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Conclusions

Les voies romaines qui rayonnèrent autour de la Cité des Lémovices ont été étudiées par des archéologues de la Charente, du Poitou, du Berry et du Bourbonnais. Plusieurs ont fait pénétrer chez nous des voies dont nous n'avons trouvé aucune trace ou qui remontent seulement au moyen âge. Il a pu exister des chemins dans les directions indiquées par eux, mais non des voies construites à l'époque romaine.

C'est ainsi que Michon décrit une voie d'Angoulême à Limoges, passant à Chassenon, Saint-Junien et de ce point suivait à peu près le même tracé que la route nationale actuelle. Or, la ville de Saint-Junien n'a pris naissance qu'au moment où ce saint vivait, au VII siècle. On a découvert quelques portions de voie pavée à La Bouteille et à La Chapelle-Blanche; mais ces tronçons paraissent appartenir à une voie du moyen âge (1).

M. de Longuemar fait aboutir trois voies partant de Poitiers au Dorat, qui est aussi une ville du moyen âge; c'est peut-être beaucoup et d'après lui, une quatrième voie, de Poitiers à Breith, pénètre sur notre territoire par Azat-le-Ris. Il est possible que ces voies aient laissé des traces dans le Poitou; mais on ne les a pas retrouvées chez nous. Nous mentionnons cependant la dernière dans les voies probables en raison de l'existence d'une ancienne route du moyen âge qui reliait Poitiers à la Marche. C'est aujourd'hui la route nationale n° 142.

M. Chenon, du Cher, et M. le docteur de Beaufort, ont placé Prætorium à Bridiers et y ont fait aboutir une voie partant de Chateaumeillant. Nous l'avons inscrite dans les voies probables en faisant toutes réserves, parce qu'on n'en pas trouvé de traces dans la Creuse.

Il faut reconnaître qu'il existait un courant de ce point vers le Berry, dont on retrouve la trace dans la route nationale n° 151 bis d'Angoulême à Nevers par La Souterraine et Dun-le-Palleteau, Aigurande, La Châtre, etc.

Dans son Répertoire archéologique de la Haute-Vienne (2), Grignard prétend avoir trouvé des traces d'une voie de Bellac à Aubusson passant par Rancon, Châteauponsac, Folles, Fromental.

(1) Cet auteur pense que c'est par erreur que l'abbé Nadaud, indique une voie de Limoges à Saint-Jean-d'Angély par Chassenon. (2) Manuscrit, aux Archives de la Haute-Vienne.

Bellac et Aubusson n'existaient pas encore à l'époque galloromaine. Il aura pris pour une voie un vieux chemin du moyen âge.

Comme on a pu le voir, Limoges, centre et capitale de la Cité des Lémovices, était desservie, à l'époque gallo-romaine, par des voies qui la mettait en communication avec tous les grands centres envi

ronnants.

Du côté de l'est, elle était reliée à Lyon, première capitale de la Gaule, par la première des voies construites dans le pays, celle de Lyon à Saintes' par Aunay.

Vers le sud-ouest, la continuation de la même voie la reliait à la mer par Bordeaux.

Peu de temps après la construction de cette première grande voie, Limoges fut traversée par la voie qui faisait communiquer les capitales des deux Aquitaines, Bourges, au nord-est, Bordeaux, au sud-ouest.

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celle de

celle de

D'autres grandes voies sillonnaient le pays; celle de Limoges à Poitiers, qui rattachait les Lémovices à la Bretagne; Limoges à Nėris qui pénétrait chez les Bituriges; Prætorium à Poitiers, desservait le nord-ouest de la Cité des Lémovices; comme celle de Périgueux à Clermont en desservait le sud-est.

Si on ajoute à ces voies principales les nombreuses voies secondaires et les chemins de moindre importance qui, se détachant des voies principales, faisaient communiquer entre elles toutes les petites agglomérations, on reconnaîtra que cette partie du territoire était relativement bien desservie pendant la domination romaine.

Si l'on observe les grandes voies de communication de la fin du XVIII siècle, on est tout surpris de voir que le courant des communications est à peu près le même qu'il y a dix-huit siècles.

Les routes nationales partant de Limoges, qui ont remplacé les grandes voies romaines, ont une direction sensiblement semblable. Ce qui paraît indiquer que si certaines stations romaines ont disparu de nos jours ou ne subsistent que comme chef-lieu de commune ou comme hameau, tous les grands centres de l'époque romaine ont continué à attirer vers eux la circulation. Ces routes se sont prolongées par la suite pour desservir des villes créées au moyen âge, telles que Bellac, Saint-Junien, Guéret, Aubusson, La Souterraine, Tulle, Argentat, Beaulieu, Uzerche, ou qui ont pris un plus grand développement comme Angoulême.

Vers le Nord, Limoges possédait la voie de Bourges par Argenton; il a maintenant la route nationale n° 20, de Paris à Bordeaux,

construite un peu plus à l'Ouest, mais qui lui est parallèle. Cette route se prolonge au Sud en prenant la place d'une voie secondaire. De cette dernière se détache aujourd'hui, à Uzerche, la route nationale n° 120 de Rodez à Limoges.

Vers le Sud-Ouest, la voie de Limoges à Bordeaux par Périgueux est remplacée par la route nationale n° 21, de Paris à Barèges, qui a un tracé différent au départ de Limoges, mais avec laquelle elle se confond à partir de La Coquille.

Vers l'Ouest, la voie de Limoges à Poitiers est remplacée par la route nationale n° 147, de Limoges à Saumur, qui n'a plus le même tracé jusqu'à Poitiers; mais qui suit une direction parallèle au nord de la première.

Dans la même direction, mais plus au Nord, la voie de Limoges a Saintes est remplacée par la route nationale n° 141, de Clermont à Saintes, qu'elle suit parallèlement jusqu'à la hauteur de SaintJunien, avec un tracé différent, pour prendre ensuite la direction d'Angoulême.

Dans la direction de l'Est, la voie de Limoges à Clermont est remplacée par la route nationale n° 141, de Clermont à Saintes, qui, avec un tracé différent sur quelques parties de son parcours, est parallèle à la première (d'Aubusson à Clermont). Dans la partie entre Limoges et Pontarion, cette route se confond avec la voie de Limoges à Néris.

Parmi les autres routes nationales qui traversent la province limousine sans passer par Limoges et qui ont remplacé les anciennes voies romaines, sinon en totalité, du moins sur une partie de leur parcours, nous pouvons citer les suivantes :

La voie secondaire de Bordeaux à Argenton par Saintes, Confolens, Saint-Benoît-du-Sault, remplacée de nos jours, entre Confolens et Aigurande (Indre), par la route nationale n° 151 bis, d'Angoulême à Nevers.

La voie secondaire de Périgueux à Clermont est remplacée de nos jours par la route nationale n° 89, de Lyon à Bordeaux par Larche, Brive, Tulle, Ussel et Eygurande.

La voie probable de Tintignac à Bourganeuf s'est prolongée au Nord et au Sud pour former aujourd'hui la route nationale n° 140, de Figeac à Montargis, entrant dans le Limousin par Altillac, Beaulieu (Corrèze) et en sortant près de Nouziers (Creuse), en passant par Tulle, Eymoutiers, Bourganeuf et Guéret, traversant ainsi de part en part les trois départements limousins.

La voie probable de Breith à Poitiers s'est prolongée de La Souterraine à Aubusson pour former la route nationale n° 142, de Clermont à Poitiers, remplaçant une voie qui a laissé peu de

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