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» le château, à l'extrémité op»posée au confluent, et cette » partie jusqu'au confluent porte » indistinctement le nom de Fort >> de Mortagne.

>> Elle s'étend encore au-delà de la Scarpe jusqu'au grand » chemin de Tournay, et cet » endroit s'appelle la Rouge» Porte. Ce qui fait croire que >> l'ancienne ville s'étendait vé»ritablement jusques-là.

» Cette partie de la terre de » Mortagne, avec quelques en» clavemens situés dans les pa» roisses de Maulde et de Ble» haries, était avant 1777 sou» mise indistinctement à la ju>> risdiction des mayeur et éche» vins de la ville et escroette de » Mortagne.

» Ce mot escroette ne signifie » que ce qu'on entendoit ici par » le mot cuve, et ne désigne » aucun hameau particulier.

» Les village et seigneurie de » Laplaigne et du Ponthoir à

Maulde, relevant du seigneur de » Mortagne, sont vis-à-vis l'un de » l'autre surtes deux rives de l'Es>> 'caut en-dessous du confluent.

» Au-dessus de Mortagne, entre les deux rivières, se trou»vait la mairie des Sarts de » Bruille, qui s'étendait sur les » villages de Château-l'Abbaye, » Bruille et Notre-Dame-au» Bois et une partie de la rue de »Haute-Rive. Ces hameaux et » villages touchaient au Hainaut

» dans la partie la plus éloignée » du confluent.

» Sur la rive droite de l'Escaut » était située la mairie des Sarts » de Flines, s'étendant sur le hameau de Flines, l'un des plus » petits de toute la terre de Mortagne, puisqu'il n'a pas qua>> rante maisons, et qu'il n'est » remarquable que parce qu'on » y trouvait l'église paroissiale » de tout ce qui existe sur cette >> rive, et en conséquence que la ferme s'y trouvait aussi, sur » Roux, Legies, Rouillon, Ro» dignies, Laberlière, la Bou» caude et les Sarts de Carnelle.

» Dans les villages voisins, » l'église de Flines était toujours

désignée sous le nom d'Eglise » de Mortagne, qui formait la > principale partie de la paroisse.

>> Car il est à remarquer qu'il » n'y avait point d'église parois»siale dans tout ce qui formait » l'ancien territoire de la ville'; » seulement il y avait quelques » chapelles.

» Les deux mairies des Sarts » de Bruille et des Sarts de Fli»nes étaient soumises, en ma» tière personnelle, civile et cri» minelle, au bailliage de Mor» tagne, et ce n'était qu'en ma» tière réelle qu'on procédait » pardevant leurs mayeurs et » échevins qu'y nommait le sei>> gneur de Mortagne, comme

» seigneur de Mortagne seule

»ment.

» Mais les mayeurs et échevins » de la ville de Mortagne, nom» més au même titre, avaient, » en vertu d'une chartre parti» culière de 1290, qui se trouve >> reliée avec la coutume pro» duite par le défendeur, la con>> naissance des matières person» pelles des habitans de la ville >> et de l'escroelte de Mortagne, » et le droit de demander le » renvoi des causes portées en » première instance pardevant le bailliage qui, si le renvoi n'était » pas demandé, jugeait par tout.

» Ainsi les officiers du bail» liage de Mortagne, en leur seule > qualité d'officiers du seigneur

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