Page images
PDF
EPUB
[ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]

DISCOURS prononcé par S. M. l'empereur
et roi, à l'ouverture de la diete polo-
naise à Varsovie, le 28 mai 1830.
« Représentans du royaume de Pologne,

Cinq années se sont écoulées depuis votre dernière réunion; des motifs qui ne dépendaient pas, de ma volonté m'ont empêché de vous convoquer plus tôt; mais les causes de ce retard ont heureu sement cessé, et je me vois aujourd'hui, avec une satisfaction bien vraie, entouré pour la première fois des représentaus de la nation.

«Dans cet intervalle, il a plu à la di-, vine Providence de rappeler à elle le restaurateur de votre patrie; vous avez tous senti la graudeur de cette perte, et vous en avez éprouvé une profonde doulear: le sénat, interprète de vos scutimens, m'a exprimé le désir de consacrer à jamais le souvenir des plus sublimes

vertus et d'une grande reconnaissance. Tous les Polonais sont appelés à concourir à l'érection de ce monument, pour lequel un projet vous sera proposé.

Le Tout-Puissant a béni nos armes dans deux guerres que l'empire vient d'avoir à soutenir; la Pologne n'en a pas eu à supporter les charges; cependant elle participe aux avantages qui en ont résulté par cette fraternité en gloire et en intérêts qui se rattache désormais à son union indissoluble avec la Russie. L'armée polonaise n'a pas pris une part active à la guerre; ma confiance lui avait assigné un poste non moins important; elle formait l'avant-garde de l'armée chargée de veiller à la sûreté de l'empire

[ocr errors]

Mon ministre de l'intérieur vous présentera un tableau de la situation du pays, et le rapport que m'a fait mon conseil d'Etat sur les opérations de l'ad ministration vous sera communiqué. Vous applaudirez, je m'en flatte, aux résultats importans qui ont été obtenus sous plus d'un rapport. Ceux qu'a produits la loi sur l'association de crédit a surpassé mon attente; ils présentent aujourd'hui une base solide pour toutes les améliorations successives de la fortune publique et particulière.

"

Le développement toujours croissant de l'industrie, l'extension du commerce extérieur, l'augmentation de l'échange des productions entre la Pologue et la Russie, sont autant d'avantages dont vous jouissez déjà en ce moment, et qui vous donnent en même temps la certitude d'un accroissement non interrompu de votre bien-être.

Il restait encore à termiuer plusieurs liquidations.

«Elles l'ont été avec la Saxe; les calculs sont très avancés avec la Russie; une autre liquidation va être prochainement ouverte avec la France. Lorsque le montant de la dette nationale

aura

ensuite été fixé définitivement, une nouvelle loi de finances pourra déterminer les recettes et les dépenses de l'État.

« Une commission choisie en partie daus votre sein avait préparé le second livre du Code civil; mais ce travail n'a pas encore acquis la maturité convenable. En attendant j'ai donné l'ordre qu'on vous en soumit quelques parties dout l'expérience a montré le besoin.

Les dispositions contenues dans la première partie du Code civil et adoptées dans la dernière diète relativement aux

motifs de nullité dans les causes matrimoniales et au divorce, ont trouve daus leur application des difficultes qui en ont commandé impérieusement la révision. Je réclame toute votre tlentien pour un objet qui intéresse a mu si baut degré le premier des liens sociaux et la trauquillité des consciences,

« Vous pourrez vous convaincre qu'on a fait droit à plusieurs de vos propositions, et qu'il a faliu en ajourner d'autres, mais que toutes ont été prises mûrement en consideration, et que le droit de pétition restreint dans de justes bornes, en éclairant le gouvernement, contribue à la prospérité publique.

«Représentans du peuple polonais, en accomplissant dans toute son étendue le 45e article de l'acte constitutionnel, je vous ai donné un gage de mes dispositious. C'est à vous maintenant à affermir l'ouvrage du restaurateur de votre patrie, en usant avec sagesse et modération des droits qu'il vous a accordés. Puisse le calme et l'union présider à vos délibératious! Les améliorations que vous serez dans le cas de proposer aux projets de loi qu'on vous soumettra seront favorablement accueillies, et je me flatte de l'espoir que le ciel beuira des opérations commencées sous d'aussi heureux hospices. »

[merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small]

«Tel est le bien qui est résu1té de vos discussions.

« Le sénat, le premier corps de l'État, avait justifié toute ma confiance enaccuer Liut avec unanimité nu projet de lai qui prévenait une partie des maux de la loi de 1825 sur les motifs de nul ité des mariages et sur le divorce Il est a regretter que la chambre des députés ait rejeté ce projet et par conséquent qu'elle ait cru devoir conserver nue disposition qui expose essentiellement la paix des families, trouble le repos des conscien ces, et dout le changement était impérieusement réclamé par les considérations les plus importantes.

« Vos diverses propositions seront prises en mûre considération, et je vous ferai connaître mes résolutions à cet égard. Elles auront pour base les motifs de justice et de repos public, ainsi que la sollicitude constante avec laquelle, quoique éloigné de vous, je veillerai perpétuellement à votre véritable bon

heur. »

LETTRE de cabinet (1) adressée en langue française, par S. M. l'empereur de Russie à S. M. le roi des Francais, en date de Zarshoe-Sélo, 18 septembre 1830.

«J'ai reçu des mains du général Athalin la missive dont il était porteur. Des évé nemens à jamais déplorables ont placé V. M. dans une crnelle alternative. V. M. a pris une résolution qui senle lui paraissait propre à épargner à la France de plus grands maux, et je ne dirai rien des motifs qui ont conduit V. M. dans cette occasion; mais j'adresse les vænx les plus ardens à la divine Providence pour qu'il lui plaise de bénir les desscins de V. M. et vos efforts pour le bien-être du peuple français. De concert avec mes alliés, je reçois avec satisfaction le désir exprimé par V. M. d'entretenir des relations de paix et d'amitié avec tous les Etats européens. Aussi long temps que ces relations seront fondées sur les traités existaus et sur la ferme volonté de maintenir les droits et les obligations solennellement reconnus par ceux-ci, ainsi que les propriétés territoriales, l'Europe y verra une garantie de la paix qui est si

(1) On peut croire, sans la garantir, à l'wathenticité de cette pièce qui a été publice dans la Gazette du Necker répétée par plusieurs autres journaux, et qui n'a point été désavance

nécessaire, même pour le repos de la France. Appelé conjointement avec mes alliés à continuer avec la France, sous son nouveau gouvernement, ces relations de conservatrices, je m'empresserai, mon côté, de mettre non-seulement tous les soins qu'elles exigent, mais je manifesterai encore sans cesse les sentimens de la sincérité desquels je me fais un plaisir d'assurer V. M., en échange de ceux qu'elle m'a exprimés. Que V. M. veuille agréer, etc. Signé, NICOLAS. »

DÉCRET rendu par la diète polonaise

le 20 décembre 1830.

« Le sénat et la Chambre des nonces formant la diète du royaume,

« Vu la situation extraordinaire dans laquelle se trouve le pays par suite de la glorieuse révolution du 29 novembre dernier;

& Vu la nécessité pressante de donner à l'autorité suprême toute la force nécessaire dans un état de guerre ;

Considérant enfin que le caractère et les talens éminens du dictateur Chlopicki présentent une garantie suffisante à la cause nationale, ont arrêté et arrêtent ce qui suit:

« 1o Le général Joseph Chlopicki est investi de l'autorité suprême la plus étendue, dans l'exercice de laquelle il ne saurait être astreint à aucune responsabilité. Il est nommé dictateur.

« 2o L'autorité du dictateur cessera dès qu'il en fera lui-même la remise, ou dès que la députation de la diète choisira à sa place, de la manière indiquée dans l'article suivant, un autre commandant en chef, et aussitôt que celui-ci aura pris le commandement de l'armée. Dès ce moment le dictateur se trouvera libre de tous ses engagemens.

3o La députation dont il est fait mention dans l'article précédent se composera du président actuel du sénat, de cinq sénateurs, choisis par le sénat, du maréchal de la Chambre des nonces, et de buit membres de cette chambre, dont un pour chaque palatinat du royaume. En cas de mort ou d'absence de l'un des sénateurs ou des nonces, le président du sénat et le maréchal de la Chambre des nonces pourvoiront au remplacement.

4° En cas de mort du dictateur ou de cessation de son autorité, la diète reprendra ses travaux dès que la moitié des membres qui la composent sera présente.

[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors]
[ocr errors]

Varsovic, 20 décembre 1830.
<< Vive la patrie!

Signé, le prince A. CZARTORYNSKI. « Le maréchal de la Chambre des nonces, OSTROWSKI.

« Le secrétaire, CZARNOCKI.

PROCLAMATION du dictateur Chlopicki, adressée aux Polonais en date du 21 décembre 1830.

[ocr errors]

Compatriotes, le désir des représentans de la nation, confirmé par les deux Chambres de la diète, m'a appelé à l'exercice du souverain pouvoir. Je ne me suis chargé du commandement suprême des forces nationales que pour assurer les libertés de notre patrie. Dès ce moment, et aussi long-temps que je conserverai la dignité de dictateur, mon devoir sera d'être prêt à tout moment à vaincre on mourir pour elle. M'étant chargé de la dictature par obéissance pour la volonté du peuple, je demande au nom de la patrie la même obéissance. Vous trouverez toujours ma bannière sur le chemin de la justice, du devoir et de l'honneur national. Elle ne peut manquer d'être suivie par tout Polonais loyal, digne fils de ses ancêtres, et qui trouve son propre bien dans celui de la patrie. Il n'y en aura sûrement aucun qui agisse contre l'autorité souveraine que m'a confiée la volonté générale du peuple, et qui n'en accomplisse pas scrupuleusement les ordres. Partant d'un même point, et guidés par l'union, l'ordre et l'énergie, nous pouvons assurer le succès de nos entreprises. Le peuple m'a mis à sa tête pour diriger ses forces, et. je promets solennellement de ne m'écarter en rien des votes du devoir, mais de diriger tout par un ordre ferme et légal vers un seul et même but, Je le jure devant Dieu et la patrię, »

Ann. histor. pour 1830. Appendice.

12

PROCLAMATION ad essée aux Polonais par l'empereur de Russie (5-17 decembre).

Polonais,

« L'odieux attentat dont votre capitale a été le théâtre a troublé la tranquillité de votre pays. J'en ai reçu la nouyelle avec une juste indignation, et j'en éprouve une vive douleur.

« Des hommes qui déshonorent le nom polonais ont conspiré contre la vie du frere de votre souverain, ont induit une partie de votre armée a oublier ses sermens, et trompé le peuple sur les intérets les plus chers de votre prie,

Il est encore temps de remédier à ce qui s'est passé, et de prévenir d'immenses malheurs. Je ne confondrai pas ceux qui ahjurerout l'erreur d'un moment avec ceux qui persisteront dans le crime. Polonais, écoutez le conseil d'un père, obéissez aux ordres de votre roi!

« Voulant vous faire connaître nos intentions d'une manière positive, nous ordonnons :

« 10 Tous ceux de nos sujets russes qui sont retenus prisonniers seront surle-champ mis en liberté.

2o Le conseil d'administration reprendra ses fonctions dans son organisation primitive, et avec les pouvoirs que nous lui avons attribués par notre décret du 12 août 1826.

30 Toutes les autorités de la capi tale et des voivodies obeiront exactement aux décrets qui seront rendus en notre nom par le conseil d'administra tion ainsi constitué, et ne reconnaîtront aucun pouvoir illégalement établi.

«

Tous les chefs de corps de potre armée royale polonaise sont tenus, à la réception de la présente proclamation, de rassembler leurs troupes et de se mettre en marche pour se rendre à Plock, que nous avons fixé pour le point de réunion de notre armée royale.

Les chefs de corps nous feront sans retard un rapport sur l'état de leurs troupes.

Tout armement fait par suite des troubles de Varsovie, et non conforme aux états de notre armée, est dissous.

«En conséquence les autorités locales sont chargées de prendre les mesures convenables pour que ceux qui sont armés d'une manière illégale déposent leurs armes, et pour que ces armes soient confiés ensuite à la garde des vétérans et des gendarmes du lieu.

Ex

« Soldats de l'armée polonaise,

Honneur et fidélité, telle fut de tont temps votre devise. Notre brave régiment de chasseurs de la garde a cheval en a donné une preuve à jamais mémorable. Soldat, suivez cet exemple! Repondez à l'attente de votre souverain qui a reçu vos sermens. Polonais, cette réclama tion dira a ceux qui me sont restés fidèles que je sais compter sur leur dévouement, de meme que je me coufie en leur valeur.

«Ceux d'entre vous qui auraient cédé à l'erreur d'un moment, apprendront également par la présente proclamation que je ne les répulierai pas, s'ils se hâtent de rentrer dans le devoir.

Mais jamais les paroles de votre roi ne pourront s'adresser a des hommes sans foi et saus honneur, qui conspirent contre le repos de leur nation,

S'ils ont cru, en prenant les armes, pouvoir se flatter d'obtenir des cuncessions pour prix de leurs crimes, leur espoir est chimérique, Ils out trahi Jenr patrie. Les malheurs qu'ils lui ont préparés retomberont sur eux.

[blocks in formation]

MANIFESTE publié sur l'insurrection de Pologne ( 24 decembie 1830).

« Nous, Nicolas [er, par la grâce de Dieu, empereur et autocratę de toutes les Russies, a tous nos fidèles sujets:

« Une infame trahison a ébranlé le royaume de Pologne uni à la Russie; des hommes malintentionnés, que n'ont pu désarmer les bienfaits du restaura, teur de leur patrie, le magnanime empes reur Alexandre, d'éternelle mémoire, et qui jouissaient, sous la protection des lois octroyées, du fruit de sa bienveil lance, ourdirent ep secret des intrigues pour renverser l'ordre qu'il avait etab ̈i, et choisirent le 29 novembre pour com mencer l'accomplissement de leurs des seins par la rébellion, l'effusion du sang, et un attentat crimiuel arx jours de notre bien-aimé frère le Césarewitsch. Profi tant de l'obscurité de la nuit, une popu

lace forcenée, excitée par eux, assaillit le palais du Césarewitsch; au même instant ils parvenaient à attirer a eux le peuple dans différens quartiers, et a livrer la ville à l'anarchie et a l'effroi en répandant la fausse nouvelle que les troupes russes massacraient les habitans paisibles.

Le Césaréwitsch résolut de prendre, avec les troupes russes qui se trouvaient auprès de lui et les Polonais qui lui étaient restés fidèles, position dans le voisinage de Varsovie, et de ne pas agir d'une manière offensive, pour, eu évis tant de répandre du sang, utiliser toutes les occasions qui se présenteraient de prouver la fausseté des bruits répandus, et donner aux autorités le temps et les moycus d'aviser, avec l'aide des gens bien pensaus, à détromper les hommes égarés, et a réprimer les méchans. Cet espoir ne se réalisa point. Le conseil d'administration ne put établir l'ordre; incessamment menacé par les rebelles qui avaient formé entre eux des réunions illégales et changé sa composition par l'éloignement des membres nommés par nous et l'adjonction des membres nonveaux imposés par les chefs de la conju ration, il ne lui resta plus qu'a prier de La manière la plus instante le Césarewitsch de renvoyer les troupes polonaises qui l'avaient suivi, pour qu'elles pussent protéger contre de fréquens pillages les propriétés publiques et particulières : bientôt ce conseil fut dissous et tout pouvoir concentré entre les mains d'un général.

[ocr errors]

Cependant le bruit se répandait d'une insurrection daus toutes les provinces du royaume de Pologne; on employait partout les mêmes moyens : mensonges, menaces, illusions, pour son mettre a quelques rehelles les paisibles habitans. Au milieu de ces circonstances déplorables, le Césarewitsch jugea ur gent de céder aux vœux du couseil d'administration, permit au petit nombre de trouves polo aises qui lui étaient restées fidèles, de retourner a Varsovie pour protéger, autant que possible, les personnes et les propriétés. Lui-même avec les troupes russes quitta de royaume de Pologne; et entra le 13 décembre dans le bourg de Wlodaw en Volhynie.

C'est ainsi que fut accompli un forfait résolu peut-être depuis long-temps. Le peuple polonais qui, après tant d'infortunes, jouissait de la paix et du bienêtre a l'ombre de notre puissance, se

précipite de nouveau dans l'abîme de la révoite et des calamités, et des ramas d'êtres crédules, quoique déja saisis d'effroi à la pensée du châtiment qui les attend, osent rêver quelques instaus la victoire et nous proposer des conditions, à nous, leur maître légitime! Russes, vous savez que nous les repoussons avee indignation. Vos cœurs, brûlant de zèle pour les intérêts du trône, comprennent tout ce que le nôtre éprouve. A la première nouvelle de trahison, votre réponse fut un serment répété d'inébranlable fidélité, et dans ce moment nous ne voyons qu'un mouvement dans toute l'étendue de notre vaste empire; dans le creur de chacun vit un seul sentiment, le vœu de ne redouter aucun effort pour Phonneur de son empereur, pour l'inviolabilité de l'empire, et de sacrifier sa fortune et même sa vie.

« Nous voyons avec attendrissement cet élan magnanime d'amour du peuple pour nous et pour la patrie, et regar dons comme notre devoir le plus sacré de vous répondre avec des paroles de consolation. De nouveaux sacrifices, de nouveaux efforts ne seront point néces saires. Avec nous et Dieu, protecteur de la justice, la puissan'e Russie peut, d'un seul coup décisif, forcer an calme ceux qui osent troubler sa paix. Nos fideles troupes, qui se sont distinguées Daguère par de nouvelles victoires, se rassemblent déja aux frontières oecidentales de notre empire. Nous sommes prêts à panir le manque de foi; mais nous voulons en même temps distinguen les innocens des coupables, et pardonner aux faibles, qui n'ont suivi le torrent que par imprévoyance ou par peur. Tous les sujets de notre royaume de Pologne, tous les habitaus de Varsovie n'ont pas pris part à la conjuration et à ses déplorables suites. Beaucoup ont prouvé, par une mort glorieuse, qu'ils connaissaient leur devoir; d'autres, ainsi qu'il résulte des rapports du grand due, ant été forces de retourner, avec des larmes de désespoir, la où dominaient les rebelles.

« Ces hommes forment sans donte, avec ceux qu'on a égarés ou trompés la plus grande partie de l'armée polonaise et des habitans de la Pologne. Nous nons sommes adressés à eux dans une proclamation sons la date du 5-17, dans laquelle, après leur avoir témoigué notre juste indignation sur le manque de foi dont on a donné l'ordre, nous donnons

« PreviousContinue »