pour l'an 1812, p. 27, 62 et 77, et à la fin, tableau des communes. Mémoires pour monsieur JosephAlexandre de Maldeghem, défendeur, contre monsieur Jean-Louis de Berlo, demandeur. Ilem, Duplique du même, signée Deswerte, Bruxelles, in-4°., 1808, chez de Brackenier, marché-auxfromages. Histoire générale du Hainaut, par le révérend père Delewarde, prévôt de l'oratoire du pays Wallon, tome 3, page 142, à Mons, chez la veuve Prud'homme et Jean Varret, rue de la Clef, 1718, in-12. Idem du Hainaut, tome 3, pages 138 et 139. Ibidem du Hainaut, tome 5, pages 26 et 27. Mémoires de Philippe de Commines, tome 5, pages 434 et 435, édition in-8°., Bruxelles, chez Foppens, 1723. Mémoires sur les Pays-Bas Autrichiens, par Son Excellence le comte de Nény, chef-président, tome 1 pages 20, 21, 22, 203, 125, 136, 192 er 193, tome 2, page 17, édition in 8., Bruxelles, 1784. Léonard, recueil des traités, tome 1, page 358, édition in-4°., Paris, 1693. SUR L'HISTOIRE DE MORTAGNE. Mortagne passa par les femmes. (Vol. 64, page 166, lignes 1 et 2 ). (1) Au mois de septembre 1478, la seigneurie et Ecroëte de Mortagne * fut donnée par Louis XI à Guillaume de Thouars, son échanson, pour lui et ses hoirs mâles et femelles, à perpétuité, pour services rendus et indemnité de pertes souffertes ; ce Monarque n'y ayant réservé que la foi et hommage, le ressort de juridiction et la souveraineté. Guillaume de Thouars eut deux enfans, Pierre et Isabelle; Pierre mourut sans postérité; Isabelle, sa sœur, épousa Jean de Walle ; de ce mariage provint une fille unique", nommée Agnès de Walle, qui épousa en premières nôces Philippe Vandergracht, et en secondes nôces François de Ligne. Des premières nôces est issu Philippe Vandergracht, deuxième du nom, qui n'eut qu'une fille appelée Catherine, qui épousa Otho-Erneste Brialmont, baron de Fraiture, morte sans lignée. Du second mariage naquit Jean de Ligne, qui épousa Philippote Vandernoot, d'où proviennent Jeanne, alliée à Antoine Demol-Descaubeck, et Philippote, alliée à Gérard DoyenBrugge. Quoique Catherine Vandergracht épouse du baron de Fraiture, eut été avantagée de la terre de Mor tagne, en vertu et par fiction de mort (dit mort gage), lui faite par son père, et qu'elle eut voulu avantager son mari du don de ladite terre de Mortagne, tant par testament que radvestissement; néanmoins ledit baron de Fraiture et sa seconde épouse Anne Marguerite de Lynden furent déboutés de l'effet desdits testament et radvestissement, par arrêt du grand conseil de Malines, du 25 mai 1633, confirmé en révision le 11 février 1638; lequel adjugea ab intestat la terre et seigneurie de Mortagne à la susdite Jeanne de Ligne, douairière Descaubeck, fille de Jean de Ligne, ce dernier, frère utérin de Philippe Vandergracht, lequel étoit père-grand de ladite Catherine Vandergracht, épouse dudit baron de Fraiture. La |