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Sono persuasissimo delle sue molte fatiche ed angustie per il oto affare. Utinam vada almeno a buon fine, come sembra che avi speranza ; benchè peraltro l'incostanza delle cose umane è ra al sommo grado, e mentre tutto oggi si spera, tutto s'è da emer domani '. Sono egressi i fogli, e tutto diligentato allo scruolo. Quanto sono io obbligato a codeste sante serve di Maria', he non cessano di raccomandarmi al Signore nelle fervorose oro orazioni! Da esse riconosco quei sollievi, che più d'una olta, nelle massime angustie di minacciata ed intentata rottura, i sono sopravvenuti. Per ora, mille cordiali rispetti e ringrazianenti, che mi farà ben grazia d'estendere ai degni fratelli Sala', ed anche allo stimatissimo P. Toni. Ossequi umillimi, se rede, alla nostra congregazione, ma sopra tutto poi non mi limentichi presso gli Emi Gerdil ed Antonelli.

Abbiamo qui il re d'Etruria fino dal giorno di Pentecoste. Si diceva che non si sarebbe trattenuto che quindici giorni ; ma questi ormai sono passati, ed ancora non sono incominciate le feste che gli preparano questi ministri. Tanto egli che la regina

Le 6 juin, date de ce billet, était précisément le jour où un revirement allait se produire dans la négociation religieuse.

Probablement des tertiaires de l'ordre des Servites. Le P. Caselli avait été général de cet ordre.

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Joseph-Antoine Sala, qui devait accompagner à Paris le légat Caprara en qualité de secrétaire, et qui mourut cardinal. Son frère, l'abbé Dominique Sala. (Voir sa vie dans les Scritti vari de G. A. Sala, t. IV, p. 237). Un des théologiens consulteurs du Saint-Siège.

Probablement la congrégation pour les aff. ecclés. de France, dont les card. Antonelli et Gerdil faisaient partie.

devono tener l'incognito, sotto il nome di conte di Livorno. Tuttavia di giorno in giorno sono trattati con tal cerimoniale, che si danno a conoscere ogni di più. Parigi è una gran città !

Grazie a Dio, di salute vi sto bene. Tuttavia non può credere caro il mio Mgor, quanto io desideri le mie camerucce di S. Marcello, e le dolci nostre trottate coll' amabilissima sua compagnia. D'uopo è darsi pazienza e rassegnarsi. Ma mi dà gran pena tutte le volte che sento qualche nuovo incidente, che fa sentire prorogato il ritorno. Sia fatta la volontà di Dio; ma intanto m'ami ella come io amo lei, non dimenticando però mai la sincera stima e rispetti, con cui di cuore le bacio le sagre mani.

(Arch. du Vatican, Congr. des aff. extr.)

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Paris, 13 juin 1801.

Je vais, je vous le proteste, redoubler de zèle et pour ce qui concerne le concile des constitutionnels et le succès de nos affaires 2. J'aurai le plaisir de vous voir dans la journée et de vous en parler. Je partage vos peines, avec d'autant plus de raison que je croyais être assuré que le gouvernement empêcherait des assemblées opposées à ses propres intérêts. Dieu le veuille! Nous aurons au moins fait ce qui sera en nous pour que la Religion et l'État n'eussent pas à se plaindre: Dieu réglera

le reste.

(Arch. du Vatican, Congr. des aff. extr.).

1 Préoccupé d'empêcher ce concile déjà convoqué, Spina avait rédigé, le 29 mai, un mémoire pièce n° 537, t. III, p. 22; cf. p. 21, 44), que Bernier transmit le même jour au P. Consul, en l'appuyant de son avis (pièce n° 538). Spina aurait voulu une assurance écrite que le concile serait interdit (cf. t. III, p. 44); mais, malgré ses instances, renouvelées notamment le 16 juin (t. III, p. 70, cf. p. 148), il ne put obtenir du gouvernement la note qu'il désirait.

* On remarquera que ce billet de Bernier précède seulement d'un jour la remise du projet VI, qui allait ralentir la marche de la négociation.

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(T. III, p. 59.)

Paris, le 25 prairial an IX (44 juin 1801).

Je vous transmets, citoyen, un projet de modification', corigé sur celui que vous m'avez adressé et auquel il fallait indispensablement faire quelques changements. Dans la forme actuelle, il ne paraît pas qu'il soit susceptible d'une objection plausible. J'espère que Mgor Spina s'empressera d'effacer, en y souscrivant, les dernières impressions que les lenteurs et les tergiversations de sa cour ont dù faire sur l'esprit du Premier Consul.

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(Arch. du Vatican, Esame, P. III, n° 1.)

(T. III, p. 62.)

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Paris, 26 prairial an IX (15 juin 1801) [matin]3. Je vous adresse la lettre et le projet que le ministre vient de m'adresser. Je n'ai transcrit ni l'un ni l'autre, pour ne pas en retarder l'envoi.

J'avais proposé des modifications: tout n'a pas été admis. Mais au moins ces mots « quel que soit leur titre » n'y sont plus. La reconnaissance de l'aliénation des biens nationaux n'est plus exigée. La formule de promesse est telle que vous l'admettez. On n'exige pas que le Souverain Pontife n'admette que des fondations « en rentes » : l'État se réserve d'en fixer la nature et les formes, ce qu'il a fait de tout temps parmi nous; mais il reconnait le principe que les fidèles peuvent fonder, et l'Église posséder. Toutes les églises sont rendues aux catholiques; ce qui n'était pas dans l'ancien projet. La formule de démission des anciens évêques est modifiée: on ne parle que de la vacance

Le projet de convention n° VI (pièce no 564). La date du 14 juin, que nous avons attribuée à ce projet, se trouve donc confirmée.

Le mot tergiversation » est reproduit dans la note de Spina à Bernier, du 16 juin (pièce n° 565; t. III, p. 62).

Les deux lettres de Bernier, du 15 juin, sont mentionnées dans la pièce no 563 (t. III, p. 64; cf. p. 69 if., 151), qui est la réponse de Spina. Pièces n° 563 bis et 564.

Il s'agit de modifications faites au projet V (pièce no 222; t. I, p. 351 et 408). Bernier énumère seulement celles qui sont entrées dans le projet VI.

des nouveaux sièges; il est d'ailleurs de fait que, si l ment requérait la démission générale, le Souverain F qu'il y souscrirait. Les prêtres qui se sont mariés so la communion laïque; mais on n'en règle pas les con sera l'affaire des confesseurs autorisés par le Saint-S a plus de taxe sur les églises, mais uniquement sur tions. L'approbation ne tombe plus sur les curés, ma nomination temporelle seulement.

Voilà ce que j'étais chargé de vous représenter. Pes au poids du sanctuaire. Cette journée, si vous le tr décidera de tout. Le Consul promet de vous donner assurances possibles que la religion sera protégée, li que, etc.; mais il demande de ne pas faire de ces ass objet de discussion pour ses ennemis et ceux de la r les rendant trop publiques. Réfléchissez donc, Mgr, su sité de conclure. Notre sort, celui de la France et de 1 vent être décidés aujourd'hui. On me presse vivemen laisse à vos premières réflexions; j'irai vous voir sur l ou 2 au plus tard.

(Arch. du Vatican, Esame, P. III, no I.)

Paris, le 26 prairial an IX (15 juin 1801), 7 heures Après vous avoir expliqué de vive voix les intention vernement, je suis autorisé à vous les déclarer officiel suis chargé par le ministre de vous dire « que les sén les chapitres existeront; que le Consul professera la re tholique, et que si le premier article du projet ne conti expressions, ce que vous désirez, il les renferme en ré

Tout est en France la suite du vou de la majorité; voir, tout droit constitutionnel en émane, dans l'état a Consuls ne sont tels que par ce même vou. Reconnai religion catholique en jouit, c'est sanctionner le plus b droits politiques. Nulle protection ne peut lui être re qu'elle est l'objet du vœu de la majorité des citoyens est le fondement de la loi dans un État républicain. naissant que la religion catholique a pour elle ce vou,

1 L'heure ne se trouve que sur l'original de la pièce, qui est co les Arch. de la congrégation des aff. extr.

orne pas à reconnaitre un fait historique, comme on l'a préendu, mais un fait inséparable du droit, parce qu'il en est la ase et le fondement '.

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Ainsi vous voulez que la religion catholique soit la religion de État. Le gouvernement vous dit : « Je ne suis pas compétent pour lui accorder ce titre : il excède mes pouvoirs. Mais je puis reconnaitre un fait, plus clair que le jour, c'est que la religion catholique est celle de la majorité. Cette majorité est le fondement des lois de l'État. Vous aurez donc, sans que j'excède mes attributions, tout ce que vous désirez. »

Vous voulez que la religion soit dominante. — Elle ne peut prendre ce titre, à la suite de tant de divisions, sans alarmer, effrayer, irriter ses ennemis et les nôtres. Faisons mieux. Qu'elle paraisse moins triomphante d'abord, pour paraitre, à l'aide de succès, dans la suite, avec plus d'éclat. Bornons-nous à reconnaitre que la majorité la veut. Nous l'aurons assurée par le vœu dominant, et ce vœu deviendra la source légale de tous ses triomphes.

Mais, dira-t-on, si tel est le principe, pourquoi donc hésiter à en tirer les conséquences? Je réponds que Je réponds que le gouvernement ne veut agir qu'avec sagesse, ne rien brusquer, ménager les imaginations trop vives, et garantir, plutôt par des faits que par des expressions, le triomphe de la religion. Les faits parlent; les expressions sont commentées trop souvent d'une manière défavorable, et, pour avoir plus parlé qu'agi, on se trouve entravé. Veut-on qu'il s'explique? Il vous dit officiellement que le culte sera public, libre, entier, protégé dans ses dogmes, dans sa discipline et dans ses ministres; qu'il vous en donne la garantie la plus formelle, et vous demande uniquement de vous borner aujourd'hui à en consacrer le principe, sans en tirer des conséquences que le temps ne permet pas encore de développer. Il faut tout faire avec maturité. On perd à trop s'expliquer avant le temps. Il faut qu'en pareil cas la bonne foi des gouvernements supplée à l'insuffisance des expressions contenues dans les traités.

Le gouvernement va plus loin encore; il vous dit : « Cette conséquence que vous demandez que j'explique, le traité la ren

Voir les observations de Bernier sur le projet IV (t. I, p. 306-307).

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