Histoire du consulat et de l'empire: faisant suite à l'Histoire de la révolution française par M. A. Thiers, Volume 5

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Paulin, 1845 - France - 473 pages

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Popular passages

Page 245 - Père, l'heureux effet qu'éprouvent la morale et le caractère de mon peuple par le rétablissement de la religion chrétienne me porte à prier Votre Sainteté de me donner une nouvelle preuve de l'intérêt qu'elle prend à ma destinée et à celle de cette grande nation, dans une des circonstances les plus importantes qu'offrent les annales du monde. Je la prie de venir donner, au plus...
Page 92 - La liberté fut-elle donc montrée à l'homme pour qu'il ne pût jamais en jouir? fut-elle sans cesse offerte à ses vœux comme un fruit auquel il ne peut porter la main sans être frappé de mort? Ainsi la nature, qui nous fait de cette liberté un besoin si pressant, ' aurait voulu nous traiter en marâtre!
Page 113 - République ; de respecter et de faire respecter » les lois du concordat et la liberté des cultes ; de » respecter et faire respecter l'égalité des droits , la » liberté politique et civile , l'irrévocabilité des ventes » des biens nationaux ; de ne lever aucun impôt , » de n'établir aucune taxe qu'en vertu de la loi ; de » maintenir l'institution de la légion d'honneur; de » gouverner dans la seule vue de l'intérêt , du bonheur » et de la gloire du Peuple français (i) ». Du...
Page 126 - ... authentique d'une volonté déjà manifestée par la nation. « Ce décret qui vous défère un nouveau titre , et qui , après vous, en assure l'hérédité à votre race, n'ajoute rien ni à votre gloire, ni à vos droits.
Page 129 - Tout ce qui peut contribuer au bien de la Patrie est essentiellement lié à mon bonheur. J'accepte le titre que vous croyez utile à la gloire de la nation. « Je soumets à la sanction du peuple la loi de l'hérédité. » J'espère que la France ne se repentira jamais des honneurs dont elle environnera ma famille. Dans tous les cas, mon esprit ne sera plus avec ma postérité, le jour où elle cesserait de mériter l'amour et la confiance de la grande nation.
Page 28 - En foi de quoi nous avons signé les présentes de notre main, et y avons fait apposer notre sceau royal. Fait à Berlin, le 24 mai de l'an de grâce 1804, et de notre règne le huitième.
Page 128 - S'il est dans les principes de notre constitution, et déjà plusieurs exemples semblables ont été donnés, de soumettre à la sanction du peuple la partie du décret qui concerne l'établissement d'un gouvernement héréditaire, le sénat a pensé qu'il devait supplier Votre Majesté Impériale d'agréer que les dispositions organiques reçussent immédiatement leur exécution ; et, pour la gloire comme pour le bonheur de la République, il proclame à l'instant même Napoléon empereur des Français.
Page 94 - Enfin, qu'en apportant, à l'organisation des autorités constituées , les modifications que commandait l'établissement du pouvoir héréditaire , l'égalité , la liberté , les droits du peuple fussent conservés dans leur intégrité.
Page 284 - Sa réunion à notre empire eût été le complément de notre système commercial , puisque les plus grandes rivières de la moitié de notre territoire débouchent en Hollande ; cependant la Hollande est indépendante , et ses douanes, son commerce et son administration se régissent au gré de son gouvernement.
Page 92 - Cependant, je le répète, toujours prêt à sacrifier mes plus chères affections aux intérêts de la commune patrie, je me contenterai d'avoir fait entendre encore cette fois l'accent d'une âme libre, et mon respect pour la loi sera d'autant plus assuré, qu'il est le fruit de longs malheurs, et de cette raison qui nous commande impérieusement aujourd'hui de nous réunir en faisceau contre l'ennemi implacable...

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