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per esserne da noi medesimi data in avvenire la cura spirituale ad altri vescovi.

Ben conosciamo quanto all' amoroso cuor vostro sarà per dispiacere l'abbandonare quella porzione del vostro gregge, che avete avuta sempre carissima, e per la di cui salute avete continuamente impiegate infinite cure, e pensieri. Ma quantò più sarà ciò sensibile al vostro animo, e quanto più volentieri lo eseguirete, tanto maggiormente sarà accetto a Dio,e tanto maggiore compenso dovrete aspettare.

Vi servirà certamente di stimolo, ven. fratelli, l'illustre esempio di vari altri vescovi, i quali scordandosi quasi delle proprie loro persone, dopo avere sofferti innumerabili travagli, non hanno avuta la menoma difficoltà di spogliarsi interamente, e liberamente dimettere le loro chiese, in vista soltanto dell' oggetto interessantissimo della conservazione dell' unità di S. Chiesa, e della ripristinazione del libero esercizio del culto della cattolica religione.

La opinione, che sempre abbiamo avuto della religione e virtù non meno vostra, che dei vostri insigni Capitoli, non ci fa punto dubitare, che ciascuno non sia per uniformarsi prontamente con ogni docilità a queste nostre esortazioni e preghiere, di modo che fin d'adesso ci rallegriamo, che ne conseguirete quella immortal gloria derivante di natura sua da un atto sì virtuoso, il quale farà senza meno tacere le bugiarde lingue de' maledici, che inventano calunnie di fasto, di superbia, e d'interesse ne' ministri del santuario.

Quantunque però siamo certi della pronta vostra rassegnazione nell' eseguire questi nostri consigli, nulladimeno per la circostanza dei tempi siamo, o ven. fratelli, nella necessità di notificarvi essere assolutamente indispensabile, che oltre al dare subito un autentico documento della ricevuta di queste nostre lettere a chi ve le avrà esibite, dovrete, nel termine almeno di dieci giorni, consegnare altresì la risposta in iscritto, contenente l'espresso consenso vostro, e dei vostri Capitoli, alla spontanea libera cessione di tutte quelle parti delle vostre chiese e diocesi, che attualmente si trovano soggette al governo francese. Vi avvertiamo ad un tempo esigersi dalle anzidette gravi cagioni, che tali risposte, e consensi vostri e dei vostri Capitoli siano assoluti, non dilatori nè condizionati, cosicchè se nel mento

vato termine di dieci giorni o non avrete consegnati gli assoluti consensi, o gli avrete dati con qualche condizione, o avrete risposto in termini dilatori, ci trovaressimo forzati a considerare voi, e i vostri Capitoli, come se ricusaste di prestarvi alle nostre domande. Questo peraltro speriamo, che non sarà mai per accadere, massime chè nel presente stato delle cose non potete voi, ven. fratelli, ignorare gli efficaci desideri della podestà secolare, e non potete insieme ricusarvi dal contribuire alla conciliazione della pace della Chiesa, e alla conservazione della religione cattolica. E ci lusinghiamo all' incontro, che voi medesimi, coi vostri illustri Capitoli, ci darete tutta la mano per ottenere tutto quel bene, a cui sono dirette le nostre mire non potendo specialmente isfuggire alla vostra saviezza, che in caso di renuenza saressimo, nostro malgrado, costretti ad usare di ogni mezzo, che abbisognasse a togliere qualsisia impedimento per conseguire un bene di tanta importanza.

Giudichiamo che voi, o ven. fratelli, siate così persuasi della nostra benevolenza, ed impegno che abbiamo sempre nudrito per voi, e per le vostre chiese, e Capitoli, da non esservi bisogno, che vi accenniamo con molte parole, niente esser stato tralasciato da noi per procurare di risparmiarvi simili amarezze; ma che le circostanze dei tempi, a cui siamo stati obbligati di rassegnarci, nel rendere inutili tutti i nostri sforzi, ci hanno insieme reso manifesta la necessità delle accennate vostre cessioni. E stimaressimo di fare ingiuria alla religione, e virtù vostra, e dei vostri Capitoli, se sospettassimo, che alcuno fosse per preferire la conservazione de' suoi diritti all' utilità della Chiesa e dei cattolici.

Non dubitando pertanto, che colla conosciuta saviezza voi, unitamente ai vostri Capitoli, provvederete senz' indugio nella sovraccennata forma al bene della Chiesa, e al vantaggio spirituale de' fedeli, pregando il Signore Iddio, che confermi la virtù vostra, vi compartiamo, in pegno della nostra amantissima benevolenza, l'apostolica benedizione.

Datum etc., die 15 augusti 1801, Pontificatus etc.

(Arch. du Vatican, App., vol. 25.)

(T. III, p. 421.)

739 bis

Consalvi à Caleppi.

Roma, 16 agosto 1801.

Il corriere Livio, che porta a Parigi la ratifica, le recherà questa lettera. Appena ho il tempo di accusarglielo e darlene la nuova. La prego delle accluse. Io posso assicurarla che in questi giorni non ho avuto tempo nè di mangiare, nè di dormire. Oh! che vita è questa! Ma il peggio sono le angustie. Con la posta le scriverò con comodo sù questo grande affare: adesso è impossibilissimo. Mgor mio, mi voglia bene. Le scriverò per la posta anche sù di lei. Resto, in sommissima fretta, suo amico vero.

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L'an de Jésus-Christ 1801, 21 du mois d'août, dans une réunion où se sont rencontrés les RR. évêques de Blois, d'Amiens, de Saint-Claude, de Rennes, de Besançon, de Bordeaux, de Bourges, de Rouen, de Clermont, de Grenoble, d'Agen, de Tarbes, de Rodez et de Troyes, plusieurs évêques ont rendu compte du vœu émis par leurs métropoles respectives sur la marche à suivre dans les circonstances. Toutes désiraient l'établissement d'un bureau central, chargé de correspondre avec les diverses métropoles, de prescrire, de distribuer et d'adopter définitivement la rédaction des écrits qui lui paraîtraient urgents. Partagées de sentiment sur la composition de ce bureau, les unes souhaitaient que les RR. évêques de Blois et d'Amiens, nommés par le Concile pour former la commission intermédiaire, s'adjoignissent eux-mêmes quelques évêques, en nombre qu'ils jugeraient convenable; les autres étaient d'avis que le choix des membres fût laissé aux métropoles, dont ils seraient les représentants. La discussion s'étant engagée sur cette matière, il a été arrêté qu'aux RR. évêques de Blois et d'Amiens seraient associés six évêques, dont un serait choisi par les métropoles de Paris et de Reims réunies, un par les métropoles de Lyon et d'Aix, un par celles de Besançon et de Bourges, un par celles de

Rennes et de Bordeaux, un par la métropole de Rouen, celle de Toulouse '.

Tous ensuite ont fait au R. Grégoire, évêque de Bloi vives instances pour qu'il se transportât chez le Premi Sacrifiant sa répugnance au vœu général et à l'amou cet évèque a promis d'envoyer au Premier Consul avec les observations des évêques, et de lui offrir de gnements ultérieurs, donnés de vive-voix, s'il le dé conséquence, on s'est occupé des observations à pré Premier Consul, et elles ont été rédigées et adoptées suit:

« Cit. Premier Consul,

Malgré les infirmités de l'àge, la pénurie des re l'éloignement des lieux, la difficulté du voyage et les de la malveillance, le désir sincère de concourir à la pa religieuse avait réuni, sous vos auspices, quarante-troi et plusieurs prêtres en Concile national. Leurs première avaient été consacrées à donner l'exemple, à intimer le à développer l'étendue de la fidélité au gouverneme osons le dire, un caractère de sagesse et de dignité p leurs opérations; des travaux utiles et mûrement réfléch paraître au moment où cette réunion de pasteurs, cons dévoués depuis douze ans à la religion et à la patrie, a é à cesser ses fonctions.

« Nous ne vous dissimulons pas, cit. Consul, com avons été sensibles à une séparation qui a été annonce dissidents, aux extrémités de la République, avant qu'el opéree peut-être vous savez combien ils en triompho nous n'avons su qu'obéir, et nous n'avons pas voulu me permettre de représenter que la cour de Rome n'aurait citer cette dissolution du Concile, que dans la vue atteinte aux précieuses libertés de l'église gallicane. Qu

'Cette élection de six membres, qui aurait été très difficile da constances, ne paraît pas avoir été essayée. En fait, Grégoire et continuèrent à travailler avec Wandelaincourt, qu'ils s'étaient asso au moins un an, et s'adjoignirent Demandre et Moyse jusqu'au m démissions (t. IV, p. 130, note- Annales, t. XIII, p. 576). Jusqu'à l heure, ils gardèrent le titre d'« Évèques réunis.›

-

applaudisse! C'est pour nous un sacrifice douloureux; mais c'était un devoir de ne pas laisser suspecter un instant notre soumission au gouvernement et notre désir de la paix.

« Cette soumission cependant, que vous ne pouvez voir avec indifférence, donne lieu à nos adversaires de publier que nous avons encouru votre disgrâce, et que nous ne pouvons plus compter sur la protection du gouvernement. Notre destinée politique est-elle donc de ne pouvoir multiplier les gages de notre attachement à la religion et à la patrie, sans être abreuvés de nouvelles amertumes, et sans être en butte à des autorités subalternes, ennemies du nouvel ordre? S'il nous est permis d'en croire nos collaborateurs, qui partagent nos sentiments et nos malheurs, ils nous annoncent qu'on répand l'inquiétude dans les campagnes, qu'on agite les peuples et qu'on leur ôte toute espérance de paix, en ranimant parmi eux les fureurs du fanatisme. Peut-elle être plus critique, la situation de ces évêques et prêtres, que les vues les plus pures ont conduits dans cette cité, à travers tous les dangers, pour y former une assemblée, qui a été honorée de la haine constante des ennemis de la religion et du gouvernement? Après leur séparation subite, retourneront-ils dans leurs diocèses, s'ils n'ont pas la satisfaction de pouvoir y annoncer la paix religieuse qu'ils avaient fait espérer? Triste perspective, que le gouvernement seul peut leur dérober'! » (Pap. de Grégoire 2.)

Cette lettre fut signée par Le Coz, en qualité de président du Concile. Le ministre de l'intérieur, Chaptal, d'après les ordres du P. Consul (pièce n° 770; t. III, p. 467), y fit la réponse suivante: Paris, 11 fructidor an IX (29 août 1801.) - Le P. Consul m'a transmis, cit., la lettre que vous lui avez adressée pour lui annoncer le terme de votre session, et le motif qui en avait suspendu les travaux. Le gouvernement a vu avec satisfaction, cit., que, ministres d'un Dieu de paix, vous n'en avez pas démenti le caractère. Il a vu avec intérêt que vos vœux et tous vos efforts ne tendent qu'à seconder ses intentions bienfaisantes, et que, d'un commun accord, vous travaillez à éteindre les haines, rétablir partout l'harmonie et assurer le bonheur de tous. >> - En publiant cette lettre, le rédacteur des Annales (t. XIII, p. 432) la faisait précéder par les réflexions suivantes : « Les détails de la séparation du Concile appartiennent à l'histoire, et les motifs les mieux assurés de reconnaissance et de sensibilité pour la bienveillance du gouvernement ne cesseront d'animer les membres de cette assemblée. Nous pourrions en présenter les preuves; nous nous contenterons de citer la lettre suivante du ministre de l'intérieur. »

Nous devons la communication de cette pièce à l'obligeance de M. Gazier.

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