Page images
PDF
EPUB
[merged small][ocr errors][merged small][ocr errors][merged small][ocr errors][merged small][ocr errors][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]

possessions, leur richesse en grains, bestiaux, laines, cire, miel, etc.; les facilités qu'elles offrent pour répandre nos marchandises dans l'intérieur de l'Afrique, et l'abondance des produits de la pêche du corail sur cette côte, avaient procuré de grands avantages aux compagnies qui les exploitaient avant la révolution. Mais, depuis 1817, l'instabilité de nos relations avec la régence d'Alger, leur caractère mal assuré et précaire; enfin, le dessein hautement avoué par le dey de nous dépouiller de nos domaines sur le sol de l'Afrique, ont empêché nos négocians d'y retourner et d'y former des établissemens considérables qui ne peuvent subsister sans être soutenus par la confiance. Cet état de choses doit être considéré comme un de nos premiers griefs contre Alger, puisque les mauvaises dispositions du dey ont contribué d'une manière directe à empêcher une ancienne possession française de reprendre la valeur qu'elle avait eue si long-temps pour nous.

[ocr errors]

"

«Dans l'audience où le dey insulta notre consul, il lui déclara publiquement: « Qu'il ne voulait plus permettre qu'il y eût un seul canon français sur le territoire d'Alger, et qu'il ne nous y « reconnaissait plus que les droits géné «raux dont jouissaient les autres négocians européens qui viennent y trafiquer. » Ce sont les propres expressions qu'il employa, et l'on verra tout à l'heure qu'il fit aussitôt après raser les forts ap partenant à la France et détruire les établissemens de commerce fondés sous leur protection.

[ocr errors]
[ocr errors]

n

« A la possession d'un territoire assez considérable se joignait pour nous, sur la côte d'Afrique, le droit exclusif de la pêche du corail sur une étendue d'environ soixante lieues de côtes, droit également reconnu par nos traités avec la Porte et avec la régence d'Alger. Ces traités stipulaient que nous paierions pour ce privilége une redevance an nuelle qui, fixée originairement à 17,000 fr., avait été portée à 60,000, lorsque ce privilége nous avait été rendu en 1817. Mais deux ans étaient à peine écoulés, que le dey nous déclara inopinément que

priété ont été formellement reconnus par plusieurs sultans, et nommément par Sélin It en 1518, et par Achinet en 1692; le dey qui régnait à Alger en : 694, la reconnut celle même année par un traité qui a été renouvelé en 1801 et en 1817.

nous avions à choisir entre renoncer à notre privilége, ou lui payer annuellement 200,000 fr. L'intérêt de notre commerce fit consentir le gouvernement à cette augmentation de charges; et cependant, malgré l'exactitude avec laquelle nous acquittâmes ce droit, le dey fit publier, en 1826, un manifeste qui permettait à toutes les nations la pêche du corail sur les côtes de la régence d'Alger, mesure qui nous privait d'un privilege dont le dey voulait cependant continuer à recevoir le prix.

«A ces griefs généraux se joignent une foule d'offeuses particulières; nous ne parlerons ici que des principales et de celles qui sont postérieures à la restau

ration.

En 1814, le dey intima au consul géuéral, M. Dubois-Thainville, Fordre d'arrêter définitivement les comptes de plusieurs sujets algériens, créanciers de la Frauce; et comme le consul représentait qu'il ne pouvait le faire saus y être autorisé par son gouvernement, le dey le renvoya immédiatement d'Alger. Lesévénemeus des ceut jours nous forcèrent à dissimuler cet outrage, et un nouveau cousul fut envoyé en 1816; mais le dey ne consentit à l'admettre que moyennaut le paiement préalable d'une somme de 100,000 fr., à titre de présent gratuit.

«En 1818, le brick francais le Fortuné fut attaqué et pillé par les habitans du territoire de Bonue, sans que l'on pût obtenir du dey aucune réparation.

En 1819, le dey répondit à la sommation collective de l'amiral français Jurien et de l'amiral anglais Freetmantle, qui venaient, par suite des résolutions arrêtées au congrès d'Aix-la-Chapelle, l'inviter à renoncer à la piraterie, qu'il prétendait se réserver le droit de mettre en esclavage les sujets de toutes les puissances qui n'auraient pas de traités avec lui, et qui n'entretiendraient pas dans ses Etats de consuls par les mains de qui des redevances ou tributs lui seraieut payés.

[ocr errors]

En 1825, malgré la teneur expresse des traités et sous prétexte de contrebande, le dey fit forcer et visiter la maison de l'agent consulaire français à Bonne. Le résultat de cette visite prouva la fausseté de l'accusation, et cependant le dey ne nous donna aucune satisfac tion de cette offense.

[ocr errors]

Les droits qui doivent être perçus pour nos marchandises,daus les ports de la régence, sont determinés par des trai

tés: en 1825, le dey exigea arbitrairement de nos négocians à Boune des droits beaucoup au-dessus de ce tarif.

« A l'exemple de ce que d'autres gran des puissances avaient fait pour plu sieurs Etats, la France accorda, en 1825, sa protection au pavillon romain. Les deys d'Alger et de Tripoli, et le bey de Tunis, reconnurent successivement que cette mesure était justifiée par les rape ports qui nous unissent au chef de notre religion, et ils s'engagèrent solennellement a respecter, a l'égal du nôtre, le pavillon romain. Mais, dix-huit mois après avoir souscrit a cet engagement, le dey d'Alger fit arrêter et confisquer deux bâtimens romains. Le prix de ces na vires et de leur chargement fut partagé eutre le dey et les corsaires capteurs, et nos réclamatious ne purent obtenir que la mise en liberté des équipages.

* « Les violations de nos traités devinrent de plus en plus fréquentes dans les années 1826 et 1827, laudace du dey s'accroissant par l'impunité. On le vit alors refuser positivement de reconnat tre nos capitulations avec la Porte. Ce fut aussi à cette époque que les Algériens comшeucèrent à exiger des capitaines de nos navires marchands qu'ils reucon traient en mer, de venir sur leur bord pour la vérification de leurs expéditions, ce qui était directement contraire au traité de 1719: il arriva que, tandis que le capitaine du bâtiment français la Conception laissait ainsi verifier ses papiers à bord d'un armement algérien, son propre navire reçut la visite d'hommes détachés par le corsaire, qui enlevèrent des caisses, de l'argent, et les autres objets qu'ils trouvèrent à leur convenance.

Mais, indépendamment de ces griefs multiphés, l'insolence et la mauvaise foi du dey, dans l'affaire des juifs algériens Bacri et Busnach, ne laissèrent bientot plus à S. M. d'autre parti à prendre que celui auquel elle s'est déterminée, en déclarant la guerre a cette régence. Des fournitures faites sons le consulat et l'em. pire avaient constitué les sieurs Baeri et Busnach créanciers sur le trésor d'une somme qui n'était point liquidée à l'époque de la restauration. Une transaction passée entre les coinmissaires du Roi et le fondé de pouvoir des intéressés, le 28 octobre 1819, et approuvée par le Roi et par le dey d'Alger, régla definitivement cette creance à 7 milhors, qui dureut être payés par douziemes, à compter du 1er mars 1820. Mais il fut

expressément stipulé (art. 4) que les sujets français qui auraient eux-mêmes des réclamatious à faire valoir coutre les sieurs Bacri et Busnach pourraient mettre opposition au paiement, et qu'une somme égale an montant de leurs réclamations serait tenue en réserve jusqu'à ce que les tribunaux français eussent prononcé sur le mérite de leurs titres de créauce.

« Conformément à cette disposition, les sujets francais furent invités à produire leurs réclamations, et la somme s'en étant élevée à environ 2,500,000 fr., le trésor royal paya aux sicurs Bacri et Busnach 4,500,000 fr. qui restaient sur le total du montaut reconnu de la dette, et il versa l'autre partie à la caisse des dépôts et consignations.

« Cette mesure n'était que l'exécution littérale de la convention du 28 octobre. Mais le dey ne tarda pas à prétendre que les tribunaux français ne jugeaient pas assez vite, qu'il fallait que le gouvernemeat français intervint pour hâter leur action, et enfin que le trésor royal devait ni remettre à lui-même la somme contestée, ajoutant que les sujets français viendraient ensuite à Alger pour faire valoir devant lui leurs réclamations.

«De telles prétentions étaient contraires à la convention du 28 octobre: elles l'étaient aussi à la dignité du gouveraement français, qui n'aurait pas pu même y consentir sans dépasser ses pou voirs, puisqu'il n'était pas maître d'intervenir dans des débats judiciaires, et de transférer à d'autres l'examen de causes dont les tribunaux étaient seuls désormais appelés à connaître. Ces explications fureut données à diverses reprises au chef de la régence, qui n'en tiat aucun compte, et qui persista à de-` mander, comine condition du maintien de ses relations avec la France, le paiement immédiat de la somme entière de 7 millions. Dans une lettre qu'il adressa lui-même au ministre des affaires étran gères, cette alternative était énoncée d'une manière si hautaine, que M. le ba ron de Damas ne crut pas devoir pondre directement, et qu'il se borna à transmettre un nouvel exposé de l'affaire au consul général du Roi à Alger, en lui prescrivant de s'en expliquer verbalement avec le dey. M. Deval n'avait pas encore reçu cette lettre quand il se présenta, suivant l'usage, au palais du dey, la veille des fêtes musulmanes. Ce

prince ayant demandé an consul général s'il n'était pas chargé de lui remettre une réponse à sa lettre, et celui-ci ayant répondu négativement, il porta subitement à M. Deval plusieurs coups d'un chassemouches qu'il tenait à la main, en lui ordonnant de sortir de sa présence.

"

Après un tel excès, commis publiquement sur le représentant de la France, le gouvernement du Roi ne pouvait plus prendre conseil que de sa dignité offensée. Cet outrage comblait la mesure des procédés injurieux de la régence. Tout rapport était désormais devenu impossible entre la France et elle, avant qu'une réparation éclatante n'eût vengé l'hon neur national. M. le baron de Damas prescrivit an consul général de la demander, ou d'abandonner immédiatement Alger. Cette réparation fut refusée, et M. Deval avait à peine quitté la ville, que le dey envoya l'ordre an gonver-neur de Constantine de détruire par le fer et le feu les établissemens français en Afrique; cet ordre fut promptement exécuté, et le fort de Lacalle fut ruiné de fond en comble.

«Le Roi envoya devant Alger une division de ses vaisseaux, avec ordre de maintenir un blocus rigoureux. Les résultats de cette mesure, prolongée pendant trois aus, n'ont pas répondu, malgré le zèle et le courage de nos marins, aux espérances qu'elle avait fait concevoir: le blocus a coûté à la France près de 20 millions, saus avoir causé à l'ennemi un dommage assez réel pour le déterminer à nous donner les satisfactions convenables et à nous demander la paix.

1) importait à la dignité de la France et aux intérêts des sujets du Roi engagés dans des transactions commerciales avec le nord de l'Afrique, et dont les bâtimens étaient sans cesse menacés par les corsaires de la régence d'Alger, que l'on adoptât un système nouveau, plus énergique et plus décisif; néanmoius le gouvernement du Roi, voulant në porter la guerre sur le territoiré algérien que lorsqu'elle serait reconnue évidemment né cessaire, se détermina à faire encore une tentative auprès du dey. Dǝns le courant de juillet 1829, M. le capitaine de vaisseau de La Bretonniere fut envoyé à Alger, avec ordre d'entamer une négociation, si la régence paraissait disposée à faire droit à nos justes griefs. Cette tentative, 'qui faisait si noblement ressortir la modération de la France, échoua contre l'opiniâtreté dû dey, et un der

nier outrage à notre pavillon, une dernière violation des droits les plus sacrés chez tous les peuples, vint mettre le comble aux attentats de la régence, et rendre désormais toute conciliation incompatible avec l'honneur national. Au moment où M. de La Bretonnière sortait du port, une décharge générale de ton tes les batteries voisines fut faite sur le bâtiment parlementaire, qui fut atteint par quatre-vingts boulets. Le feu ne cessa que lorsque le vaisseau se trouva entièrement hors de portée.

[ocr errors]

Tel est l'exposé succinct des griefs dont le Roi se dispose à tirer vengeance: violation des principes du droit des gens; infraction aux traités et aux conventions; exactions arbitraires; prétentions iusolentes opposées aux lois du royaume et préjudiciables aux droits des sujets français; pillage de nos bâtimens: violation du domicile de nos agens diplomatiques; insulte publique faite à notre consul; attaque dirigée contre le pavillon parlementaire; le dey semble avoir tout épuisé pour rendre une guerre inévitable, et pour animer le courage de nos soldats, auxquels est réservée la noble mission de venger la dignité de la couronne, et de délivrer la France et l'Europe du triple fléau que les puissances chrétiennes ont enduré trop long-temps: l'esclavage de leurs sujets, les tributs que le dey exige d'elles, et la piraterie, qui ôte toute sécurité aux côtes de la Méditerranée, et qui menace sans cesse les bâtimens qui naviguent sur cette mer. »>

[merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small]

« Les nations civilisées des deux mondes ont les yeux fixés sur vous; leurs vœux vous accompagnent. La cause de la France est celle de l'humanité; montrezVous dignes de votre noble mission. Qu'aucun excès ne ternisse l'éclat de vos exploits; terribles dans le combat, soyez justes et humains après la victoire; votre intérêt le commande autant que votre devoir.

«

Trop long-temps opprimé par une milice avide et crueile, l'Arabe verra en nous des libérateurs ; il implorera notre alliance: rassuré par votre bonne foi, il apportera dans nos camps les produits de son sol. C'est ainsi que, rendant la guerre moins longue et moins sanglante, vous remplirez les vœux d'un souverain aussi avare du sang de ses sujets que jaloux de l'honneur de la France.

«Soldats! un prince auguste vient de parcourir vos rangs; il a voulu se convaincre lui-même que rien n'avait été négligé pour assurer vos succès et pourvoir à vos besoins. Sa constante sollicitude vous suivra dans les contrées inhospitalières où vous allez combattre. Vous vous en rendrez dignes, en observant cette discipline sévère qui valut à l'armée qu'il conduisit à la victoire, l'estime de l'Espagne et celle de l'Europe entière.

Le lieutenant général, pair de France, commandant en chef l'armée d'expédition d'Afrique,

"Comte DE BOURMONT. »

[merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small]

nord-est et une grosse mer m'ont forcé une seconde fois à prendre le large, en conservant la flotte ralliée. Hier matin, 13, le vent était encore frais de la partie de l'est; mais la mer était peu houlense et le temps était beau. Ce premier moment de répondre à la confiance de S. M. m'a paru propice je l'ai saisi. La flotte s'est présentée à huit heures du matin devant la ville d'Alger, a défilé le long des forts et batteries; le commandant de la station (M. Massieu de Clerval), accompagné de la Bellone, conduisait l'armée navale, en tête, suivie de la réserve et du con voi, et à sept heures du soir elle occupait la baie de Torre-Chica. L'ennemi avait évacué la batterie de la pointe et le fort de la baie; mais il avait couronné les hauteurs voisines des pièces d'artilleries et des mortiers qui en composaient l'armement. Quelques coups de canon ont été tirés, et quelques bombes out été lancées sur la première ligne des vaisseaux. Un matelot a été blessé par un éclat à bord du vaisseau le Breslaw. J'ai fait accoster la plage par le capitaine Louvrier, montant le bateau à vapeur le Nageur, qui est parvenu a faire évacuer une batterie, en premier plan, d'un mortier et d'un canon.

La journée était trop avancée pour le débarquement: les dispositions ont été priscs pour l'opérer à la pointe du jour. La corvette la Bayonnaise, capitaine Ferriu, le brick l'detéon, capitaine Hamelin, et le brick la Badine, capitaine Guindet, qui n'avaient point de troupes à débarquer, ont été prendre poste dans la baie située à l'est de Torre-Chica, pour prendre en flanc les batteries de l'canemi, et les battre par dessus la presqu'ile. Les bateaux à vapeur le Nageur et le Sphinx, capitaine Sarlat, ont reçu l'ordre de couvrir de leur feu le débarquement dans l'ouest.

« Ce matin, à quatre heures et demie, la première division de l'artillerie a été mise à terre avec huit pièces d'artillerie de campagne, sous le feu des batteries de l'ennemi, qui ont en peu d'effet. Un mariu de la Surveillante a eu la cuisse emportée. M. Dupont, lieutenant de vaisseau, a reçu une forte contusion par un boulet mort. Il ne m'est parvenu encore aucun autre rapport. L'artillerie des corvettes, placées daus l'est de TorreChica, a été bien servie et d'un bon effet surles batteries ennemies. Deux matelots, en santant à terre, ont arboré le pavillon du Roi sur le fort et la tour.

A six heures, la deuxième division et toute l'artillerie de campagne étaient à terre; à six heures et demie, le général en chef a débarqué. A la tête de ses troupes, il a exécuté tout de suite un mouvement pour tourner les batteries de l'ennemi, qui ont été enlevées, après diverses attaques, contre des masses de cavalerie. L'armée était entièrement débarquée vers midi; elle occupe les hanteurs qui sont eu avant de la presqu'ile, et le quartier général est établi à TorreChica. Munitions, vivres, approvisionnemens, etc., ont été débarqués, et l'opération va se continuer avec toute l'activité possible.

«La baie de Torre-Chica, ou SidiFerruch, offre à la flotte beaucoup plus d'abri que je n'osais l'espérer. Bien qu'elle soit ouverte aux vents de l'est à l'ouest par le nord, la tenue doit y être bonne, et les bâtimens doivent y tenir sur leurs chaines.

« Pressé d'adresser à V. Exc. ces premières nouvelles, je ne puis entrer dans de plus grands détails, surtout sur les opérations de l'armée de terre, qui no sont pas de mon ressort. Je recueillerai dans les divers rapports qui me seront adressés les titres qui auront pu être acquis aux grâces de S. M., et j'aurai l'honneur de les soumettre à V. Exc. En masse, chacun a fait son devoir, et s'estime trop heureux si le Roi trouve que la marioe a répondu à sa confiance. « Agréez, etc.

« Le vice-amiral, commandant en chef l'armée navale,

[merged small][ocr errors][merged small]

«

Sidi-Ferruch, le 14 juin 1830. Prince,

« L'armée navale, que l'attente de la flottille de débarquement avait retenue plus de huit jours dans la baie de Palma, mit à la voile le 10 juiu. La brise, faible d'abord, devint assez forte pour que plusieurs petits bâtimens eussent des avaries. Deux bateaux-bœufs périrent avec une partie de leurs équipages. Le 12, à la pointe du jour, on découvrit la côte d'Afrique; mais la force toujours crois sante du vent et l'agitation de la mer

« PreviousContinue »