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» somme de vingt-cinq mille francs pour que les revenus >> en soient affectés à la formation d'un prix qui sera » décerné tous les deux ans, sous le nom de prix Charles » Lemaire, à l'auteur du meilleur mémoire publié sur >> des questions relatives aux travaux publics. »

En conséquence, un prix de quatorze cent vingt francs est attribué, pour la quatrième période de ce concours, à l'auteur du meilleur mémoire répondant au but de la fondation.

Seront seuls admis les ouvrages présentés par des auteurs belges ou naturalisés. Ils devront être rédigés en français ou en flamand, et publiés en Belgique pendant la période du 1er juillet 1897 au 30 juin 1899.

Le délai pour la remise des ouvrages expirera le 30 juin 1899; ils devront être adressés, francs de port, à M. le Secrétaire perpétuel de l'Académie, au Palais des Académies, à Bruxelles.

Le résultat du concours sera proclamé dans la séance publique de la Classe des sciences, en décembre 1899.

PRIX ÉDOUARD MAILLY POUR FAVORISER LES PROGRÈS DE L'ASTRONOMIE EN BELGIQUE.

(Deuxième période: 1896-1899.)

Un prix de mille francs est attribué à l'auteur du meilleur ouvrage, imprimé ou manuscrit, répondant aux vues du fondateur.

Seront seuls admis les travaux présentés par des auteurs belges ou naturalisés.

Ils devront être rédigés en français ou en flamand, et être adressés, francs de port, avant le 31 décembre 1899, à M. le Secrétaire perpétuel de l'Académie, au Palais des Académies, à Bruxelles.

Les ouvrages imprimés devront être publiés dans la période précitée.

Les travaux manuscrits devront être datés et porteront une devise, qui sera répétée sur un pli cacheté renfermant le nom et le domicile de l'auteur.

Le prix remporté par les ouvrages manuscrits ne sera délivré à l'auteur que contre la présentation du premier exemplaire imprimé de son travail.

Le résultat du concours sera proclamé dans la séance publique annuelle de la Classe des sciences, en décembre 1900.

RAPPORTS.

MM. Dewalque, Gilkinet et Henry donnent lecture de leurs rapports sur une communication faite par M. le Ministre de l'Industrie et du Travail au sujet de la surveillance, de la fabrication et de l'emploi de l'acétylène. Renvoi des rapports au Ministre précité.

Sur une combinaison de certains terpènes avec les salicylates alcalins; par M. Duyk (1).

Rapport de M. W. Spring, premier commissaire.

<«< L'auteur a constaté qu'il se produit une substance cristalline quand on agite une solution de salicylate sodique avec un terpène. Cette combinaison est détruite par l'exposition prolongée à une température d'environ 100°, ou bien par sa dissolution dans l'eau : le terpène se dégage et il reste le salicylate sodique. Il est donc probable que l'on a affaire à un produit d'addition du terpène, analogue à ceux que ces hydrocarbures donnent avec plusieurs substances déterminées. L'auteur n'a fait encore aucune analyse permettant de déterminer d'une manière précise la formule de ses cristaux; mais il annonce qu'il complètera son travail.

Cela étant, la notice que la Classe a reçue, à présent, me paraît avoir pour but principal de prendre date. Les droits de l'auteur me paraissant suffisamment assurés par la publication des rapports des commissaires, je proposerai, pour éviter un double emploi, d'attendre l'achèvement de ces recherches avant d'ordonner leur impression. M. Duyk pourra recueillir et développer, de cette façon, les fruits intéressants que lui promet sa découverte. »

Ces conclusions, auxquelles se rallie M. Henry, second commissaire, sont adoptées par la Classe.

(1) Ce travail a été présenté dans la séance du 11 mai 1897.

Recherches anatomiques et physiologiques sur le
Tradescantia Virginica; par M. Gravis.

Kapport de M. Alf. Gilkinet, premier commissaire.

<< On sait que les Commélinées possèdent une anatomie spéciale qui leur assigne une place à part parmi les Monocotylédonées et a justifié la création d'un type particulier de structure, proposée par de Bary et Falkenberg.

L'étude de ce type méritait d'être approfondie et élucidée dans tous ses détails. C'est la tâche que s'est imposée M. Gravis, dans le mémoire soumis à l'Académie.

Ce mémoire décrit l'anatomie, l'histologie et même, sur certains points, la physiologie du Tradescantia Virginica, depuis les premières phases de son développement jusques et y compris la formation des inflorescences. Il est divisé en un certain nombre de chapitres dans lesquels la croissance de la plante est suivie pas à pas dans toutes ses phases. Aussi est-il impossible de résumer ici le travail de M. Gravis; il mentionne successivement toutes les étapes parcourues par le végétal, toutes les complications de ses tissus, et une analyse complète devrait être la reproduction du travail entier.

Je me bornerai donc à signaler les principaux résultats des recherches de l'auteur.

L'étude du spermoderme, exposée avec une clarté rare, mentionne, entre autres faits nouveaux, des contenus celJulaires particuliers imprégnés d'une forte proportion de

silice. L'albumen renferme des cellules à contenu protéique et des cellules à contenu amylacé.

Le sommet végétatif de l'embryon comprend trois histogènes et non pas deux, comme l'admettaient certains

auteurs.

La structure de l'axe hypocotylé, qui semble la même pour toutes les Commélinées, est caractérisée par une série de contacts entre le faisceau de la racine, les faisceaux cotylédonaires et les faisceaux foliaires. La gaine supérieure du cotylédon ne constitue pas une région distincte.

La torsion des cotylédons pendant la germination. semble indiquer l'existence, dans une même espèce, d'individus symétriques, le nombre de plantules à cotylédons dextrogyres étant sensiblement égal à celui des plantules à cotylédons lévogyres.

Le parcours des faisceaux, quel que soit le nombre de ceux-ci, appartient à un même type; à l'inverse de la théorie généralement admise, les faisceaux foliaires se divisent d'après leur parcours en deux groupes distincts, dont l'un forme les faisceaux considérés jusqu'à présent comme propres à la tige.

Le diaphragme nodal est formé par les faisceaux se rendant au bourgeon axillaire et non par les racines adventives ramifiées.

La structure des tiges des Commélinées, bien que constituant un type distinct, se rattache cependant au type des Monocotylées.

De plus, certaines espèces de Potamogeton rattachées par de Bary au type Commélinées n'ont rien de commun avec ce type.

3me SÉRIE, TOME XXXV.

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