Page images
PDF
EPUB

» l'Escaut jusqu'au village d'Her>> gnies et à l'extrémité des ter>> res du pays de Mons, qui ap>> partenait alors à l'Empereur, » sur une longueur d'environ » 3,600 toises (7,017". ), et en » outre le redressement du lit de » l'Escaut sur environ 650 toises » ( 1,268m.), vis-à-vis le village » de Vieux-Condé, (aujourd'hui » Vieux-Nord-Libre). Ce plan, >> approuvé par arrêté du conseil » du 4 avril même année, fut » confié pour l'exécution à l'in» génieur Laurent, qui l'avait » conçu, et l'on imposa à cet effet » une somme annuelle de 3 flo>> rins 16 patards ( 4 francs 69 >> centimes) par bonnier ( 1 hec» tare 2,141) sur les prairies su

[ocr errors]

» jettes à l'inondation dans les >> communes citées ci-dessus. » Cette contribution fut payée »jusqu'au parfaitement achève»ment des travaux en 1781, ils » avaient été commencés en 1773. » Leur bon effet fut tel, que de» puis ce moment les dépenses » se bornèrent au simple entre» tien annuel des canaux, ponts »et buses.

>> On a vu que le terrain sujet aux inondations de Condé était » de 3,000 bonniers (3,642 hec» tares); mais de ce nombre un » tiers à peu près étant du res» sort de Mons, alors souverai» neté Autrichienne, il était jus» te que cette portion étrangère » supportât sa cote-part de la con

>>tribution. Cet objet fut réglé » par un traité particulier conclu, » à l'abbaye de Crespin, le 15 >> juin 1731, entre les plénipo-, »tentiaires respectivement nom» més par les cours de Versailles » et de Bruxelles, et ratifié en» suite par elles. Par ce traité, » ces communes étrangères fu>> rent soumises à contribuer dans » la proportion d'un quart ou » d'un tiers pour l'entretien des » canaux du Jard, de Berni»sard, de la Savernière, de Dé» charge, de Beaulieu, de Saint» Hébert et des Charleux.

» Il me reste à parler de l'ad» ministration de ces curemens » et faucardemens.

Elle était confiée à deux di

[ocr errors]

a

»rections, l'une sous le nom » d'inondation de Condé, l'autre » sous celui d'inondation de Va»lenciennes.

» Réunies momentanément en » 1779 en une direction uni» que composée de 5 membres » dont deux étaient fournis par » l'inondation de Valenciennes, » et 3 par celle de Condé, on >> eut bientôt senti la nécessité » de les tenir séparées comme » auparavant, et elles le furent » depuis jusqu'à la révolution.

» Voici qu'elles étaient les >> bases de celle de Condé qui » paraît avoir été régularisée par » le traité de Crespin: les çulti>> vateurs et possesseurs des prai»ries susceptibles d'inondation

» s'assemblaient à certaines épo»ques de l'année pour délibérer » sur les travaux à faire pour » l'entretien des digues, canaux, » buses, ventilles, etc., et on pro» cédait à l'adjudication au rabais » de ces travaux. Une commis>>sion nommée par les intéressés » en surveillait l'exécution, et la dépense était acquittée par la > contribution spéciale dont il a » déjà été parlé, répartie sur les >> prairies desséchées ; ces prairies » étaient plus ou moins impo»sées à proportion du dégré d'u»tilité qu'elles retiraient des >> travaux. La commission était >> composée d'un directeur, d'un » commissaire, d'un receveur » principal et d'un secrétaire

« PreviousContinue »