Du Gouvernement considéré dans ses rapports avec le commerce ou De l'Administration commerciale opposée à l'Economie politique

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Pélicier, 1821 - Commercial policy - 581 pages

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Popular passages

Page 459 - Telle est donc la condition humaine, que souhaiter la grandeur de son pays c'est souhaiter du mal à ses voisins. Celui qui voudrait que sa patrie ne fût jamais ni plus grande ni plus petite, ni plus riche ni plus pauvre serait le citoyen de l'univers.
Page 223 - ... ait eu pour but cette opulence générale qui en est le résultat ; elle est la conséquence nécessaire, quoique lente et graduelle, d'un certain penchant naturel à tous les hommes qui ne se proposent pas des vues d'utilité aussi étendues : c'est le penchant qui les porte à trafiquer, à faire des trocs et des échanges d'une chose pour une autre.
Page 343 - Est-ce que nous n'avons pas également converti en thé une valeur de cent francs en toile ? Nous ne différons , qu'en ce que l'un fait ce changement par deux procédés , et que l'autre le fait par le moyen d'un seul.
Page 535 - Je ferai remarquer , à cette occasion, que la France est , de tous les pays de l'Europe, celui qui a le plus...
Page 371 - L'objet de ces colonies est de faire le commerce à de meilleures conditions qu'on ne le fait avec les peuples voisins , avec lesquels tous les avantages sont réciproques.
Page 107 - L'argent est plus que les richesses, car il les crée toutes ; l'argent est l'âme du monde commerçant.
Page 499 - Dieu, envers moi et envers tout le monde , et se donne en même temps les moyens sûrs et infaillibles de passer une vie douce et commode, ce qui ne se peut jamais qu'avec estime, réputation et règlement de mœurs.
Page vi - On a dit, à l'appui des vieilles erreurs, qu'il faut bien qu'il y ait quelque fondement à des idées si généralement adoptées par toutes les nations. Ne, doit-on pas se défier d'observations et de...
Page 425 - La maxime de tout chef de famille prudent est de ne jamais essayer de faire chez soi la chose qui lui coûtera moins à acheter qu'à faire.
Page 229 - Celles qui satisfont des besoins réels. Par besoins réels, j'entends ceux à la satisfaction desquels tiennent notre existence, notre santé et le contentement de la plupart des hommes : ils sont opposés à ceux qui proviennent d'une sensualité recherchée, de l'opinion et du caprice. Ainsi les consommations d'une nation seront, en général, bien entendues, si l'on y trouve des choses commodes plutôt que splendides : beaucoup de linge et peu de dentelles ; des aliments abondants et sains, en...

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