Page images
PDF
EPUB

par mes predecesseurs a lad. baronnie le lieu et villaige du Chastanioulx, en la paroisse de Royere avec toutes ses appartenances et deppendances tenant es lieux dAuchieze, Ouzou, Villegouleys, Fafreys et Chamboux. Pour raison dicelluy avoir droict, possession et saisine prendre, lever et percepvoir chacun an argent livres quatre, seigle quarante sestiers, deux poulailles de cens, rente feodalle fontiere, taille et guest a chacun des quatre cas eux advenant avec la directe fondalité dicelluy dict lieu. Plus sur le tenement et villaige dAuchieze en lad. parroisse de Royère avec toutes ses appartenances, deppendances tenant ès lieux du Chastanioulx, Chassy, Vaulx, Villecros et Chamboux. Et pour raison dicelluy avoir droict, possession et saisine et lever et prendre quarante cinq sols ung, sestier froment, vingt sestiers seigle quatre sestiers avoyne, deux poulailles de cens rente feodalle chacun an taille et guest a chacnn des quatre cas advenant avec la directe fondalité dicelluy dict lieu. Les dessus dicts debvoirs portables en ma maison du Bosbey, paroisse et justice de la ville et baronnie de Peyrat. Lesdicts grains a la mesure de lad. ville et baronnie. Lequel denombrement et declaration je bailhe sous reserve daugmenter et diminuer pour telles raisons. En tesmoingt de ce ay signé et faict signer les presentes aux notaires soubs signés a Nede, le segond de juin mil six cent quatorze.

Signé F. de Chasteauneuf, Panet, notaire royal hereditaire, a la requeste dud. sieur du Chaslard. Par mand1 de mond seigneur: Dandallès, nore preur fiscal de la bar. de la Villeneufve-au-Comte.

(Archives du château de Villemonteix).

PROCÈS-VERBAUX DES SÉANCES

SÉANCE DU 29 JANVIER 1907

Présidence de M. C. Jouhanneaud, vice-président

Sont présents MM. d'Abzac, Barny, Aubert Berger, Blancher, Boulaud, Collet, Courtot. Delage, Grenier, Laguérenne, Leroux, Mazeau, abbé Pénicaud, Ruchaud, Wottling.

Le secrétaire donne lecture du procès-verbal de la précédente séance, qui est adopté sans observations.

Il est procédé au vote sur l'admission :

1° De M. Spitz, employé au Crédit lyonnais, à Paris, présenté par MM. Collet et Leroux;

2o De M. Précigou, conducteur principal des ponts et chaussées en retraite à Rochechouart, présenté par MM. Fournié et Ducourtieux.

Ils sont l'un et l'autre élus sociétaires.

Le Président donne connaissance d'une communication du ministère de l'Instruction publique annonçant l'ouverture du 45° Congrès des Sociétés savantes, qui se tiendra à Montpellier le 2 avril 1907. Des billets seront délivrés à prix réduits aux membres de la Société qui voudront s'y rendre. Ils devront envoyer leurs noms, avant le 1 mars, au secrétaire général. MM. Jouhanneaud, Berger et Pénicaut se sont déjà fait inscrire.

Le Président, en l'absence du trésorier empêché et excusé, donne le compte rendu de la situation financière de l'année précédente.

[blocks in formation]
[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small]

Sur les fonds de la souscription au monument de Louis Guibert il a été versé, à valoir sur les dépenses, une somme de 1.000 fr. La situation financière au 31 décembre dernier s'établit ainsi : Fonds restant de la souscription Guibert ... Fonds généraux sans affectation

TOTAL..

2.858 >>>>

3.185 13

6.043 13

Après quelques observations et explications données par le président, le compte administratif de l'année écoulée est approuvė. Conformément aux statuts et sur la proposition faite par le président au nom du bureau et du conseil d'administration, la Société arrête le budget, pour l'année 1907, à la somme de 3.000 francs pour les recettes et 2.950 francs pour les dépenses.

Sur la proposition d'un de ses membres, elle vote des remerciements à M. Touyéras, son trésorier, qui a fait part de son désir de ċesser ses fonctions en raison de son état de santé.

Le Secrétaire général fait l'énumération des publications qui ont été adressées à la Société depuis la dernière réunion

Promenade en Egypte, par M. de Lavillatte (Paris, imprimerie Chaix, 1904). C'est la relation d'un voyage, dont l'auteur fait hommage à la Société ;

La chapelle des Barnabé à Périgueux, par M. A. Dujarric-Descombes. Etude historique sur une chapelle fondée au XV° siècle par Arnaud de Barnabé ;

Discours à la félibrée de Bergerac, prononcé le 1er juillet 1906, par le même auteur;

Journal des savants, publié sous les auspices de l'Institut de France, numéro de décembre 1906, contenant un article d'un haut

intérêt, de M. Antoine Thomas, sur « Jacques d'Armagnac, bibliophile ». On n'ignore pas le cadeau royal qu'a reçu notre Bibliothèque nationale le tome II de la traduction française des Antiquités et de la Guerre des Juifs, de Josèphe, dans lequel on a pu réintégrer la plupart des miniatures de Jehan Fouquet, qui en avaient été frauduleusement soustraites. Le don de cet ouvrage a reconstitué une œuvre remarquable en venant rejoindre le tome I sur les rayons du département des manuscrits. Ce manuscrit fut la propriété de Jacques d'Armagnac, duc de Nemours, comte de la Marche. L'auteur donne dans sa notice de précieux détails sur les copistes, enlumineurs ou auteurs de l'entourage de Jacques d'Armagnac et sur les volumes possédés par ce dernier;

Revue d'Auvergne, numéro de novembre-décembre 1906, avec un article de M. V. Thomas : « La Creuse industrielle »;

Annuaire, édité par M. Dumont pour l'année 1907. Il contient des renseignements détaillés sur Limoges et les principales communes du département;

Lemouzi, numéro de janvier 1907, contenant plusieurs articles concernant la région, notamment : « Le Théâtre de Tulle en 1844 », par J.-B. Lavialle; « Le plateau de Millevaches », par M. Valéry;

Pierre Magne, par Edouard Decoux-Lagoutte. L'auteur retrace la physionomie d'un des plus illustres enfants de Périgueux, sénateur et membre du conseil privé sous le second Empire.

M. Leroux, secrétaire général, pose une question relative à une maison de la rue du Consulat no 31, faisant jadis saillie sur la rue et mise à l'alignement. Cette maison a-t-elle été, à un moment quelconque, comme on l'a prétendu, le siège du consulat?

Il existe également, sur la place de la Cité, une maison que l'on appelle « maison des échevins ». Qu'y a-t-il de fondé dans ces dénominations?

M. d'Abzac a relevé, dans le détail d'une vente à l'hôtel Drouot, en janvier 1907, une assiette en émail de Limoges, par Pierre Raymond, représentant Vénus et Cupidon. Cette assiette a été vendue 1,000 francs.

M. d'Abzac communique ensuite une étude sur les puits galloromains à propos de la nécropole découverte à proximité de SaintJean-Ligoure. Ces puits funéraires, dont l'auteur fait la description et donne les mesures moyennes, contiennent à la base une terre pétrie de parcelles d'un charbon onctueux au toucher, qui doit provenir de la décomposition des ossements calcinés. On y a trouvé des poteries grossières. D'après l'auteur, la nécropole de Saint-Jean-Ligoure ne provient pas d'une population sédentaire, mais plutôt de décès survenus parmi des nomades ou peut-être les.

victimes d'un combat quelconque. Dans de nombreuses fouilles pratiquées par la Société des Amis des sciences et arts de Rochechouart, à Chassenon et dans les environs, on n'a pas découvert de fosses sépulcrales, tandis qu'au contraire de nombreux puits de toutes dimensions ont été mis au jour. Les plus remarquables sont les puits creusés dans la brèche porphyritique qui forme les soussols de Chassenon. Les plus profonds peuvent être classés parmi les puits funéraires; ceux de profondeur moyenne, parmi les puits rituels. D'autres puits servaient à recueillir les eaux inutiles et ménagères, et d'autres étaient destinés à fournir l'eau potable à la ville.

M. Courtot présente un numéro de l'Illustration, journal universel, portant la date du samedi 16 décembre 1843. Ce numéro contient un article qui prouve que dès longtemps on a pratiqué, sous quelque forme, l'escroquerie « au trésor caché » : un ancien officier sans fortune offre de vendre les ruines du château de La Perrière, sur les bords de la Brame, près du Dorat. Ce château, au XVI° siècle, appartenait au connétable de Bourbon, qui y faisait battre monnaie. L'annonce poursuit en faisant savoir qu'il y a sous les ruines de vastes souterrains dans lesquels le prince avait déposé d'immenses trésors (pour plus de 80 millions), contenus dans des tonnes qui furent aperçues il y a plus de cent vingt-cinq ans, par l'effet du hasard, à travers une énorme grille de fer, laquelle ne put être enlevée parce que la mauvaise qualité de l'air empêcha de conserver la lumière. Le propriétaire n'étant pas assez riche pour faire les fouilles, offre de vendre le fonds moyennant 50.000 fr. S'adresser à M. Lesterp, notaire à Darnac.

Il est donné communication d'un travail de M. René Fage qui a réuni quelques lettres tirées des mémoires de Bachaumont et relatives aux travaux d'édilité de la ville de Limoges en 1782. Elles se rapportent notamment à la fontaine Dauphine, à cette place ellemême, et aux travaux exécutés sous l'administration de M. d'Aine à Limoges.

M. Franck Delage signale la présence aux Archives départementales de documents inédits qui sont particulièrement intéressants pour l'histoire des confréries de Limoges. Parmi ces documents, nous retiendrons notamment ceux qui concernent la confrérie de Notre-Dame de La Courtine, transférée dans le monastère de Saint-Martial quand la chapelle de La Courtine fut démolie pour l'ouverture des rues de la Courtine et Porte-Tourny; puis des documents relatifs aux âmiers de Saint-Michel, engagés dans un important conflit avec les fabriciens de l'église, qui prétendaient s'arroger la gestion des fonds de la confrérie (1760). D'autres pièces

« PreviousContinue »