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commerce qui prononce sur un déclinatoire avant l'expira-
tion de la huitaine qui suit la prononciation? 556.

DÉFAUT. Voy. Appelant.

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DEGAT. Le prévenu d'un délit attentatoiré à la propriété d'au-
trui, tel que des dégâts commis sur un fonds, est-il rece-
vable à proposer, comme exception préjudicielle, que la pro-
priété de l'héritage dévasté est l'objet d'un litige pendant
devant les tribunaux ?
219. Voy. Commune.
DÉGRADATIONS. Le juge de paix est-il compétent pour connaî-
tre d'une action en dommages et intérêts résultante de dé-
gradations, d'une valeur indéterminée, survenues après
l'expiration du bail, et provenantes de l'inexécution de ju-
gemens qui condamnaient les preneurs à certaines répara-

tions locatives? 387.

DÉLAISSEMENT hypothécaire. La plus-value de l'immeuble, ré-

sultante des impenses et améliorations faites par le tiers dé-

tenteur, peut-elle être fixée uniquement par la comparaison

du prix de la seconde vente avec celui de la première, sans

qu'il soit nécessaire d'ordonner une expertise? 516.

DELIT. Voy. Citation.

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DELIT forestier. La signification du procès verbal au préve-

nu doit-elle contenir, à peine de nullité, copie de l'acte

d'affirmation de ce procès verbal ? 623.

DENIZATION. La qualité de Français se perd-elle par l'obtention
des lettres de denization délivrées à un Français par le roi
de la Grande-Bretagne? -Existe-t-il dans la législation an-
glaise une différence entre la denization et la naturalisa-
tion? 36.

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DÉPENS. En matière civile, la condamnation aux dépens est-

elle solidaire entre les parties qui ne sont liées par aucune

solidarité conventionnelle ni légale? 686.

DÉPÔT. Le dépôt fait entre les mains d'une personne pour être
remis à un tiers peut-il être réclamé par les héritiers du
déposant comme chose à eux appartenante, si, à l'époque
du décès de ce dernier, le dépôt n'a pas été livré à la per-
sonne désignée? 654.

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E.

EAU. Le droit de prise d'eau, consacré en faveur des pro-

priétaires riveraius par l'art. 644 du Code civil, doit-il être

réglé de manière que le propriétaire inférieur, par l'usage

qu'il en fait pour l'irrigation de ses propriétés, ne nuise pas

au propriétaire supérieur? 205. L'obligation imposée

par
l'art. 640 du Code civil à tont propriétaire inférieur de

recevoir les eaux qui découlent naturellement de l'héritage

supérieur comprend-elle l'égoût des toits? Au contraire,

à l'égard des fouds bâtis, doit-on suivre indistinctement les

règles prescrites par l'art. 681 du même Code, qui ne per-

met pas de faire écouler les eaux pluviales sur le fonds du

voisin ? 313.

EMIGRÉS. En rendant aux émigrés ou à leurs héritiers ou ayans
cause les biens non vendus qui avaient été frappés de con-
fiscation et réunis au domaine de l'Etat, la loi du 5 décembre
1814 a-t-elle entendu consacrer non pas une restitution en
entier, mais un acte de pure libéralité, qui n'a rien de ré-
troactif? En conséquence, si l'émigré est décédé avant la
loi du 5 décembre, est-ce à ses plus proches parens lors exis
tans, et non au légataire universel de son héritier aussi décédé,
que les biens rendus doivent appartenir? 43.- Un simple
cessionnaire de droits successifs peut-il prétendre, à l'exclu-
sion de l'héritier, son cédant, aux biens rendus aux émigrés

par la loi du 5 décembre 1814, surtout si le transport a été
consenti dans un temps où il était impossible de prévoir cette
remise? 50.-Le tiers coutumier que les enfans d'un émigré
normand ont recueilli par suite de l'émigration de leur père,
et dont ils ont été envoyés en possession par des actes ad-
ministratifs, doit-il être partagé avec les enfans més d'un se-
cond mariage contracté par le père émigré, postérieurement-
à son amnistie ? Les enfans du second lit peuvent-ils ré-
clamer leur part dans le tiers coutumier délivré aux enfans
du premier lit, quoiqu'ils ne soient nés que depuis la publi-
cation des lois qui ont aboli le tiers coutumier, et que l'é-
migré amnistié ne soit décédé que sous l'empire du Code
civil? 121.

EMPRISONNEMENT. L'emprisonnement est-il nul si la copie du
procès verbal laissée au débiteur arrêté ne mentionne pas
les noms des recors qui ont assisté l'huissier, bien que ceux-
ci aient signé l'original et que leurs noms soient mentionnés
dans l'acte d'écrou? 521.- Dans le sens de la loi du 15 ger-
minal an 6, qui veut que, chaque mois, une somme de
20 fr. soit consignée pour les alimens du prisonnier pour
dettes, doit-on entendre par mois une période de trente jours
seulenient, et non les mois fixés par le calendrier grégorien?
626. Voy. Recommandation.
ENFANT. Un enfant conçu pendant le mariage, mais né depuis
sa dissolution, et qui n'a eté inscrit au registre de l'état ci-
vil que sous le nom de sa mère, le père inconnu, est-il pré-
sumé l'enfant du mari, jusqu'à la preuve contraire? - L'acte
de l'état civil qui donne à l'enfant un père inconnu prouve-
t-il le recel de la naissance à l'égard du mari; et, dans ce
cas, ce dernier doit-il être reçu à justifier qu'il n'est point
le père de l'enfant ? Le désaveu de l'enfant peut-il être
exercé après le décès de la mère? 455.

ENFANT naturel. Un enfant naturel inscrit aux registres de l'é-
tat civil sous le nom de son père, en vertu d'un pouvoir
sous seing privé de celui-ci, a-t-il la reconnaissance authen-
tique voulue par la loi? Cette reconnaissance, supposée
insuffisante, a-t-elle pu acquérir le caractère d'authenticité
légale par un nouvel aveu que le père a consigné dans son
testament public, où il appelle l'enfant son fils naturel, et
lui lègue à ce titre une somme déterminée, pour tous droits
dans sa succession? Les droits de succession accordés à
l'enfant naturel peuvent-ils être réduits par le testament dų
père, sur le prétexte de libéralités faites antérieurement
lorsque rien ne les constate? 1.- Un enfant naturel qui n'a
été reconnu que par suite d'une procédure tendante à obte-
nir des alimens peut-il, malgré la famille, porter le nom de
son père, si ce nom ne lui a pas été donné dans son acte de
naissance ou de reconnaissance? 401. La présomption
établie par les art. 314 et 315 du Code civil, qui fixent le

-

ETANG. L'inondation causée par la trop grande élévation du
déversoir d'un étang constitue-t-elle un délit correctionnel
qui rende le propriétaire passible d'amende, quoique la bat-
teur du déversoir n'ait été fixée par aucun règlement de l'au•
torité administrative? 42.

ETAT. Voy. Possession d'état.

ETAT (Complot contre l'). Voy. Accusé.

ETRANGER. L'arrestation provisoire d'un débiteur étranger,

en vertu de la loi du 10 septembre 1807, peut-elle cesser

antrement que par la consignation du montant de la dette
ou l'offre de donner caution 2 - Spécialement, l'étranger
arrêté en vertu de la loi du 10 septembre 1807 peut-il obte-
nir son élargissement, de plein droit, après une détention
de cinq années? 615.

Excès de pouvoir. Voy. Jugement arbitral.
EXPERT. La nomination d'un expert chargé de procéder à un
partage ordonné par jugement rend-elle les parties non re-
cevables à appeler de ce jagement? En est-il de même
(pour l'affirmative) lorsque l'expert a été nommé par les
avoués des parties, si aucun n'a été désavoué? 373.—Voy.
Jury.

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F.

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