A sa parole, l'eau s'est arrêtée comme un monceau, et, au son de sa voix, comme un réservoir car tout s'apaise à son commandement, et le salut qu'il donne ne s'affaiblit point. ECCL. 39. 22. 23.

Il n'y a point de sagesse, il n'y a point de prudence, il n'y a point de conseil contre le Seigneur. On prépare un coursier pour le jour du combat; mais c'est le Seigneur qui PROV. 21. 30. 31.

sauve.

Une multitude de tyrans ont été sur le trône, et l'homme auquel on pensait le moins a porté le diadème. Plusieurs princes ont vu tomber leur puissance, et ceux qui étaient dans la gloire ont été livrés aux mains des étrangers.

Adonaï, Seigneur, vous êtes grand et beau dans votre puissance, et nul ne peut vous vaincre ! Que toute créature vous obéisse: car vous avez dit, et tout a été fait; vous avez envoyé votre esprit, et tout a été créé, et nul ne résiste à votre voix. JUDITH, 16. 16. 17.

Voilà que le ciel et les cieux des cieux, l'abîme et toute la terre et tout ce qui est en eux, s'ébranleront à sa présence. Lorsque Dieu les regardera, les montagnes, les collines et les fondements de la terre s'agiteront dans l'effroi.

ECCL. 16. 18. 19.

Dieu, dans sa sagesse, a disposé ses ouvrages dès le commencement : il en a distingué toutes les parties dès leur origine, et il les a fondés pour les siècles des siècles. Il les a ornés pour jamais, et aucun n'a langui, ni défailli, ni manqué à sa destination. ECCL. 16. 26. 27. 28.

Celui qui vit éternellement, a créé toutes choses ensemble Dieu seul sera justifié, et, roi invincible, il subsiste à jamais. ECCL. 18. 1.

Seul il est, et nul ne peut changer ses conseils; tout ce qu'il veut, il l'accomplit. JOB, 23. 13.

:

Seigneur, la souveraine puissance est à vous seul à jamais et qui résistera à la vertu de votre bras? Comme le grain de la poussière qui incline la balance, comme une goutte de la rosée du matin qui descend sur la terre, ainsi l'univers est devant vous ! SAG. 11. 22. 23.

Pouvoir, pour vous, c'est vouloir.

SAG. 12. 18.

Vous seul, Seigneur, avez la puissance de la vie et de la mort; vous conduisez jusques aux portes de la mort, et vous en ramenez. Il est impossible d'échapper à votre main. SAG. 16. 13. 15.

Qui vous dira: qu'avez-vous fait? qui s'élèvera contre votre jugement? qui paraîtra devant vous pour venger les pervers? qui vous accusera, si les nations que vous avez créées disparaissent de la terre? SAG. 12. 12.

Il est Dieu, et nul ne peut résister à sa colère, et sous lui se courbent ceux qui portent l'univers. JOB, 9. 13.

Il saisit un coupable, le charge de chaînes et l'appelle en jugement. Qui peut s'opposer à lui? Qui peut lui dire : Pourquoi agissez-vous ainsi?

Il enlève aux conseillers leur prudence, et il confond les juges de la terre. Il ôte aux rois leur baudrier, et ceint leurs reins d'une corde. JOB, 12. 17. 18.

La terre est son trône; en sa présence les mortels sont comme des insectes : c'est lui qui a étendu les cieux comme un voile, et qui les a préparés comme un pavillon pour l'homme. Levez les yeux en haut, considérez qui a créé les cieux, qui fait marcher dans un si bel ordre l'armée des étoiles, qui les appelle par leur nom : aucune ne lui est cachée, tant est grande la force, la puissance de sa parole. Is. 40. 22.

Je suis le Seigneur, créateur de l'univers; moi seul j'étends les cieux, j'affermis la terre; je rends inutiles les

prestiges des devins, et insensés ceux qui prononcent des oracles je renverse la science des sages, je change leur sagesse en folie; je parle par mes serviteurs, et j'accomplis leurs promesses. C'est moi qui dis à Jérusalem : tu seras habitée; et aux villes de Juda : vous serez rebâties, et je repeuplerai vos déserts. C'est moi qui dis à l'abîme tu sera desséché; c'est moi qui taris le lit des fleuves. Je dis à Cyrus tu es mon pasteur, et il accomplit ma volonté ; à Jérusalem: relève-toi, tu seras rebâtie; et au temple : sors de tes ruines. Is. 44. 24. 25. 26. 27. 28.

Jéhovah, mon Dieu, tu es grand!

Tu es revêtu de gloire et de majesté.

Toi qui t'enveloppes de la lumière comme d'un manteau, Qui déroules les cieux comme une tente,

Qui suspends sur ton palais la voûte des eaux,

Qui montes sur le char des nues,

Qui planes sur les ailes de l'autan,
Qui fais des vents tes messagers,
Tes ministres de la flamme brûlante,
Tu as fixé la terre sur ses bases,

Et d'âge en âge elle ne chancelle plus.

Tu avais soulevé l'abîme, et l'en avais recouverte comme

d'un vêtement;

Les eaux se balançaient sur la cime des monts :

A ta voix menaçante elles ont fui;

Au bruit de ton tonnerre, elles ont précipité leur cours. Elles sont remontées au haut des montagnes, descendues au fond des vallées,

Dans le lieu que tu leur as fixé.

Tu leur as marqué un terme, elles ne le passeront pas,

Et ne reviendront plus couvrir la terre.

Tu fais couler les sources au sein des vallées,
Rouler leur onde entre les montagnes.

Les hôtes des champs viennent s'y désaltérer.

V. DE D.

3*

L'âne sauvage y étanche sa soif.

Les oiseaux du ciel reposent sur leurs bords;

Perchés sur le feuillage, ils répètent leurs chansons.
Tu arroses les montagnes du haut des célestes lambris.
La terre s'abreuve des réservoirs que ta main fait couler.
Tu fais germer l'herbe pour les animaux,

La verdure des prés pour les compagnons des travaux de l'homme.

Tu entr'ouvres la terre et fais éclore le froment :

Le vin porte la gaîté dans le cœur de l'homme.
Tu fais briller son teint du suc de l'olive,
Et le pain soutient sa vigueur défaillante.
Les arbres de Jéhovah se désaltèrent,

Les cèdres du Liban que sa main a plantés,

Sur leurs branches les oiseaux bâtissent leurs nids, Sur la cime des sapins la cigogne a fixé sa demeure, Tandis que la chèvre sauvage gravit le sommet des montagnes,

Que le lièvre se tapit au creux des rochers.

Tu as créé la lune pour présider au retour de nos fêtes : Le soleil connaît l'instant de son coucher.

Tu étends les ténèbres de la nuit,

Dans son ombre se meuvent tous les animaux des forêts : Le lionceau qui rugit après sa proie,

Dont le cri demande à Dieu l'aliment.

Le soleil se lève, ils se retirent,

Et se couchent au fond de leurs repaires.

L'homme sort pour son labeur,

Pour travailler la terre jusqu'au déclin du jour.

Que tes œuvres sont multipliées, Jéhovah!

Tu as tout fait avec sagesse :

La terre est pleine d'êtres vivants qu'ont enfantés tes mains.

Cette mer immense qui étend au loin ses bras,

Des espèces sans nombre se meuvent dans son sein,

Des animaux grands et petits.

Les vaisseaux sillonnent son onde;

La baleine que tu as créée pour se jouer au milieu de ses flots.

Tous ont les yeux fixés sur toi,

Pour en recevoir la nourriture au temps que tu as marqué.

Tu la leur donnes, ils la recueillent,

Tu ouvres ta main, ils se rassasient de tes dons.
Tu détournes ta face, ils frissonnent;

Tu retires à toi le souffle qui les anime, ils meurent
Et rentrent dans la poussière d'où ils sont sortis.
Tu renvoies ton souffle, ils sont reproduits;

Et tu renouvelles la face de la terre.

Que Jéhovah soit béni à jamais :

Que Jéhovah se complaise dans ses œuvres!

Lui qui jette un regard sur la terre, et la terre tremble,
Qui touche les montagnes, et les montagnes fument.
Je chanterai Jéhovah toute ma vie,

Je célèbrerai mon Dieu dans mes concerts, tant que je respirerai.

Ps. 104.

X.

De la justice de Dieu.

Le Seigneur est juste, il aime la justice, son visage est tourné vers ceux qui ont le cœur droit.

Vous seul êtes juste, ô Seigneur, et sont droits.

Votre justice est la justice éternelle.

Ps. 10. 7.

vos jugements Ps. 118. 137.

Ps. 118. 142.

Dieu rendra à chacun selon ses œuvres, en donnant la vie éternelle à ceux qui, par la persévérance dans les