15. La bibliothèque publique (1). Superbe collection. renfermant 50,000 volumes et de précieux manuscrits. Le catalogue n'est point imprimé. Le bâtiment, d'un goût moderne, a été construit par feu M. Laprêt, sous l'administration de M. le baron Daclin, maire de la ville. 14°. Le musée-Páris. Don du célèbre architecte Pâris à sa ville natale. Il renferme des antiques, des tableaux, des dessins, des livres et autres objets rares et précieux. On y voit une momie d'Égypte. La salle qui les renferme fait suite aux bâtimens de la bibliothèque. 15°. Le musée d'histoire naturelle, qui contient une collection riche et nombreuse (2). 16°. Le musée d'antiques et de monumens du moyenâge. 17o. L'école de dessin (3), où se trouvent des copies en plâtre, envoyées par le gouvernement, des plus belles statues antiques. Nous voudrions pouvoir indiquer ici un musée de tableaux; mais, malgré les vœux ardens des amateurs des beaux-arts, rien n'existe encore qu'en projet. On a lieu d'espérer que la nouvelle administration fera ses efforts pour mettre Besançon, sous ce rapport, au rang des villes importantes du royaume. La ville de Besançon est divisée en deux cantons, les cantons nord et sud. Ces cantons sont subdivisés en huit sections. Le canton nord comprend la partie de la ville au-delà du pont, sur la rive droite du Doubs, et quelques communes rurales (voyez les justices de paix); celui du sud contient toute la partie enfermée par le Doubs, et quelques villages. Des huit sections, trois appartiennent au canton nord, et cinq au canton sud. (1) Rue de la Bibliothèque. (2) Rue St.-Vincent, vis-à-vis la salle de spectacle. (3) Rue Mairet. TABLEAU DE LA POPULATION DE BESANÇON, On n'a compris dans ce recensement que des individus tième de la population totale. Mouvement de la population en 1832. 28,795 372 La ville de Besançon est susceptible d'une foule d'embellissemens, et pourrait être notablement agrandie dans le sein de ses remparts. Les quatorze fontaines qui l'abreuvent ne devraient-elles point être ornées d'emblèmes divers rappelant quelques époques historiques des temps anciens et des temps modernes ; il n'en est que deux ou trois qui soient passablement décorées. Dans l'été de 1778, M. de Lacorée, intendant de la province, conçut le dessein de ramener les eaux d'Arcier à Besançon pour élever dans cette ville, mal abreuvée, huit nouvelles fontaines, et donner de l'eau aux établissemens publics et même dans toutes les maisons des particuliers. Il s'agissait d'amener les eaux par des corps de conduite en terre vernissée, en grès, ou en fonte de fer. Une sou (1) Les décès ont excédé les naissances du chiffre 35; ainsi l'année 1832 a été défavorable à la population. scription fut ouverte par les magistrats, afin d'obtenir des fonds pour concession d'eau, mais cette démarche n'eut aucun résultat. Le conseil municipal a fait revivre ce projet en 1832; le public fait des vœux pour que ses vues bienveillantes aient un plein succès. L'administration municipale s'occupe également de la confection des ponts de Bregille et de St.-Pierre. (1). La ville de Besançon n'est pas assez coupée de rues de traverse; ce besoin est vivement senti sur plusieurs points; on attend avec impatience l'élargissement de la rue Baron, maintenant fermée au public à raison du choléra de 1832; toutefois on regrette, à la vue de la rectification commencée dans cette dernière rue, qu'on s'en tienne à un élargissement aussi peu sensible, tandis que cette communication, si elle était large et alignée, deviendrait l'une des rues les plus fréquentées de la ville. Si, après l'avoir ouverte, on perçait une continuation de rue jusqu'à la rue Saint-Vincent, en renversant la maison Bergeret et celle qui la joint par-derrière, on aurait, par ce moyen, une belle rue nouvelle dont les maisons Terrier-Santans et Muguet formeraient les angles. Cette amélioration honorerait les magistrats qui l'entreprendraient, et aurait une grande influence sur le mouvement des rues de St.-Vincent et des Granges, étrangères l'une à l'autre dans leur situation actuelle, et qui se trouveraient pour ainsi dire rapprochées par cette communication importante. Il est sans doute bien d'autres améliorations projetées par les magistrats; nous n'avons parlé que de celles qui nous paraissent mériter la priorité. (1) Nous avions déjà indiqué la haute utilité de ces deux ponts dans l'Annuaire de 1831. M. MICAUD,, ancien sous-préfet, rue de la Préfecture. Adjoints. M. POULET,(Anobert), propriétaire, rue Champron. M. N..... CONSEIL MUNICIPAL PAR RANG DE SUFFRAGES. MM. POULET, (Anobert), marchand tanneur, rue de MARCHAND, propriétaire, rue Battant. DREVON, avocat, Grande-Rue. GRENOT, propriétaire, rue Charmont. BRETILLOT,, négociant, rue des Granges. GROBOST, négociant, Grande-Rue. CALLET, conseiller à la cour royale, rue St.-Vincent. MICAUD,, ancien sous-préfet, rue de la Préfecture. DE MAGNONCOUR (Flavien), propriét., rue Neuve. DORZAT,, négociant, place Saint-Maurice. JOURDAIN, négociant, Grande-Rue. |