Revue de Bretagne, de Vendée & d'Anjou, Part 2Arthur La Broderie, Émile Grimaud J. Forest, aîné, 1863 - Brittany (France) |
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2e SÉRIE Alfred de Vigny âme Antonins armoricaine Armorique assez aulne avaient Barbâtre Borderie Bretons insulaires Brizan c'était Cartulaire cathédrale Champagny chapelle chapitre château de Lamballe cher cheval chose chrétien cœur comte Conan Mériadec Courson député dernier devant Dieu dire dom Lobineau doute Dumont église eût évêque famille Françoise d'Amboise Funchal Gallois Georges Gildas heures Hirel homme j'ai Jean Chapelain jeunes gens jour Kerestin l'abbé Gallet l'Armorique l'église l'évêque l'histoire Lacordaire laisser Lamballe lecteurs lettre livres Lobineau Lorient main maison malheureux Marguerite Maxime ment Mériadec monde Monsieur Montfort mort n'avait Nantes Nennius Noirmoutier paroisse passer pauvre pensée Penthièvre père peuples bretons philosophie Pierre Pierre Guichard porte premier Pyrame Rennes reste Revue de Bretagne rien saint Saint-Brieuc Saint-Méen Saint-Quihouaye sang savant scène seigneur sentiment seul siècle sieur soldats sorte suivant Syllar Thisbé tion trouve Varin Ve siècle Vendée Vendéens voilà
Popular passages
Page 331 - ... enfant, je pris de bonne heure ce goût sur les genoux blessés de mon vieux père. Il me nourrit d'abord de l'histoire de ses campagnes et, sur ses genoux, je trouvai la guerre assise à côté de moi ; il me montra la guerre dans ses blessures, la guerre dans les parchemins et le blason de ses pères, la guerre dans leurs grands portraits cuirassés, suspendus, en Beauce, dans un vieux château. Je vis dans la Noblesse une grande famille de soldats héréditaires, et je ne pensai plus qu'à...
Page 399 - Je le suis, ma Psyché, de toute la nature. Les rayons du soleil vous baisent trop souvent; Vos cheveux souffrent trop les caresses du vent; Dès qu'il les flatte , j'en murmure : L'air même que vous respirez Avec trop de plaisir passe par votre bouche; Votre habit de trop près vous touche ; Et, sitôt que vous soupirez, Je ne sais quoi, qui m'effarouche, Craint, parmi vos soupirs, des soupirs égarés.
Page 21 - Monseigneur, que ce long enchaînement des causes particulières, qui font et défont les empires, dépend des ordres secrets de la divine Providence. Dieu tient du plus haut des cieux les rênes de tous les royaumes ; il a tous les cœurs en sa main ; tantôt il retient les passions ; tantôt il leur lâche la bride, et par là il remue tout le genre humain.
Page 388 - Toutes les glaces du Nord ensemble ne sont pas, à mon sens, plus froides que cette pensée. Quelle extravagance, bon Dieu! de vouloir que la rougeur du sang dont est teint le poignard d'un homme qui vient de s'en tuer lui-même, soit un effet de la honte qu'a ce poignard de l'avoir tué!
Page 312 - On est détrompé sans avoir joui ; il reste encore des désirs, et l'on n'a plus d'illusions. L'imagination est riche , abondante et merveilleuse; l'existence pauvre, sèche et désenchantée. On habite avec un cœur plein un monde vide, et sans avoir usé de rien on est désabusé de tout.
Page 486 - Heureux, dont le repos est inaltérable, qui voit tout changer sans changer lui-même , et qui fait tous les changements par un conseil immuable ; qui donne et qui ôte la puissance; qui la transporte d'un homme à un autre , d'une maison à une autre , d'un peuple à un autre , pour montrer qu'ils ne l'ont tous que par emprunt, et qu'il est le seul en qui elle réside naturellement.
Page 496 - Pangloss qui pensent que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes et que de petites retouches suffiraient à remettre la machine en état.
Page 98 - Allez dire à Jean ce que vous avez entendu et ce que vous avez vu : les aveugles voient , les boiteux marchent, les lépreux sont guéris , les sourds entendent , les morts ressuscitent , l'Evangile est annoncé aux pauvres, et heureux est celui qui ne prendra pas de moi un sujet de scandale.
Page 100 - II ne paraît rien ici de l'homme, rien qui porte sa marque et qui soit de sa façon. Je ne vois rien qui ne me semble plus que naturel dans la naissance et dans le progrès de cette doctrine. Les ignorants l'ont persuadée aux philosophes. De pauvres pêcheurs ont été érigés en docteurs des rois et des nations, en professeurs de la science du ciel. Ils ont pris dans leurs filets...
Page 288 - L'une, tout extérieure, active, brillante, fière, égoïste, capricieuse, sera de jour en jour plus rare et moins désirée, à mesure que la civilisation deviendra plus pacifique; l'autre, tout intérieure, passive, obscure, modeste, dévouée, persévérante, sera chaque jour plus honorée ; car, aujourd'hui que dépérit l'esprit des conquêtes, tout ce qu'un caractère élevé peut apporter de grand dans le métier des armes me paraît être moins encore dans la gloire de combattre que dans...