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Napoléon

arrive à l'armée. Ordre du jour qu'il adresse à ses soldats. L'armée franchit la frontière belge sur trois colonnes, dans la matinée du 15 juin 1815. - La colonne centrale, dirigée par Napoléon, passe la Sambre à Charleroi, la colonne de gauche à Marchienneau-Pont, la colonne de droite au pont du Châtelet. Le maréchal Ney rejoint Napoléon et reçoit le commandement en chef de l'aile gauche de l'armée. Ordre que lui donne l'Empereur de pousser vivement tout ce qu'il trouvera devant lui sur la route de Bruxelles et d'occuper la position des Quatre-Bras dans la soirée du 15 juin. - Napoléon se dirige sur Fleurus. Arrivée tardive du corps de Vandamme. Prise du village de Gilly. L'avant-garde occupe dans la soirée les bois de Lambusart, en avant de Fleurus. maréchal Ney, après avoir rejoint à Gosselies les troupes du 2o corps, s'avance jusqu'à Frasne, et s'y arrête contrairement à l'ordre qu'il a reçu de Napoléon. Influence funeste de cette désobéissance sur la suite de la campagne. Situation des armées belligérantes à la fin de la journée du 15.

Le

Conformément à ce qu'il avait annoncé dans sa réponse à l'Adresse des députés, Napoléon s'était mis en

route pour la frontière dans la nuit suivante. Heureux d'échapper à tous les mécomptes, à tous les embarras, à tous les ennuis qu'il avait éprouvés depuis le 20 mars, jour de son entrée dans la capitale, si chaleureusement saluée par une population enthousiaste, et surtout aux sinistres préoccupations des dangers que les mauvaises dispositions de la Chambre élective lui faisaient entrevoir pour l'avenir, il avait hâté sa course pour se retrouver plus tôt au milieu de son armée. C'était là seulement que son génie, audacieux et impatient de toute contradiction, pouvait se développer en liberté, dégagé de ces entraves dont la politique et les exigences constitutionnelles venaient de l'entourer comme de ces mille liens imperceptibles qui soumettent sous leur étrein te le géant Gulliver dans l'île de Lilliput; c'était là seulement qu'il était toujours sûr de trouver une obéissance aveugle, une confiance sans bornes que les revers n'avaient point affaiblie, et de la part du soldat et des grades inférieurs au moins, le plus absolu dévoue

ment.

Le début de la campagne fut rapide et brillant. Parti de Paris le 12 juin, à trois heures du matin, l'Empereur arriva à Laon dans la soirée du même jour, après avoir passé en revue, aux cris mille fois répétés de Vive l'Empereur! les troupes échelonnées sur la route depuis Soissons jusqu'à cette ville et qui étaient en marche pour gagner la frontière. Le 13, il coucha à Avesnes où il fut rejoint par le maréchal Soult, nommé major général de l'armée, et le 14, à Beaumont. C'était autour de cette petite ville que devaient se concentrer les différents corps de l'armée qui allait envahir la Belgique.

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