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3595-23

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BIOGRAPHIQUES

RELATIVES A BAILLY,

FOUR SERVIR DE SUPPLÉMENT A LA NOTICE PLACÉE
EN TÊTE DE SES MÉMOIRES.

Bailly phe Saint Jamiin.

Le premier volume des Mémoires de Bailly et la notice qui le précède étaient déjà livrés à l'impression, lorsque le frère de cet homme célèbre, M. Bailly de Saint-Paulin, a bien voulu nous faire passer une note historique sur le même sujet. Il était trop tard pour en faire usage; mais nous avons annoncé à nos lecteurs que nous recueillerions, dans une livraison suivante, les nouveaux détails que l'on venait de nous transmettre. Nous accomplissons ici notre promesse, en transcrivant la note en question, sauf quelques réflexions de l'auteur, qui, rentrant dans celles que nous avons déjà présen1ées nous-mêmes, nous ont paru, par cette raison, inutiles à reproduire. On verra que, sans contenir de faits absolument nouveaux, cette note peut servir à préciser davantage un certain nombre de circonstances de la vie de Sylvain Bailly. Nous saisissons cette occasion de recueillir une ou deux anecdotes rapportées par un de ses biographes, et qui n'avaient pu trouver une place convenable dans notre première notice. Rien de ce qui touche un homme tel que Bailly ne doit paraître indifférent à la postérité.

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Un mathématicien, nommé Moncarville, avait un fils auquel il pria le père de Bailly de donner des leçons, tandis que lui-même enseignerait les mathématiques au jeune Bailly. Après avoir épuisé les connaissances de Moncarville, Bailly eut pour maître le père du célèbre Clairault. Quelques succès littéraires obtenus par l'un de ses amis, enflammèrent son imagination à l'âge de 16 ans, il composa deux tragédies. La première, intitulée Clotaire, est puisée dans les premiers siècles de notre histoire, où la grossièreté des mœurs n'empêchait pas le raffinement des crimes le sujet de la seconde est l'Iphigénie en Tauride. Bailly, détourné du théâtre par les conseils de Lanoue, rencontra dans le monde l'abbé Lacaille, habile astronome, qui revenait des extrémités de l'Afrique où l'avait conduit l'amour de la science: il devint son élève et son ami. En 1763, le jeune astronome fit hommage à l'Académie des sciences de ses Observations lunaires. L'année suivante, il publia un travail étendu sur les étoiles zodiacales. En 1766, parut son Essai sur les satellites de Jupiter, avec des tables de leurs mouvemens. En 1771, il publia un Mémoire important sur la lumière de ces satellites. En 1775, Bailly donna le premier volume de son Histoire de l'astronomie ancienne et moderne; en 1787, il fit paraître celle de l'Astronomie indienne et orientale, en 3 vol. in-4°. Quelques objections que lui fit Voltaire sur la philosophie des Brames, qu'il regardait comme les inventeurs de toutes les sciences, engagèrent Bailly à publier, en 1779, ses deux écrits sur l'origine des sciences et sur l'Atlantide de Platon. Bailly obtint l'honneur, accordé avant lui au seul Fontenelle, d'être adopté par les trois Académies. Son discours de réception à l'Académie française est remarquable par

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