Archéologie navale, Volume 1

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Page 240 - Léon dont nous traduisons le texte de notre mieux, « soit long, « large en proportion de sa longueur, et porte deux « rangs de rames, l'un supérieur, l'autre inférieur. « Que chaque rangée ait au moins vingt-cinq bancs « pour asseoir les rameurs , l'une de ces rangées à « droite, l'autre à gauche. Que le nombre des sol« dats et des rameurs, rameurs et soldats tout à la « fois, soit de cent en comprenant les deux rangs.
Page 209 - En l'eve la metant sans plus, Et li festuz la tient desus ; Puis se torne la pointe toute Contre l'estoile si sanz doute Que jà nus hom n'en doutera Ne jà por rien ne Causera.
Page 212 - Li maronier qui vont en frise En Gresse , en Acre ou en Venisse Sevent par li toute la voie : Pour nule riens ne se desvoie, Tout jours se tient en une moie Tant est de li grans li servisse, Se la mers est enflée ou koie Jà ne sera c'on ne le voie Ne pour galerne ne pour bise. Pour bise ne pour autre afaire Ne laist sen dout...
Page 210 - C'on ne voit estoile ne lune , Dont font à l'aguille alumer , Puis n'ont -il garde d'esgarer: Contre l'estoile va la pointe, Por ce sont li marinier cointe . De la droite voie, tenir. C'est uns ars, qui ne puet faillir.
Page 241 - mets les sol« dats les plus braves, les plus robustes, les plus ac« tifs dans la partie supérieure du dromon » (sur le pont assurément) ; « car ce sont ceux-là qui doivent « en venir aux mains avec les ennemis. Si, parmi tes « soldats, tu découvres quelques hommes sans force « et sans courage , rejette-les dans le rang inférieur « des rameurs. Si tes soldats d'en haut sont mis « hors de combat par des blessures, remplace-les « par des rameurs du rang d'en bas.
Page 454 - Il ya une espèce de navires particuliers dont usaient nos ennemis, en forme plus longue que ronde, et plus étroite beaucoup que les galères, pour mieux se régir et commander aux courantes, qui sont ordinaires en cette mer; à quoi les hommes sont si duits, qu'avec ces vaisseaux ils contendent de vitesse avec les galères et les nomment remberges.
Page 94 - ... on peut transporter un âne dans chaque bateau et même plusieurs dans les grands. Lorsque les marchands sont arrivés à Babylone, ils vendent leurs cargaisons, les carcasses des bateaux et la paille, puis chargent les peaux sur...
Page 209 - Volsisse qu'il semblast l'estoile Qui ne se muet. Molt bien la voient Li marinier qui s'i avoient : Par cele estoile vont et viennent , Et lor sen, et lor voie tiennent: II l'apelent la tresmontaingne.
Page 306 - Imaginez six hommes enchaînés à un banc, nus comme s'ils venaient de naître, un pied sur la pédague, l'autre levé et placé sur le banc qui est devant eux, tenant dans les mains une rame d'un poids énorme, allongeant leurs corps vers l'arrière de la galère et les bras étendus pour pousser la rame au-dessus du dos de ceux qui sont devant eux et qui prennent la même attitude : les rames...
Page 176 - Quand ils furent tous entrés dans les navires et qu'ils eurent la marée et le bon vent, vous eussiez vu lever les ancres, tirer sur les étais, raffermir (rider) les haubans; les mariniers courir dans ces navires, déployer les voiles et les trefs. Les uns font effort aux guindaux, les autres au lof et aux drisses; derrière sont les pilotes, les meilleurs maîtres timoniers. Chacun s'applique à diriger le gouvernail qui mène le navire; en bas la barre du gouvernail pour courir à gauche, en...

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