Histoire de la monarchie de juillet, Volume 5E. Plon, Nourrit et cie, 1889 - France |
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... Anglais , en parlant de lord Palmerston : « Croyez - moi , cet écervelé a fait plus de mal à l'Europe que des années de guerre . Il a rendu le nom anglais suspect et odieux à la France . Il a éveillé ici des passions que nous avions ...
... Anglais , en parlant de lord Palmerston : « Croyez - moi , cet écervelé a fait plus de mal à l'Europe que des années de guerre . Il a rendu le nom anglais suspect et odieux à la France . Il a éveillé ici des passions que nous avions ...
Page 35
... Anglais , de se mettre à la place de ceux avec qui il traitait , de comprendre leurs idées , leur situation , et d'en tenir compte ; sachant écouter la contradiction , sans éprouver le besoin d'argumenter ; discutant le moins possible ...
... Anglais , de se mettre à la place de ceux avec qui il traitait , de comprendre leurs idées , leur situation , et d'en tenir compte ; sachant écouter la contradiction , sans éprouver le besoin d'argumenter ; discutant le moins possible ...
Page 36
... Anglais se sentaient blessés d'être l'objet de tant de méfiances et de ressentiments . « Les symptômes de la société sont graves ici , écrivait de Londres M. de Sainte - Aulaire ; l'opinion qu'on entretient en France une haine violente ...
... Anglais se sentaient blessés d'être l'objet de tant de méfiances et de ressentiments . « Les symptômes de la société sont graves ici , écrivait de Londres M. de Sainte - Aulaire ; l'opinion qu'on entretient en France une haine violente ...
Page 37
... anglais avait , tout comme le ministre français , à compter avec l'opinion de son pays . Les whigs étaient aux aguets ; lord Palmerston voyait venir avec joie un gros embarras pour ses successeurs et une occasion de batailler contre le ...
... anglais avait , tout comme le ministre français , à compter avec l'opinion de son pays . Les whigs étaient aux aguets ; lord Palmerston voyait venir avec joie un gros embarras pour ses successeurs et une occasion de batailler contre le ...
Page 39
... anglais , nous le ferons , et nous comptons , de sa part , sur la même disposi- tion . » M. Guizot n'avait pas tort d'y compter . Revenu de sa pre- mière surprise , le chef du Foreign office montrait son habituel esprit de modération ...
... anglais , nous le ferons , et nous comptons , de sa part , sur la même disposi- tion . » M. Guizot n'avait pas tort d'y compter . Revenu de sa pre- mière surprise , le chef du Foreign office montrait son habituel esprit de modération ...
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Common terms and phrases
Abd el-Kader adversaires affaires Algérie amis anglais Arabes avaient c'était cabinet catholiques cause Chambre des pairs Changarnier chose clergé Cousin croyait d'Orléans déclarait demander députés devait disait disait-il discours discussion Documents inédits duc de Broglie Dupin Duvergier de Hauranne écrivait écrivait-il esprits étre eût évêques faisait fût gauche général Bugeaud gouvernement gouverneur guerre Guizot hommes j'ai Jarnac Jésuites jour Journal des Débats l'Angleterre l'émir l'État l'opinion l'opposition l'Université laisser Lamartine lettre liberté d'enseignement Londres lord Aberdeen lord Palmerston Louis-Philippe lutte majorité maréchal Bugeaud Martin du Nord Mascara Médéa ment Metternich Mgr Affre ministérielle ministre monarchie de Juillet Montalembert Moricière n'avait n'était négociation officiers paix paraissait parlementaire parler parole passé passions pays polémique politique pouvait pouvoir premier prince Pritchard projet protestations publique question Ravignan régence reine reste rien Rossi s'était sentiment serait session seulement sion sir Robert Peel situation soldats sorte succès Thiers tion tribune trouver universitaire Villemain visite vote
Popular passages
Page 157 - Quand le cabinet croira avec une parfaite sincérité, avec une conviction profonde, qu'une telle négociation peut réussir, que les traités peuvent se dénouer d'un commun accord, le cabinet l'entreprendra : pas auparavant; alors, certainement. Si quelqu'un pense que la Chambre doive ordonner au gouvernement du Roi une négociation immédiate, actuelle, si quelqu'un le pense, qu'il le dise; nous ne saurions accepter cette injonction ; nous entendons garder toute notre liberté, toute notre responsabilité....
Page 326 - Je vous prierai, mon Général, de ne m'épargner ni fatigues, ni quoi que ce soit; je suis jeune et robuste, et, en vrai cadet de Gascogne, il faut que je gagne mes éperons; je ne vous demande qu'une chose, c'est de ne pas oublier le régiment du duc d'Aumale quand il y aura des coups à recevoir et à donner.
Page 463 - X, se pencha vers un de ses voisins et lui dit : « Quel étrange retour des choses de ce monde ! Si , quand j'étais garde des sceaux , j'avais invité un dominicain à ma table, le lendemain la Chancellerie eût été brûlée.
Page 504 - Les choses les plus filiales qu'on ait dites sur notre vieille mère l'Église, c'est moi peut-être qui les ai dites. » Du reste, étranger aux passions et aux intrigues du dehors, tout entier à ses vieux documents ou à ses élèves qu'il aimait également, sorte de Bénédictin soucieux de ce qu'il appelait » sa virginité sauvage » , il donnait à tous, par sa personne comme par ses écrits, l'idée d'un talent dont la...
Page 468 - En masse, les professeurs de l'Université, sans être hostiles à la religion, ne sont pas religieux. Les élèves le sentent, et de toute cette atmosphère ils sortent, non pas nourris d'irréligion, mais indifférents... Quoi qu'on puisse dire pour ou contre, en louant ou en blâmant, on ne sort guère chrétien des écoles de l'Université*.
Page 96 - Roi ne pouvait veiller sur mon fils jusqu'à sa majorité, Hélène devrait empêcher que son nom fût prononcé pour la régence, et désavouer hautement toute tentative qui se couvrirait de ce dangereux prétexte pour enlever la régence à mon frère Nemours, ou à son défaut à l'aîné de mes frères.
Page 578 - Tous les droits en matière d'instruction publique n'appartiennent pas à l'État, dit-il; il y en a qui sont, je ne veux pas dire supérieurs aux siens, mais antérieurs, et qui coexistent avec les siens. Les premiers sont les droits des familles ; les enfants appartiennent aux familles avant d'appartenir à l'État... Le régime de l'Université n'admettait pas ce droit primitif et inviolable des familles.
Page 523 - Monsieur l'archevêque, vous allez prononcer entre ma femme et moi. Combien faut-il de cierges à un mariage? Je soutiens que six cierges suffisent; ma femme prétend qu'on en doit mettre douze. Je me rappelle fort bien qu'à mon mariage, c'était dans la chambre de mon beau-père, il n'y avait que six cierges. » Ces mots étaient dits avec cette bonhomie caressante, légèrement narquoise, qui était un des grands artifices du prince.
Page 54 - C'est en vain que les pouvoirs s'altèrent, se décomposent, se dénaturent; que les forces morales mêmes du pays se corrompent, se démoralisent, s'abdiquent sous leurs yeux : ils ne veulent pourvoir à rien ; ils se cramponnent immobiles et toujours tremblants à quoi...