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Franc-maçonnerie (L'évolution de la) (Boyenval). Réf. Soc. 1 N. Frères (Les) des écoles chrétiennes en 1903 (Delaire). Réf. Soc. 18 N. Grande-Bretagne.

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Imperialisme (L') britannique (Fleury Ravarin). QDC. 1 N. Authority for et closer union with the colonies (Whitmore). NaR. D. Policy of imperial preference (R.-H. Joseph Chamberlain). NaR. N.

Sir Micheal Hicks. Beach and the free food Seague (Follett). NaR. N. An indictement of the British Monarchy. NAR. N.

Reorganisation of the war office (Lambert). NC. N.

The party situation (Spender). CR. N. A Board of war (Col. Pollock). FR. D. Gladstone's life (Monis). FR. D. Gladstone (Morley's life of) (Binell).

CR. N.

Grande Mademoiselle (La). II. En attendant la mort de Mazarin (Arvède Barine). RDM. 1 D.

Herder als Freiwerber. dr. v.
Ireland Retrospect and Forecast. NaR.

D.

Italie (La situation politique en) (Grabinski). c. 10 N.

Italie (Après la visite du Roi d') (Renė Henry). QDC. 1 N.

Italiens en France et Français en Italie (Turgnen). PP. 10 N.

Italian renaissance (The ladies of the) (Julia Cartwright). NC. N. Japonaise (L'expansion) (Mury). c. 20 N. Lally-Tollendal (Le C de) sous la Restauration (Monod). RH. N.-D. Leroux (Pierre) en exil (Thomas). RP.

1 D.

Liberté (Le concept sociologique de)

(Roberty). RP. n.

Macedonian Problem (A Mahommedan view of the). NAR. N. Macedonia and english policy (Blind).

NC. N.

Macedonia and the Powers (Dillon). CR. N. Maroc (Une opinion allemande sur le) (Moreux). QDC. 15 d.

Maroc (L'Évolution de la question du) (Aug. Bernard). PP. 10 D. Maroc (Deux opinions anglaises sur la question du) (Fallot). QDC. 15 N. Mauritanie (La) en 1903 (Xior). QDC. 15 N. Morocco, France and Great Britain (Bensusan). CR. N.

Meerut (At) during the mutiny (Moore).

NC. N.

Monroe (La doctrine de) (Fleury Ravarin). QDC. 15 N.

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Religion (La) impérialiste. I. La race et ses trois incarnations actuelles en Europe (Seillière). RDM. 1 D. Rival (The) empires (Dicey). NC. D. Russie et Japon (Moriok). RFE. D. Siamoise (La question) et l'Avenir de l'Indo-Chine (R. Pinon). RD. 1 D. South Africa (Impressions of) 1901 and 1903 (Fawcett). CR. N.

Staël (Mme de) et le Duc de Rovigo (Pingaud). RP. 1 D.

Suppressions (Les) de traitements ecclésiastiques (Noblemaire). c. 10 D. Tammany again (Brooks). FR. D. Thiers. Notes et souvenirs (Dumoulin). NR. 15 D.

Trois ans d'exilé à Saint-Sébastien (Marcel Habert). c. 15 N. 10 D. Tonkin (Les Anglais au), 1672-1697 (Villars). RP. 15 N.

Trieste (Per l'universita italiana a) (Sighele). NA. 10 D.

United States(The) of Europe (Crawford).

FR. D.

Venezuelian arbitration and the Hague tribunal (Mac Veagh). NAR. D.

FINANCES, ÉCONOMIE POLITIQUE

Agricole (Le mouvement (Grandeau). JE. 10 N.

Agricoles (Cooperations) (Cohensi). NR.

1 D.

Assistance (L') publique à Paris (Letourneur). JE. D.

Bohême (La situation économique de la) (Hantich). QDC. 16 D.

Canada (Les chemins de fer transcontinentaux au) (Lorin). PP. 10 N.

<< Cash on delivery or Shopping by Post (Heahon). NC. D.

Centralisation économique (Paul Bonnaud). JE. D.

Chili (Au) Daubey. QDC. 15 d.
Dentelle (L'industrie de la) (Blondel).
Réf. Soc. 16 N.

Egypte (Les Finances de l') et du Soudan (R.-G. Lévy). PP. 10 D.

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Hambourg (Le port franc de) (R. Dollot). PP. 10 D.

Havre (Le) (Paul de Rousiers). RP. 1 N. Lancashire (Poor) (Cross). NC. N. Monnaie (Les opérations de la) de Paris en 1902 (Lablet). PE. D.

Mutualité (La) et la morale (Dede). Réf. Soc. 1 D.

Œuvres de préservation et de réhabilitation (Delay). c. 25 N. 10 D. Panama (Le canal de) (Franconie). QDC.

15 D.

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Travail à domicile des femmes (Nécessités d'une enquête sur le) (Milhaud).

PP. 10 D.

Transports maritimes (L'industrie des) (X.). PP. 10 D.

DROIT PUBLIC ET PRIVÉ

Administratif (Les principes généraux du droit) (lèze). RGA.

Arbitrage permanent (Le Traité d') franco-anglais du 14 oct. 1903 (G.-L. Jaray). QDC. 1 N.

Arbitrage (Le Traité d') du 14 oct. 1903 et les relations franco-anglaises. PP. 10 D.

Citizenship and suffrage (Scruggs).

NAR. D.

Clauses (La question des) et du connaissement (Follin). JE. 10 N. Collectif du travail (Le contrat) (Mésas). NR. 1 D.

Ecole (L') normale et le Décret du 10 novembre 1903 (X.). PP. 10 D. Referendum (Sul) (Bertolini). NA. 16 D. Sécularisation (La) et la loi du 1er juillet 1901 (Dudon). E. 20 N.

Successorales (Les lois) et l'expansion française (Colin). Réf. Soc. 16 N. 1 d.

VOYAGES, COLONISATION

Algérie (La colonisation officielle en) (Violland). RS. N.

Boudhique (En pays) (Chevrillon). RDM.

1 N.

Coloniale (L'armée) au ministère des colonies (Girault). PP. 10 D.

Congo (Le) et l'acte général de Berlin (Etienne). PP. N.

Congo free State (The attacks on the) (Boulger). NAR. D.

Conseil (Les délégués au) supérieur des colonies (Crépet). NR. 15 D. Enseignement (l') Colonial à Bordeaux (Lorin). Réf. Soc. 1 N.

Lamy (le C) (Mesplé). NR. 15 D. Madagascar (L'œuvre de pacification à).

RFE. D.

Pères (Les) blancs dans les possessions

africaines françaises (Marin). c. 25 N. Sahara (L'Empire du) (X.). c. 10 N. Sénégal (La question maure au). RFE. D. Yunnan (Au) (Gervais-Courtellemont). PP. 10 N.

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A PROPOS DE LA SOUVERAINETÉ DU PEUPLE

J'avais chez moi l'autre soir quelques amis, et la compagnie après diner s'était dispersée dans un ancien atelier de peintre qui me servait de fumoir. Elle s'était groupée par deux ou par trois au gré des sympathies, et les conversations qui s'étaient engagées çà et là formaient un bourdonnement confus dans lequel on avait peine à se reconnaitre. Deux voix plus distinctes que les autres dominèrent bientôt le tumulte; la causerie sans s'aigrir s'était tournée en discussion, et les deux interlocuteurs se trouvaient fort engagés sur la question. du suffrage universel. Les autres conversations cessèrent peu à peu, on se rapprocha pour mieux entendre; j'étais loin de penser que nous allions instituer un débat philosophique, mais je crus qu'il était de mon devoir de mettre de l'ordre dans la discussion et je priai les orateurs de parler l'un après l'autre sans s'interrompre.

Celui des deux interlocuteurs qui prit le premier la parole était un homme encore jeune, dont la physionomie était animée par deux grands yeux noirs extrêmement mobiles et pénétrants qui empêchaient de faire attention au reste. Il avait traversé et un peu dépassé les enseignements d'Auguste Comte, mais ses opinions restaient selon l'esprit du maître; nous l'appelions « le Psychologue ».

Nous commencerons, si vous le voulez bien, dit-il, par la souveraineté du peuple. Cette formule offre ceci de remarquable que si on cherche à en trouver l'origine et la cause, on n'arrive qu'à des propositions vides de sens, à des tautologies, et que si l'on veut en faire l'application, la suivre dans les faits, on n'arrive qu'à des solutions très imparfaites, très inférieures à ce qu'on s'était promis. Un peuple est la totalité des individus qui ont conscience d'appartenir à la même nation. Le pouvoir souverain est celui qui n'a à rendre compte de ses décisions à aucun autre pouvoir. Maintenant d'où vient que le peuple ainsi entendu, ait été qualifié de souverain? est-ce en vertu d'un droit positif inhérent à chaque individu? ce A. TOME XIX. MARS 1904.

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droit aurait besoin d'être prouvé et il ne pourrait l'être que si l'on faisait intervenir la notion de l'État, d'où procède nécessairement dans chaque individu les attributs qui appartiennent aux membres de l'État, c'est-à-dire aux citoyens. Mais cet État lui-même, qui est ici bien évidemment l'État en soi, abstrait, préhistorique, qu'est-il si ce n'est la réunion des individus, de ceux qui n'ont pas eu le temps ni l'occasion de se qualifier autrement que comme individus? Ce qui revient à dire qu'il y a ici un cercle vicieux, et que dans cette recherche d'une bonne définition des termes, l'individu renvoie à l'État, l'État renvoie à l'individu. Là est l'infirmité du raisonnement de Rousseau. Rousseau s'est placé décidément en dehors des faits, il a construit avec des abstractions un édifice qui n'est qu'une hypothèse, il s'est livré à un jeu d'esprit. Rousseau eût été mieux fondé à dire que le principe de la souveraineté du peuple est un axiome de droit naturel, qu'il ne peut pas être prouvé, qu'il n'a pas besoin de l'être, qu'il n'a besoin que d'être énoncé pour convaincre. Il eût été mieux fondé à dire que la souveraineté du peuple est une sorte de limite, placée à l'extrémité d'une réalité qui échappe à ses prises, et n'obéit qu'à ses propres lois; le moins qu'il en eût dit eût été le mieux.

Mais poussons plus avant dans le sujet. C'est le propre du langage de nous fournir, pour toute proposition, une formule positive et une formule négative, ayant le même sens et menant au même but; toutefois on pourrait prouver historiquement que pour commencer, la plupart des formules positives sont au fond et par l'intention simplement négatives. C'est le cas pour la plupart des principes de métaphysique, de morale et de politique, tels que Dieu est juste, l'homme est immortel, l'homme est libre, tous les hommes sont égaux devant la loi, le peuple est souverain. Toutes ces affirmations sont dérivées historiquement de négations correspondantes : Dieu ne peut être injuste, l'homme ne peut pas mourir, l'homme ne doit pas être esclave, les hommes ne doivent point être inégaux, le peuple ne doit pas être soumis à l'empire d'un seul ou d'un petit nombre. Elles se transforment ainsi pour lutter avec plus d'avantages contre leurs adversaires et lorsqu'elles n'ont plus d'adversaire, l'impropriété de la forme positive s'accuse par ce fait que presque toujours le but qu'elles font profession d'avoir n'est pas atteint, que leur idéal apparent est chimérique ou presque complètement manqué. En 1789, l'opinion publique était peu à peu arrivée à se convaincre que la royauté et l'aristocratie sont des formes de gou

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