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Lorsqu'en opérant sur 5,0 grammes d'alcali dont le titre a été reconnu de 60° par exemple, on a trouvé 8 centièmes de soude, on saura, par la table no 1, combien cette quantité représentera de chlorure, de sulfate ou de carbonate. En regard des 8 centièmes trouvés, on voit que ces 8 centièmes de soude font 12°,55 de l'alcalimètre et proviennent de 13,66 de carbonate de soude, ou de 15,01 de chlorure de sodium, ou de 18,25 de sulfate de soude, ce qui indique que la matière essayée contient cette proportion de l'un ou de l'autre de ces sels dans 100 parties. Pour l'application aux alcalis titrants, dès qu'on a appris que 8 centièmes de soude donnent 12°,55 en retranchant 12°,5 des 60° trouvés, on a 47°,5 seulement dus à la potasse. La table n° 2 montre que ces 47°,5 peuvent être produits par 66,99 de carbonate de potasse; en effet 47° représentent 66,29 de carbonate de potasse et les 5 dixièmes de degré, 0,705. L'addition de 66,25 et 0,705 donne bien 66,995.

Si l'on veut consulter les tables lors que l'essai natrométrique a été pratiqué sur des lessives, sur 50 centimètres cubes de liqueur, on doit auparavant multiplier par dix la quantité de soude trouvée, car le degré alcalimétrique se rapporte à 100 parties de matières, et l'essai n'a été fait que sur le dixième de

la quantité à employer pour que le natromètre indique des centièmes.

Traitement du caoutchouc et du gutta-percha pour en fabriquer des objets divers.

Par M. GOODYEAR.

Je vais faire connaître ici un mode de préparation ou de traitement du caoutchouc et du gutta-percha qui fournit des compositions propres à fabriquer des articles qui exigent de la durelé, de la force et de la durée, et dont on a vu de nombreuses applications à l'exposition universelle de 1851. Les compositions ainsi préparées possèdent quelques-uns des caractères de la corne, de l'ivoire et du jais, et peuvent, suivant la couleur qu'on leur donne, servir à remplacer ces matières. On peut aussi les substituer aux bois d'un prix élevé et les appliquer au placage des objets d'ameublement.

Quand on veut traiter le caoutchouc pour cet objet on le combine avec le soufre, et les proportions les plus avan tageuses sont parties égales en poids des deux ingrédients. En combinant le soufre dans cette proportion avec le caoutchouc, et soumettant le composé

à l'action de la chaleur, ainsi qu'on décrira ci-après, on produit une matière dure et résistante. Mais on obtient un résultat encore meilleur en introduisant dans la composition de la magnésie ou de la chaux, ou bien les carbonates ou sulfates de ces bases, de la craie, ou des terres magnésiennes. Dans ce cas les proportions suivantes sont éminemment avantageuses: 1 kilogramme de caoutchouc, Okil.,500 de soufre et autant de magnésie, ou de chaux, de sulfates ou de carbonates de ces bases, de craie ou de terres. Les proportions spécifiées dans ces deux compositions peuvent varier considérablement sans changer matériellement le résultat; mais dans tous les cas il ne faut pas abaisser la proportion du soufre au delà de Okil.,250 par kilogramme de caoutchouc.

On peut avec beaucoup d'avantage combiner l'une ou l'autre des compositions décrites avec la gomme-laque dans le rapport de Okil.,500 de gommelaque par kilogramme de caoutchouc. Les résines, les oxides, ou les sels de plomb ou de zinc de toutes les couleurs, ou autres matières analogues, tant minérales que végétales, peuvent aussi être ajoutées en petite quantité pour donner à ces compositions un poli ou une couleur convenables, ou pour les travailler plus aisément; mais à cet égard on ne saurait donner de règles certaines, et le goût ainsi que le jugement de l'ouvrier doivent lui servir de guide.

Les composés produits par les les moyens précédents sont ensuite traités de la manière qui va être décrite; mais comme les procédés sont également applicables au traitement d'autres compositions de mon invention, je ferai d'abord connaître en quoi cellesci consistent.

Quand on se sert de gutta-percha au lieu de caoutchouc, on prend certaines proportions de ce corps, de soufre, de magnésie ou de chaux, etc., et on les mélange grossièrement ensemble par un moyen quelconque. Les proportions qui paraissent mériter la préférence, sont 1 kilogramme de gutta-percha, Okil.,360 de soufre, de Okil.,360 à Okil.,500 de magnésie, de chaux, de sulfates, carbonates, etc., ou des combinaisons de ces dernières matières entre elles toujours dans le rapport de Okil.,360 à Okil,500 par kilogramme de guttapercha. On peut de même, à cette composition, ajouter comme quatrième ingrédient la gomme-laque qui produit une matière supérieure plus

Le Technologiste. T. XIII.—Mars 1852.

résistante et plus facile à travailler, dans le rapport d'environ Okil.,250 pour la quantité de gutta-percha indiquée. Enfin on peut y ajouter encore de la résine, des oxides de plomb ou de zinc de toutes les couleurs, et autres substances analogues minérales et végėtales en petite quantité, de même que dans les compositions de caoutchouc.

Les compositions au caoutchouc ou celles au gutta-percha indiquées cidessus sont travaillées dans une machine à pétrir jusqu'à ce que tous les ingrédients en soient intimement incorporés. Les corps minéraux qu'on y ajoute doivent être réduits en poudre, et on obtient des résultats meilleurs quand ils sont amenés avant le mélange à l'état de poudre impalpable. Lorsque le mélange est opéré, les composés sont roulés en feuilles au moyen de laminoirs pour les faire servir à la fabrication des articles auxquels ils sont propres, ou bien moulés ou modelés par des moyens quelconques sous la forme désirée.

Ainsi roulés, moulés ou modelės, ces compositions sont soumises à l'action de la chaleur. Ce travail s'exécute en les exposant à un haut degré de chaleur artificielle produite par la vapeur d'eau, l'eau chaude ou l'air chaud. La température à laquelle on les soumet et la durée de leur exposition à cette température dépend de la dimension ou de l'épaisseur des pièces; mais, dans les cas ordinaires, cette température peut être portée à environ 125° à 130° C, et le composé rester exposé à cette chaleur pendant à peu près quatre heures. Toutefois, en thèse générale, on peut dire que cette température peut varier de 125° à 150° C, et l'exposition de deux à six heures. Les composés soumis à ce degré de chaleur ou à ce traitement acquièrent un caractère de dureté et de raideur, qui sous plusieurs rapports les fait ressembler à l'écaille, à la corne, à l'os, à l'ivoire et au jais.

Dans les compositions de caoutchouc on peut substituer à ce corps des proportions considérables de gutta-percha et réciproquement.

Venons maintenant à la manière d'appliquer ces composés à la fabrication de divers objets.

Dans un grand nombre de cas il est évident que le mode d'application dépendra de la condition de savoir si la composition, après avoir été durcie, devra être travaillée comme le bois ou les os; mais dans quelques circonstances je conseille de mouler, de mo

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qu'on leur avait donnée avant de les placer dans le sable. C'est ainsi qu'on peut produire, avec une économie considérable de main-d'œuvre, une foule d'objets divers, tels que pièces d'a

deler, ou traiter du reste ces compositions de manière à les rendre plus propres au but qu'on se propose avant de les soumettre au procédé de durcissement. Ainsi, quand on veut employer ces nouvelles compositions en combi-meublement et de toilette, couvertures naison avec du caoutchouc ordinaire de livres, boutons d'habits et de portes, volcanisé (par exemple, dans la fabri- manches de couteaux, jouets d'encation des bracelets en jais artificiel), fants, etc. les portions qui ont besoin d'être durcies peuvent être unies par des pièces ou des bandes d'assemblage de caoutchouc vulcanisé flexible, soit au moyen d'une colle ou enduit, soit par la pression entre les surfaces qu'on veut réunir avant de soumettre à l'étuve. Par ce moyen, pendant le passage à l'étuve, les portions élastiques et celles non élastiques en contact se trouvent solidement unies les unes aux autres.

Un autre moyen consiste à traiter ces compositions pendant qu'elles sont à l'état plastique, de manière à ce qu'elles se durcissent sous la forme désirée. C'est à quoi l'on parvient par l'emploi du sable, de la stéatite pulvérisée ou de quelque autre matière analogue en grains ou en poudre pour assurer et conserver aux compositions pendant qu'on les chauffe la forme suivant laquelle elles ont été d'abord moulées. A cet effet, les compositions de caoutchouc ou de gutta-percha, cidessus décrites, sont prises à l'état plastique, découpées, moulées, modelées ou autrement, sous les formes exactes qu'elles doivent conserver après la vulcanisation. Ainsi préparées, les articles sont couverts de stéatite en poudre, ou autre poudre analogue non adhésive, placés dans une boîte remplie de sable fin ou de steatite en poudre; de façon que chacun d'eux en soit totalement environné et recouvert. D'ailleurs, pour que ces articles acquièrent une surface douce et unie, on doit les environner complétement d'une couche de stéatite; mais autour de celle-ci on peut mettre du sable. Les articles ayant été ainsi convenablement disposés dans la boîte, on soumet à la pression la stéatite, le sable ou autre matière pulverulente, puis à l'aide d'un couvercle ou parfois seulement d'un poids on maintient le sable ou autre matière ainsi raffermi en contact intime avec les objets pendant tout le temps de l'opération du chauffage. Les articles ainsi empaquetés sont placés dans un four ou une étuve et exposés à la chaleur, ainsi qu'on l'a expliqué précédemment, et lorsqu'on les retire de la boîte on trouve qu'ils ont acquis la dureté requise sans perdre la forme

Un autre moyen d'appliquer ces compositions consiste à les unir quand elles sont encore à l'état plastique avec le fer ou d'autres métaux, ou avec des matières liquides susceptibles de supporter sans altération un haut degré de température. A cet effet, l'objet en fer ou autre matière est rendu rugueux dans les points de la surface qu'on se propose de mettre en contact avec la composition de caoutchouc ou de guttapercha, puis cette composition est appliquée sur cette surface rugueuse du métal. Quand on veut que la composition serve d'enduit ou d'enveloppe à ce métal, une feuille mince de celleci (d'une épaisseur de 1 millimètre et moins encore) est pressée avec soin sur celle-ci pour chasser tout l'air entre les surfaces adjacentes et pour établir un contact encore plus intime, on entoure l'objet de bandes de toile, de drap, ou autre matière analogue. Les matériaux, ainsi traités, possèdent toutes les qualités recherchées; le fer ou autre métal ou matière donne la force, et la composition une surface dure et résistante. On peut produire ainsi un grand nombre d'articles propres à la sellerie et à la carrosserie, tels que arçons de selles, boucles, mors, étriers, martingales, gardecrotte, etc.; des objets d'ameublement très-variés, etc.

Quand on veut combiner ces compositions au bois, il faut que celui-ci soit pendant plusieurs heures préparé et traité par la vapeur ou par quelque autre moyen, de manière à ce qu'il ne se voile pas ou n'éclate pas à la haute temperature à laquelle on le soumettra ensuite.

Sur un procédé pour constater la présence de l'eau dans diverses substances, et sur la déshydratation de l'alcool.

Par M. A. Gorgeu.

On peut facilement constater la présence de l'eau dans les alcools et les éthers, en se fondant sur la propriété qu'ils possèdent, lorsqu'ils sont aqueux,

de troubler la benzine (1), et, au contraire, quand ils sont anhydres, de se mélanger à ce liquide en ne produisant que des stries.

La seule condition nécessaire pour rechercher l'eau dans un liquide, est qu'il soit soluble dans la benzine. Pour déceler la présence de l'eau dans un liquide, dans l'alcool par exemple, il suffit d'en verser une seule goutte dans 3 à 4 centimètres cubes de benzine. Si la goutte tombe au fond du tube dans lequel se fait l'expérience sans produire de trouble, c'est que l'alcool contient plus du tiers de son poids d'eau. Pour s'assurer que l'alcool contient trop d'eau pour qu'aucun trouble se produise, il suffit d'ajouter de l'alcool absolu à une petite quantité du liquide et de recommencer l'essai. Toutes les fois qu'il y aura production d'un trouble accompagné de gouttelettes, on pourra être certain que le titre de l'alcool sera compris entre 65 et 93 degrés centésimaux. S'il ne se produit qu'un nuage, c'est que le liquide sur lequel on opère contient au plus 7 centièmes d'eau. Dans ce cas, on peut faire disparaître le trouble par une addition d'alcool d'autant plus considérable que l'alcool était lui-même plus aqueux. L'expérience se fait, au moyen de benzine saturée d'eau, dans de petits tubes fermés par un bout, secs, courts, et d'un diamètre de 12 millimètres environ.

Lorsqu'on fait l'essai d'un éther, on doit préférer à la benzine l'essence de térébenthine, qui à l'avantage de produire un trouble plus persistant. On n'emploie pas ce dernier liquide pour rechercher l'eau dans les alcools, parce qu'il est moins sensible que la benzine; en effet, un alcool au titre de 98 degrés ne se trouble plus.

En opérant comme je viens de l'indiquer, on peut facilement déceler 7 à 8 millièmes d'eau dans un alcool, et 3 à 4 millièmes dans un éther.

Toute substance soluble à la fois dans le liquide que l'on examine (alcool, éther, etc.), et celui qui sert à la recherche de l'eau (benzine, essence de térébenthine, etc.) n'altère pas la sensibilité de ce procédé, qui est impraticable, au contraire, toutes les fois qu'un des premiers liquides tient en dissolution une substance insoluble dans les derniers.

La propriété que fossède l'éther aqueux de troubler l'essence de téré

(1) On trouve depuis quelque temps de la benzine dans le commerce On la retire des huiles de bouilles légères.

benthine peut être appliquée à la recherche de l'eau hygrométrique dans les sels. Il suffit de les laisser en contact quelques instants avec de l'éther anhydre, et d'essayer ensuite s'il trouble l'essence.

Cette manière d'opérer ne peut être suivie quand il s'agit de substances insolubles dans l'essence qui se dissolvent dans l'éther, ou de sels qui sont déshydratés par ce dernier liquide, par exemple les sels très-efflorescents, comme le phosphate, le carbonate et le sulfate de soude cristallisés.

Ce procédé pourra être appliqué à la recherche de l'eau interposée dans les sels cristallisés peu efflorescents, comme le sulfate de cuivre et le sulfate de manganèse, et ceux qui sont inaltérables à l'air, comme le chlorure de barium, l'oxalate d'ammoniaque, etc., l'éther est préférable à l'alcool dans ces recherches, parce qu'on peut y découvrir une plus petite proportion d'eau, et que, de plus, ce dernier liquide dissout et déshydrate un plus grand nombre de sels que l'éther.

En me fondant sur l'insolubilité de l'eau dans la benzine, j'ai pu conserver parfaitement intacts des cristaux de sels déliquescents, tels que ceux de chlorure de calcium et de bichlorure de cuivre ; de sels efflorescents, comme le sulfate, le phosphate et le carbonate de soude; enfin, des cristaux de sels qui s'oxident à l'air au bout d'un temps plus ou moins long, comme le sulfate de protoxide de fer. Pour conserver ces corps dans la benzine, il suffit qu'ils aient été bien séchés sur du papierfiltre ou essuyés avec un linge fin. Les cristaux laissés longtemps en contact avec la benzine, soumis pendant quelque temps à un courant d'air un peu vif, perdent toute odeur, sans avoir subi aucune altération dans leur composition ou leurs propriétés.

Sur la concentration de l'alcool.

Le carbonate de soude ne concentre pas un alcool à 84 degrés. Le plâtre cuit enlève difficilement l'eau à l'alcool ordinaire, et à une température de 120 degrés, nécessaire pour le débarrasser de l'alcool dont il est imprégné, il laisse volatiliser une partie de l'eau qu'il avait absorbée. Le carbonate de potasse peut être employé avec beaucoup d'avantage à la concentration des alcools faibles; mais, à partir de 95 degrés, la déshydratation devient trèsdifficile. La chaux en poudre, laissée pendant deux heures en contact avec

de l'alcool à 84 degrés, n'en élève pas sensiblement le titre.

Le seul moyen de rectifier l'alcool d'une manière complète, consiste à le laisser en contact avec de la chaux en petits morceaux, pendant seize ou vingt heures, et de distiller ensuite dans un bain-marie de chlorure de calcium dont on puisse, vers la fin de l'opération, porter la température à 130 degrés.

La distillation ne doit pas s'effectuer à feu nu, car elle est plus longue, et les dernières parties que l'on recueille sont altérées, par suite de la température assez élevée qu'elles nécessitent.

Au moyen d'un alcool à 85°,6 on peut, par une seule rectification sur les 4/3 de son poids de chaux, obtenir 77 pour 100 d'alcool à 99°,7. Par deux rectifications, l'une sur les 4/5 de son poids de chaux, l'autre sur son poids de chaux, on peut recueillir 70 pour 100 d'alcool absolu.

Au moyen d'un alcool à 92o,5, une seule rectification sur son poids de chaux fournit 87 pour 100 d'alcool compris entre 99.5 et 100 degrés. Pour 100 d'alcool absolu, deux rectifications sont nécessaires : la première sur les 3/5, la seconde sur les 3/4 de son poids de chaux vive.

L'éther ordinaire, laissé seize heures en contact avec une fois son poids de chaux et distillé ensuite avec précaution au bain-marie, donne 93,5 p. 100 d'éther anhydre.

Traitement des eaux grasses et de savon du lavage des laines.

Par M. W. Birkett.

Ces eaux sont soumises à une évaporation jusqu'à ce qu'elles soient amenées à une consistance de crème ou de pâte et, en cet état, on y ajoute une certaine quantité de sel marin ou autre sel soluble jusqu'à ce qu'il y ait élimination des matières grasses et qu'on puisse les enlever à l'écumoire. En cet état on jette les matières dans une autre chaudière et on y ajoute une lessive de potasse ou de soude caustique suivant qu'on veut produire du savon mou ou du savon dur, ou bien on combine ces matières avec d'autres corps gras ou huileux,

de la résine et on convertit en savon à la manière ordinaire. Les liqueurs qui restent après l'enlèvement des matières grasses sont, après le repos, décantées, évaporées et employées de nouveau en place de sel pour éliminer ces matières dans de nouvelles eaux grasses.

On conçoit que ce procédé n'est avantageux que là où le combustible est à bon marché et les matières grasses ou huileuses à un prix élevé.

Moyen pour garantir les objets

en bois contre l'humidité.

Le journal de la Société des ingénieurs autrichiens dit qu'un moyen pour garantir les objets en bois contre les effets de l'humidité, consiste à les faire bien sécher puis à les frotter à sec avec du graphite réduit en poudre très-fine ou à en appliquer dessus avec un pinceau. Depuis longtemps on emploie, dit-on, ce procédé dans le Tyrol, surtout pour les horloges en bois dont les roues dentées et les pignons sont frottés avec ce graphite, non pas pour leur donner un aspect plus agréable, mais pour les garantir de la déformation provenant de l'absorption de l'humidité atmosphérique.

Plomb de chasse fabriqué par la force centrifuge.

Si on imprime à un disque horizontal enfilé sur un arbre vertical tournant et pourvu à sa circonférence d'une paroi verticale en laiton, percée, comme une écumoire, de trous d'une finesse donnée, une vitesse à la circonférence de 350 mètres par minute et qu'on verse dessus l'alliage en fusion qui sert à faire le plomb de chasse, il sortira à travers les trous dont la paroi est percée, des plombs ronds, réguliers, polis, de grosseur uniforme qu'on pourra recevoir dans une chemise en toile entourant le disque à une certaine distance. Ces plombs débités avec la vitesse indiquée, ne sont jamais ovales ou cylindriques, chose qui n'arrive que lorsque le disque ne tourne pas avec sa vitesse suffisante.

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