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en présence des deux armées aux prises, se retire sans avoir tiré un seul
coup de fusil.
Blücher, ayant son aile droite tournée et son centre
enfoncé, est forcé à la retraite et nous abandonne le champ de bataille.
L'inconcevable désobéissance du maréchal Ney fait perdre à Na-
poléon tous les avantages de cette victoire. Combat des Quatre-
Bras. Conduite inexplicable du maréchal Ney, qui néglige d'occuper
cette position restée libre pendant toute la matinée, malgré les ordres
formels et tous les avertissements qu'il a reçus de Napoléon. Wel-
lington, plus habile, profite du répit qui lui est laissé pour y accourir
de Bruxelles et de Nivelles avec toute son armée. Imprudence du
maréchal Ney, qui commande l'attaque avant d'avoir réuni ses deux
corps d'armée.
Le général Reille, avec trois divisions, soutient,
pendant cinq heures, une lutte inégale contre les principales forces de
l'armée anglaise. Réflexions générales sur cette mémorable journée,
où la fortune semblait s'être plu à réaliser toutes les prévisions de
Napoléon; conséquences qu'elle aurait eues sur le sort de la cam-
pagne, sans la désobéissance et l'impéritie du maréchal Ney....

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Pièces historiques..

APPENDICE AU CHAPITRE II

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CHAPITRE III

JOURNÉE DU 17 JUIN 1815

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- Napo-

Nuit du 16 au 17 juin. - Ordres envoyés au maréchal Ney.
léon visite le champ de bataille de Ligny. Rentrée d'une recon-
naissance envoyée aux Quatre-Bras. Napoléon prend la résolution
de marcher contre l'armée anglaise. Le maréchal Grouchy, à la

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tête d'une colonne de 36 à 40,000 hommes, est détaché à la poursuite
de l'armée prussienne. Instructions verbales que Napoléon donne à
ce maréchal. - Le 6 corps, commandé par le comte de Lobau, la
garde, les cuirassiers Milhaud, et toutes les réserves de l'armée, sînt
dirigés sur Marbais. Napoléon apprend en y arrivant que Welling-
ton a évacué les Quatre-Bras et se retire sur Bruxelles.
poursuit son mouvement. Entrevue de Napoléon et du maréchal Ney
sur le champ de bataille des Quatre-Bras.

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L'Empereur ordonne de
poursuivre, l'épée dans les reins, l'arrière-garde de l'armée anglaise.

Il se porte lui-même à la tête de la colonne.
bles qu'il adresse aux canonniers de sa garde.

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Paroles remarqua-
Arrivé à la hauteur

de Planchenoit, il trouve l'armée anglo-hollandaise rangée en bataille
sur la lisière de la forêt de Soigne.
remettre l'attaque au lendemain.
à cette occasion.

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La nuit qui approche le force à
Regrets énergiques qu'il exprime
Opérations de l'aile droite pendant la journée
Fausses dispositions prises par le maréchal Grouchy.

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du 17.
Lettre remarquable que lui adresse Napoléon avant de quitter le champ

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de bataille de Ligny. Désobéissance flagrante, lenteur et mauvais
vouloir du général Vandamme. Après de continuels retards, la
colonne de Grouchy arrive à Gembloux à neuf heures du soir. - Elle
n'a fait que deux lieues dans cette première journée. La nuit oblige
le maréchal à s'y arrêter. Conséquences funestes de cette réso-
lution..

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161

Pièces historiques..

APPENDICE AU CHAPITRE III

235

CHAPITRE IV

BATAILLE DE WATERLOO

Dispositions préliminaires.- Description du plateau de Mont-Saint-Jean.
Position occupée par l'armée anglo-hollandaise. — Plan de bataille
arrêté par Napoléon. A onze heures et demie, la grande batterie

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donne le signal de l'attaque.

goumont par le 2o corps.

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Attaque du bois et du château d'Hou-
Attaque du centre et de la droite par le
maréchal Ney et le 1er corps. Arrivée de l'avant-garde de Bulow
sur le champ de bataille. - Lettres adressées du champ de bataille

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Opéra-

de Waterloo au maréchal Grouchy par le major-général.
tions de l'aile droite pendant la matinée du 18. — Départ tardif de
Gembloux. Le maréchal Grouchy rejette le conseil qui lui est donné
par le général Gérard de marcher au canon de l'Empereur. — L'aile
droite continue sa route sur Wavre. Dispositions prises par Napo-
Changement que cet
Prise, après une résis-

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-

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léon pour repousser l'attaque de Bulow.
incident imprévu apporte dans ses projets.
tance désespérée, des fermes crénelées de la Haie-Sainte, de Papelotte
et de la Haie.
- L'Empereur est obligé de disposer d'une partie de
sa garde et de ses réserves pour repousser l'attaque des Prussiens
qui prend à chaque instant plus d'intensité. Le maréchal Ney,
ayant épuisé toute son infanterie, réclame le secours de la cavalerie
pour occuper les positions abandonnées par l'ennemi. — Irruption de
toute la grosse cavalerie sur le plateau de Mont-Saint-Jean. — Paroles
prophétiques de Napoléon sur ce nouvement imprudent commandé
par le maréchal Ney. Les cuirassiers Kellerman et Milhaud, n'é-
tant pas soutenus, sont obligés d'évacuer le plateau et de revenir en
arrière. L'Empereur envoie deux batteries à cheval de sa garde
pour combler l'intervalle entre le 1er et le 2e corps en avant de la
Haie-Sainte. Belle contenance de cette troupe d'élite, qui tient en échec
pendant deux heures toute l'artillerie anglaise. L'attaque prus-
sienne est enfin comprimée. - Napoléon ordonne que toute l'infanterie
de la garde se forme en colonne d'attaque pour occuper le plateau

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de Mont-Saint-Jean.

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Tandis que ces dispositions s'exécutent, deux
nouveaux corps prussiens, conduits par Blücher lui-même, arrivent
sur le champ de bataille. Pressé par les circonstances, Napoléon
dirige sur le plateau le général Friant à la tête de quatre bataillons
de chasseurs de la vieille garde. Insuffisance de cette mesure
contre toute l'armée anglaise. Entourés de tous côtés, les chas-
seurs sont obligés de reculer et d'abandonner le plateau de Mont-
Saint-Jean. Blücher, à la tête de 50,000 hommes de troupes fraî-
ches, reprend les fermes de Papelotte et de la Haie-Sainte, et pénètre
par cette trouée sur notre champ de bataille. Affreuse confusion
qui en résulte parmi les troupes encore aux prises avec l'armée an-
glaise. L'armée française se retire dans le plus grand désordre.
L'Empereur est forcé de se réfugier dans un carré de la garde. La
nuit heureusement retarde la poursuite de l'ennemi et favorise la
retraite. L'encombrement qui règne dans les rues et sur le pont
de Genappe, nous force à abandonner la plus grande partie de notre
artillerie. Le général Duhesme est tué en tentant vainement d'or-
ganiser quelques moyens de résistance. - L'armée continue sa retraite,
et se dirige sur Charleroi et Marchienne-au-Pont pour repasser la
Sambre....

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Pièces historiques..

APPENDICE AU CHAPITRE IV

339

CHAPITRE V

SUITES DE LA BATAILLE DE WATERLOO

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· Pre-

Napo-

Lettre

Dévouement

Retraite de l'armée française pendant la nuit du 18 au 19 juin.
mières tentatives de ralliement sous les murs de Charleroi.
léon continue sa marche en se dirigeant sur Philippeville.
qu'il adresse au prince Joseph pour lui annoncer le revers qu'il vient
d'éprouver. Préparatifs de départ. Napoléon monte dans une
voiture appartenant au maréchal Soult, avec le général Bertrand,
pour se rendre à Laon. - Son arrivée dans cette ville.
de la garde nationale. Napoléon veut se mettre à la tête des troupes
ralliées par le maréchal' Soult et reprendre la campagne.
Les con-
seils des généraux qui l'entourent lui font changer de résolution.
Il se décide à se rendre à Paris pour comprimer les factions par sa
présence et obtenir des Chambres les nouveaux sacrifices qu'exigent la
défense du pays et le salut de la patrie. — Résultats, faciles à prévoir,
que doit produire cette funeste résolution. Opérations de l'aile
droite de l'armée pendant la journée du 18 juin. Départ tardif de
Gembloux. Marche lente, et interrompue par de fréquentes haltes,

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de Sart-à-Walhain à Wavre. - Le général Vandamme commence l'attaque malgré l'ordre du maréchal Grouchy. - Attaque du moulin de Bierge repoussée. — Le maréchal Grouchy reçoit entre quatre et cinq heures la première dépêche du maréchal Soult, datée de la ferme de Caillou, dix heures du matin. Dispositions qu'il prend. Le général Pajol reçoit l'ordre de se porter à Limale et d'y passer la Dyle. Le maréchal Grouchy, accompagné du général Gérard, se porte à La Baraque pour hâter l'arrivée du 4° corps encore en arrière. Nouvelle attaque du moulin de Bierge par la 1re division du 4o corps. - L'attaque est repoussée, le comte Gérard grièvement blessé. - Le maréchal Grouchy reçoit la deuxième dépêche du maréchal Soult, datée du champ de bataille de Waterloo, à une heure après midi. Il prend la résolution de passer la Dyle avec ses deux corps d'armée et de se porter par les défilés de Saint-Lambert au secours de Napoléon. Il s'empare du pont de Limale. Vive résistance qu'il éprouve pour couronner les hauteurs qui s'élèvent de l'autre côté de la Dyle. Au point du jour, les Prussiens renouvellent leurs attaques. Ils sont repoussés et refoulés jusque sous les murs de Wavre. La division Teste prend à revers le moulin de Bierge et s'en empare. Le brave général Penne est tué dans cette attaque. - Vandamme fait passer la Dyle, par le pont de Bierge, à deux de ses divisions et force les Prussiens à évacuer Wavre. Il les poursuit jusqu'à Rosieren, sur la route de Wavre à Bruxelles. Le maréchal Grouchy reçoit la première nouvelle de la perte de la bataille de Waterloo. Consternation de l'armée.

mur.

Dinant.

Re

Sage résolution concertée entre Grouchy et Vandamme de se retirer derrière la Meuse. traite de l'aile droite effectuée sans accident dans la journée du 19. Combat dans la matinée du 20 juin pour s'ouvrir l'entrée de NaBonnes dispositions pour franchir le défilé de Namur à - L'infatigable division Teste se maintient dans Namur pendant toute la journée du 20 juin et repousse tous les efforts des Prus• siens. Le maréchal Grouchy arrive sans accident à Soissons, où il rallie, aux trente mille hommes qu'il ramène intacts, les débris de l'armée de Napoléon réorganisés par le maréchal Soult. - Ces troupes réunies prennent le nom d'armée du Nord et sont rappelées sous les murs de Paris pour concourir à la défense de la capitale. - Joie que cause aux Parisiens l'apparition inespérée de cette armée, qu'on avait cru anéantie dans les champs de Waterloo. Glorieux faits d'armes qui honorent les derniers moments de la grande armée. - Événements politiques qui en paralysent les effets. Départ de Napoléon pour Rochefort. Convention du 3 juillet 1815, signée à Saint-Cloud entre les plénipotentiaires français et les commissaires des puissances alliées, qui livre pour la seconde fois aux armées étrangères les portes de la capitale, ordonne le renvoi de toutes les troupes françaises derrière la Loire et met fin à la campagne de 1815.

APPENDICE AU CHAPITRE V

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Pièces historiques..

413

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NOTES ET OBSERVATIONS

LE MARÉCHAL NEY ET LE MARECHAL GROUCHY

EN 1815

Examen de divers ouvrages récemment publiés sur la campagne de

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Page 101, ligne 30, au lieu de Gérard, lisez Girard.

TYPOGRAPHIE RENOU ET MAULDE, RUE DE RIVOLI, 144

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