longuemar (1), on est surpris de leur nombre, et on se demande si cet auteur n'a pas confondu des chemins du moyen âge avec les voies romaines. On sait que beaucoup de voies ouvertes du VIe au XIIIe siècles étaient pavées et que dans certaines régions on désignait ces voies sous le nom de chemin de Brunehaut.

Aucun document écrit ne permettant de contrôler les recherches sur les voies secondaires, on doit, comme le dit Desjardin (2), se montrer très sévère avant d'inscrire une ancienne voie comme romaine. La découverte d'une portion pavée n'est pas suffisante pour indiquer que la voie remonte à l'époque gallo-romaine, il faut s'entourer d'autres preuves, que nous avons énumérées d'autre part.

Cependant, si dans une province voisine une voie romaine a été bien constatée, tout porte à croire que son prolongement chez nous s'impose. Tel est le cas de la voie de Limoges à Poitiers, dont les traces sont peu nombreuses sur le territoire des Lémovices, mais sont très apparentes chez les Pictons.

Nous ne comprenons parmi les voies secondaires que celles sur lesquelles les preuves de leur origine sont concluantes. Nous ferons remarquer que ces voies mettent en communication des villes dont l'existence à l'époque romaine est certaine.

Pour déterminer la direction de ces voies, lorsque nous n'avons pu nous rendre sur les lieux, nous avons raccordé entre eux les points où leur passage a été signalé par des auteurs recommandables.

En dehors des voies secondaires, il existait, comme de nos jours, une foule de chemins de moindre importance, non construits peutêtre, qui reliaient entre elles soit les différentes agglomérations, soit les voies plus importantes. A défaut de preuves établissant leur existence à l'époque gallo-romaine, nous avons préféré les classer dans les voies probables ou ne pas en parler.

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3. De Limoges à Poitiers, par l'Isle-Jourdain

Nous plaçons en tête des voies secondaires celle de Limoges à Poitiers, en raison des relations très suivies qui existaient entre

(1) LE TOUZE DE LONGUEMAR, Recherches archéologiques sur le pays des anciens Pictons.

(2) DESJARDIN, Géographie de la Gaule romaine, t. IV, p. 229 et ss.

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