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Banque de Commerce.

Le capital appartenant en propre à la Banque, est de 30,000,000 de roubles. Les dépôts, tant à la Banque que dans ses comptoirs, formaient, avec les sommes restantes de l'année 1825, les quantités dont la désignation suit:

Sommes destinées au transfers.-10,300 rbls. en or. 1,246,745 rbls. 20 cop. en arg. 80,849,617 rbls. 76 cop. en assign.

Dépôts portant intérêts.-985,149 rbls. 11 cop. en or. 4,785,447 rbls. 50 cop. en arg. 145,648,737 rbls. 55 cop. en assign.

A l'aide du capital de la Banque et de ses dépôts, dont le montant réuni forme une somme de 256,498,355 rbls. 31 cop. en assign. on a effectué dans le courant de 1826, les opérations suivantes :

Il a été rendu sur les dépôts destinés au transfert, 10,300 rbls. en or. 1,245,444 rbls. 69 cop. en arg. 79,938,131 rbls. 68 cop. en assign. Les transferts d'une ville à l'autre ont été de 103,557,804 rbls. 74 cop. et en traites de 3,673,343 rbls. 71 cop.

Il a été remboursé sur les dépôts portant intérêts, 124,815 rbls. en or. 1,085,136 rbls. 30 cop. arg. 55,195,671 rbls. 80 cop. en assign.

Ont été employés à l'escompte des lettres de change, y compris celles qui ont été escomptées en 1825, et dont l'échéance était fixé à l'année 1826, 176,278,314 rbls. 7 cop.

Il a été prêté sur dépôt de marchandises, 6,537,284 rbls. 83 cop. Sur billets de lombard, 500,000 rbls. en arg.

Sur dépot de monnaie de cuivre au Trésor de l'Empire; 6,000,000

rbls. en arg.

Toutes ces opérations réunies s'étendent à 343,622,746 rbls. 9 cop. L'ensemble des reviremens opérés par la Banque et ses comptoirs, embrasse un total de 962,641,729 rbls. 52 cop. en assign. 10,487,077 rbls. 67 cop. en monnaie métallique.

Parmi les lettres de change protestées, il en restait de non payées au 1er Janvier 1827, tant à la Banque que dans ses comptoirs, la valeur de 2,503,775 rbls. 94 cop.

La Banque, déduction faite de toutes les dépenses, a eu un profit net de 2,216,588 rbls. 51 cop.

Ayant eu l'honneur de vous présenter, en traites généraux, les opérations et les comptes de nos établissemens de crédit, je me flatte, Messieurs, que vous employerez d'ici et ferez partager au public, la conviction que le Ministère des Finances n'a rien négligé de ce qui pourroit raffermir le crédit de l'Empire, dont la sollicitude tutélaire de notre Auguste Monarque garantira de plus en plus la prospérité et les futurs développemens.

SPEECH of the King of Sweden, on the Opening of the Storthing of the Kingdom of Norway, at Christiania, the 12th of February, 1827.

MESSIEURS,

EN rendant graces au Toutpuissant de l'évènement, qui a comble les espérances des deux Peuples unis, J'ai ordonné, que la communication de la naissance de mon Petit-Fils, Son Altesse Royale Charles Louis Eugène, Prince Héréditaire de Suède et de Norvège, Vous fût faite d'après les formes, que prescrit la Constitution.

Les libertés publiques ont acquis, par la marche régulière du Gouvernement, et par le concours des Citoyens, une solidité, que le tems, la gloire des armes, et les succès administratifs, ont souvent tant de peine à introduire.

Le peuple frère a suivi avec intérêt les progrès que la Nation a faits. Issu des mêmes pères, professant la même religion, il a ressenti vivement les avantages résultans de l'organisation de la presqu'ile. Scrupuleux observateur des promesses mutuelles, il continue de faire des voeux pour la prosperité de la Norvège.

Cependant, la presqu'ile se ressent, comme le reste du monde, de la secousse commerciale, qui a paralysé toutes les confiances financières. Le retour à cette confiance Me donne la presque certitude, que l'activité renaitra, et que l'année courante ouvrira à nos productions et à notre industrie une exportation plus étendue que celle de l'année dernière. J'ai favorisé, autant qu'il était en Mon pouvoir, ces exportations, et J'ai éprouvé un grand bonheur en diminuant les droits de sortie. Ainsi, la confiance qu'une Nation met dans son Gouvernement, réagit toujours sur les gouvernés.

Malgré toutes les difficultés, que nous avons été forcés de surmonter pour la création de la Banque, et la rentrée définitive de 22 millions de Rigsbank-Dalers, mis en circulation dans des tems calamiteux, J'ai la satisfaction de vous annoncer, qu'après avoir fait face à tous les crédits ouverts par la dernière Session, et disposé d'une somme assez forte pour des objets d'utilité publique, l'excédent de nos récettes est encore considérable. Cet excédent nous donne la facilité de pouvoir fournir à différentes dépenses, que le bien public réclame.

Aucune Nation ne peut exiger, que son Gouvernement lui conserve sa liberté intérieure et son indépendance au dehors, si ce Gouvernement n'a pas à sa disposition les moyens de la défendre. Nous avons donc des dépenses urgentes à faire, pour garnir nos arsenaux, réparer, entretenir nos places fortes, créer un vaste dépôt, une flotte, des chantiers, et étendre nos relations dans l'étranger. Mes demandes à ce sujet sont calculées sur nos ressources.

Le bordereau constâtant la Dette Publique, sera mis sous vos yeux.

L'intérêt de cette Dette, et les payemens pour son extinction, sont régulièrement acquittés.

L'incendie de Frédricshald a été funeste. Le Storthing connaîtra en détail les sommes, dont J'ai cru devoir disposer pour en diminuer les effets. Remercions la Providence d'avoir donné au Gouvernement les moyens de venir au secours de ses habitans.

Les constructions de nouvelles routes entre les deux Royaumes se continuent avec activité.

Le relevé de la population de l'année 1825, a donné pour resultat l'augmentation d'un cinquième depuis dix ans.

Afin de répandre les lumières et perfectionner l'éducation, des chaires vacantes à l'Université ont été remplies. Le zèle de ses Membres ne se ralentit pas.

Les propositions, que je Vous ai faites à la dernière Session, au sujet des améliorations qu'exige notre pacte fondamental, M'ont été suggerées par de longues réflexions et par une conviction intime, que ces changemens sont utiles. Je Vous invite à Vous pénétrer de toute leur importance. N'ayant d'autre désir que de donner à Vos droits une garantie, que l'équilibre des pouvoirs peut seul conserver, et les concessions Royales, contenues dans ces propositions, fortifiant encore plus cet équilibre, Je suis persuadé que vous respecterez mes motifs, même si vous hésitez à croire l'époque arrivée pour opérer ces améliorations.

J'ai ordonné qu'on mît sous Vos yeux un plan pour l'organisation de l'Armement National. Ce projet à été désiré par les Assemblées précédentes. Pour conserver les libertés, les droits et les lois de la presqu'ile, ses Habitans n'ont qu'à s'appuyer sur leur Gouvernement, sur la trempe de leurs ames, et sur l'empire de leur courage.

Nous jouissons des bienfaits de la paix. Nos relations avec toutes les Puissances sont de nature à nous en garantir la durée.

Un Traité avec Sa Majesté Britannique a renouvellé l'abolition de la Traite des Noirs. J'appellerai l'attention du Storthing et des Etats Généraux de Suède sur les mesures législatives à adopter à ce sujet.

Une autre Convention fixe les Relations Commerciales entre les deux Royaumes Unis et la Grande Bretagne. J'augure les plus heureux effets de son développement.

Depuis plusieurs siècles, la Norvège avait vainement désiré la fin des contestations attachées au défaut d'une démarcation permanente des Territoires Lapons Norvégiens et Russes. Ce voeu national a été accompli, par la Convention signée entre Moi et Sa Majesté l'Empereur de toutes les Russies. La bonne foi et un désir mutuel de conserver les relations de bon voisinage ont présidé à cette transaction.

Le Traité de Commerce avec cet Empire étant expiré, il a été continué de part et d'autre, jusqu'à ce que les Plénipotentiaires nommés soient convenus des nouveaux principes sur lesquels il doit être maintenu.

Le Traité avec Sa Majesté le Roi de Dannemarc a mis le complé ment à la liberté du commerce des trois Royaumes du Nord.

Une réciprocité parfaite a aussi été établie entre la Norvège et la Ville libre de Lübeck.

Les Négociations avec Sa Majesté le Roi de Prusse promettent des résultats également satisfaisans, et bientôt, dans aucun Port de la Baltique, l'échange de nos productions n'éprouvera plus d'entraves.

A l'expiration du Traité avec les Etats Unis, J'ai fait connaître au Président Mon désir qu'il fut continué. J'ai appris que le Président est animé des mêmes sentimens.

Quoique nos Ports soient ouverts depuis 1822 aux Pavillons du Sud de l'Amérique, notre commerce n'a pu prendre encore avec ces Contrées un grand accroissement. Je m'occupe d'une Convention Commerciale avec ces Pays, et J'ai tout lieu de croire, que ces relations nouvelles augmenteront le bien-être des deux Royaumes.

Dans toutes les transactions, les Nations demandent des égards et une réciprocité naturelle. J'ai suivi ce principe, et J'en forme la base de nos Négociations. Dans la paix, le respect pour les institutions des Peuples ne doit pas être calculé sur leur puissance, mais bien sur leurs droits reconnus. La guerre, trop commune entre les Etats, présente des périodes, qui rappellent la destruction des prérogatives nationales les plus anciennes et les plus légitimes. Ces chances atteignent le fort comme le faible.

Dans mon Discours au Storthing de 1814, J'ai déclaré, que nous n'ambitionnerons jamais d'autre gloire, que celle d'occuper dans l'histoire le rang d'un Peuple heureux. Je vous renouvelle maintenant les mêmes assurances; Aidez Moi à les réaliser.

En vous déclarant, Messieurs, que la Session du Storthing est commencée, Je prie la Providence de diriger vos sentimens et de vous inspirer toutes les résolutions que vous allez prendre.

TREATY of Commerce between Wirtemberg and Switzerland.-Signed at Lucerne the 16th January, 1826. (Translations.)

ART. I. L'Ordonnauce sur les ART. I. The Tariff of the KingDouanes du Royaume de Wur- dom of Wirtemberg of 18 July,

tembourg, en date du 18 Juillet, 1824, qui fixe les droits d'entrée, de sortie, et de transit, des produits naturels, industriels, et artificiels, et détermine les régles du commerce avec l'Etranger, n'est applicable au commerce avec la Suisse qu'en tant qu'il n'y est pas dérogé par le present Traité concernant quelques objets et rapports particuliers.

II. Le Gouvernement Wurtembergeois, dérogeant en faveur de la Conféderation Suisse, à son Ordonnance générale sur la Douane (Art. 1er.) s'engage pendant toute la durée du présent Traité, à ne percevoir sur les objets de provenances Suisses ci-après désignés, et qui pourront être introduits dans le Wurtembourg, aucuns droits plus élevés que ceux fixés par chacun d'eux :

Tissus de soie-De soie pure, par quintal, 8fl. 40kr.; de filoselle, ou de soie melangée avec d'autres matières, 6fl. 56kr.; dentelles, 8fl. 40kr.; tissus de coton, 68.56kr. Cotons filés-teints, 2fl. 8kr. ; crus, 1fl. 4kr.; tissus de fil, 6fl. 56kr.; tissus de laine, 6fl. 56kr. Cuirscorroyés, mais sans autre apprèt, cuirs à semelles, 1fl, 44kr. Objets fabriqués en cuir-habillement et souliers, autres objets de cuir, 4f. 40kr. Objets fabriqués en paille-chapeaux fins, autres objets en paille tressés, 4fl. 20kr.; fers étirés en barres, plates, carrées, rondes et de fonte, 24. 8kr.; fils de fer, 2fl. 8kr.; aciers bruts ou corroyés, de toutes espèces, 28.8kr.; tapisseries, 6f. 56kr.; fromages, 52kr. Fruits-verts, par boisseau,

1824, by which duties are imposed upon the import, export, and transit of the productions of nature, of industry, and of art, and by which regulations are set forth for the trade with Foreign Countries, shall only apply to the trade with Switzerland, in cases which are not provided for in the present Convention, containing special regulations for particular articles of trade and relations of commerce.

II. In favour of the Swiss Confederation, the Government of the Kingdom of Wirtemberg, departing from its general Tariff, will henceforth, during the continuance of the present Convention, exact upon the articles hereinafter mentioned, the produce of Switzerland, when imported into Wirtemberg, no higher duties than those which are set opposite to each of them, viz.:

Silk manufactures Unmixed silk goods, per quintal, 8fl. 40kr.; floss silk goods, and mixed with other materials, 6fl. 56kr.; lace, 8f. 40kr. Cotton manufactured goods, 6fl. 56kг.; cotton yarn, coloured, 2fl. 8kr.; cotton yarn, uncoloured, lf. lf. 4kr., linen, 6fl. 56kг.; woollens, 6f. 56kr. Leather, tanned but not worked up, and sole leather, 1fl. 44kr. Shoes and other leather manufactured goods, 4fl. 40kr. Straw manufactures, fine straw hats, other straw-plat work, 4fl. 20kr. Iron, bar, rod, cast, and wire, 28. 8kr. All sorts of raw and untempered steel, 2fl. 8kr. Paper hangings, 6fl. 56kr. Cheese, 52kr. Fruit green, per bushel, (scheffell) 8kr.; fruit dried, per quintal

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