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La grande indifférenplatine pour un nombre considère d'acerts chimiques et sa résista

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ences atmosphériques lui ass tainement le premier métaux précieux. Aucu donc plus propre que le garantir les autres méta y vir de doublure préserv ment sa couleur gris d'a agréable à l'œil semblait constance défavorable dans cette application, sans compter que les autres métaux, tels que l'or et l'argent, pouvant être fixés sur presque tous les autres métaux de la manière la plus simple et la plus durable, cette fixation était pour le platine très-imparfaite et éminemment difficile.

Le doublage des métaux communs avec le platine présentait donc un trèshaut degré d'intérêt pour les opérations de chimie pure et appliquée; mais c'est à la condition que la doublure avec ce métal aurait une cohésion parfaite et adhérerait fortement dans toutes les parties au métal sousjacent. Cette condition, ainsi que je n'ai pas tarde à m'en convaincre, ne peut être remplie que par voie mécanique, attendu que le précipité galvanique de platine opéré avec le plus grand soin et par des méthodes les plus variées, résiste si peu aux acides concentrés que le métal sousjacent est attaqué au bout de quelques minutes.

M. C. Melly a publié il y a peu de temps, dans la Bibliothèque universelle, un procédé qu'on trouve décrit à la page 321 de l'année 1849 de cette publication périodique. Dans ce procédé, les métaux décapés, le platine et le cuivre par exemple, portés à une certaine température, sont unis ensemble en les soumettant à l'action d'une presse hydraulique. Toute simple que soit cette methode, et quelque voisine qu'elle soit du procédé que j'ai adopté, on peut dire qu'elle ne donne pas de résultat satisfaisant, parce que l'union des deux métaux est toujours imparfaite et que leur séparation aug

mente encore dans les chauffes multipliées auxquelles on soumet les plaques à cause des bulles d'air logées entre le cuivre et le platine. Cette circonstance provient, ainsi que je m'en suis assuré très-exactement dans mes expériences, d'une oxidation partielle du cuivre. Toutefois, on parvient à éviter ce grave inconvenient en enduisant préalablement avec soin le métal commun avec une couche mince d'argent ou de platine.

Comme il serait trop long de rapporter en détail toutes les expériences que j'ai faites, je me bornerai ici à indiquer deux procédés au moyen desquels on atteint le but désiré de la manière la plus facile et en même temps la plus complète.

A. Placage du cuivre, du laiton, etc.

La circonstance démontrée par l'expérience que les plaques épaisses de platine qu'on soude à la soudure d'or ou d'argent sur des plaques épaisses de cuivre s'en détachent après le premier laminage et un nouveau chauffage à cause de la dilatation différente des deux métaux, ainsi que celle que la soudure sur grandes plaques ne coule pas suffisamment sur tous les points de l'intervalle entre les plaques des deux métaux, m'ont déterminé à chercher un procédé dans lequel on pût éviter l'emploi d'un moyen d'union étranger. J'y suis parvenu ainsi qu'il suit.

On prépare avec du cuivre très-pur et très-ductile une planche rectangulaire de 10 à 12 millimètres d'épaisseur et parfaitement dressée et polie, et dont la largeur ne dépasse pas les deux tiers de celle des cylindres du laminoir dont on dispose. On nettoye cette planche en la portant au rouge sombre, la dérochant dans de l'acide sulfurique étendu et l'écurant avec du sablon blanc très-fin obtenu par lévigation. On la lave ensuite avec soin dans de l'eau de pluie bien pure; on fait écouler l'excédant de l'eau et on pose la planche humide sur un papier à filtre très-fin; puis, sur la face supérieure, qui est encore humide, on répand vivement avec un tamis en toile métallique de la poudre de platine (éponge de platine), qu'on a réduite par un broyage à l'état de poudre excessivement fine, jusqu'à ce que toute la surface de la planche de cuivre en soit bien recouverte.

Ainsi préparée, la planche de cuivre, dès qu'elle est complètement sèche, est recouverte (suivant l'épaisseur qu'on

veut donner au plaqué) de deux, trois et jusqu'à cinq feuilles de platine parfaitement décapées et de manière que la feuille inférieure ne couvre qu'une portion de la planche, tandis que celle supérieure doit être assez grande pour pouvoir être repliée autour de ses bords.

Dans cette opération, il faut avoir très-grand soin que l'éponge de platine qui a été répandue au taniis ne se déplace pas, ou bien qu'elle n'abandonne pas certains points ou qu'elle soit souillée par quelque impureté. Alors la planche chargée de platine est recouverte d'une plaque mince de cuivre laminé, légèrement oxidée à la surface, et qu'on replie sur les bords avec beaucoup de soin, afin de soustraire autant qu'il est possible la planche à toutes les influences extérieures. Maintenant, pour obtenir un contact plus intime entre les feuiles de platine et pour en faire une enveloppe homogène, chose très-importante pour la soudure, on fait passer la planche deux à trois fois au laminoir sous une pression modérée. En cet état, on chauffe, de préférence dans une moufle ou sur une plaque épaisse en fer, la planche de cuivre ainsi préparée; on la porte vivement jusqu'au rouge, et dans cet état on P'introduit aussitôt avec promptitude entre les cylindres du laminoir, qu'on a rapprochés légèrement et entre lesquels on la fait passer plusieurs fois, jusqu'à ce que la planche se soit allongée à peu près du double de sa largeur primitive.

Dans ce travail, la garde ou enveloppe en feuille de cuivre se détache, et on l'enlève entièrement; puis on chauffe légèrement la planche, qui déjà est plaquée solidement, et on la lamine en la chauffant entre chaque reprise jusqu'à ce qu'elle ait atteint l'épaisseur qu'on désire.

L'éponge de platine sert non-seulement de moyen d'union entre le cuivre et les feuilles de platine battu, mais de plus elle augmente notablement l'épaisseur du plaqué et le transforme en une couche homogène de platine.

La poudre de platine se prépare à la manière ordinaire avec le platine en éponge, en dissolvant du platine pur dans l'eau régale bouillante, chassant aussi complétement que possible l'acide libre par l'évaporation, étendant la solution et, au moyen d'une solution de sel ammoniac ou mieux encore d'un mélange de solutions de sel ammoniac et de chlorure de potassium, operant la précipitation, puis filtrant et faisant

sécher le précipité. Une portion assez notable du platine ammoniacal qui s'est formé, ainsi que du platino-chlorure de potassium restant ainsi dans la solution, on évapore à siccité la liqueur filtrée et les eaux de lavage, et on ajoute le résidu au précipité. On porte celui-ci à une faible chaleur rouge dans un creuset de porcelaine qu'on a introduit dans un creuset de Hesse d'un plus grand diamètre en élevant ia température avec lenteur. Après le refroidissement, on broie le résidu qui est dans le creuset, et on le fait bouillir pendant une heure dans l'eau; on décante l'eau, on broie entre les doigts l'éponge de platine qui est devenue tout à fait douce et on la fait bouillir encore une fois. Enfin on en sépare par lévigation les portions les plus fines, on fait sécher et on conserve avec soin jusqu'au moment de plaquer.

Le procédé qui vient d'être indiqué donne de bons résultats, mais il présente dans son exécution plusieurs difficultés, et pour l'industriel il se complique de la préparation de l'éponge de platine; je recommande, en conséquence, la méthode suivante, qui est plus simple surtout pour les applications en grand.

En exposant dans ce qui précède les moyens qui constituent le premier procédé, j'ai fait remarquer l'influence nuisible qu'entraînait avec soi l'emploi d'un agent pour opérer l'union, tels par exemple que les soudures à l'argent et à l'or. Mais il en est tout autrement lorsqu'au lieu d'une soudure on fait usage d'une couche très-égale et infiniment mince d'un métal inoxidable à l'air. De cette manière, on ne résout, il est vrai, qu'une partie du problème; c'est-à-dire que le métal commun, le cuivre par exemple, est bien garanti, lorsqu'on le chauffe la première fois, de l'oxidation, mais ne pénètre pas, comme c'est le cas avec les soudures, dans la substance même du platine. On parvient aisément à ce dernier résultat au moyen d'une bonne argenture ou d'une bonne dorure exécutées soit chimiquement ou par la voie du feu, soit galvaniquement; mais le moyen le plus simple et en même temps le meilleur est l'argenture ordinaire à froid, telle qu'on l'obtient en broyant du chlorure d'argent avec du tartre. On opère ainsi qu'il suit. Après que la planche de cuivre a été décapée, écurée et lavée, on y applique en frottant soigneusement avec un bouchon doux ou un chiffon de toile un mélange en poudre fine et humide de 1 partie de chlorure d'ar

gent, 2 parties de tartre, 1 partie de sel marin et 1 partie de craie lavée, jusqu'à ce que la planche paraisse bien argentée dans tous ses points; alors on la lave, on la fait sécher comme une plaque de daguerreotype en la chauffant légèrement pendant qu'elle est placée dans une position inclinée et en dirigeant adroitement dessus le vent d'un soufflet. Le liquide dont elle est mouillée se réunit avec lenteur à l'un des angles inférieurs sans laisser de taches mattes ou la moindre impureté à la surface. Le reste de l'operation s'exécute exactement comme il a été dit précédemment.

B. Placage de l'argent.

Commerait très-intéressant, ainsi que je le dirai plus loin, de fabriquer pour divers usages des vases d'argent plaqués en platine, j'ai aussi fait à ce sujet des expériences qui, d'après ce qui a été exposé jusqu'ici, ne présente aucune difficulté.

On n'a besoin ici que d'un état métallique parfait entre les deux surfaces pour en opérer la soudure par la chaleur. On parvient très-bien à ce résultat avec l'argent, en enlevant la surface entière avec un rabot ou un grattoir immédiatement avant de le plaquer. Il est aussi avantageux d'employer ce moyen pour le platine, du moins autant que le permet l'épaisseur de la feuille de platine dont on veut faire l'application.

Comme il pourrait y avoir avantage à préparer des plaqués d'argent platinés de petites dimensions, j'avertis qu'il n'est pas toujours facile de se procurer de bon cuivre pur, mais que le cuivre plaqué qu'on rencontre en si grande abondance dans le commerce, et où l'épaisseur de la couche d'argent varie à l'infini se prête très-bien à ce genre de travail.

Les cuivres et le laiton, plaqués d'argent, et l'argent seul tous plaqués de platine, lorsqu'ils ont été plaques des deux côtés ne se distinguent pas du platine laminé pur, et peuvent s'appliquer, dans la majeure partie des cas, aux mêmes usages que celui-ci. J'ai remarqué en effet qu'une couche de platine qui n'a que 1/3000 de ligne d'épaisseur, pourvu que le doublage ait été exécuté avec soin, préservait parfaitement le métal sous-jacent de l'attaque des acides les plus énergiques. Toutefois dans les applications à des opérations chimiques, il ne serait pas prudent de faire un plaqué aussi mince, parce que les petites impuretés qui

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pourraient se trouver dans le platine employé, ou les grains très-menus de sable qui sous la forme de molècules de poussière s'attachent aux cylindres du láminoir, donneraient lieu dans la couche de platine à de petits trous, qui, en dėpit de leur petitesse, rendraient cependant absolument impropres aux operations chimiques les vases qu'on en fabriquerait.

On découvre aisément les points où se rencontrent ces sortes de défauts en mouillant la planche avec de l'acide azotique, qui attaque vivement les points qui sont restés à découvert et les rend promptement sensibles par les bulles de gaz qui se forment, et de petites taches noires. Si on laisse séjourner cet acide pendant quelques heures sur la planche, il perce bientôt un trou d'un assez grand diamètre dans le cuivre, le laiton, etc., tandis, que dans la pellicule de platine qui la couvre, on ne remarque la plupart du temps qu'une ouverture tellement petite qu'il faut opposer la planche au soleil pour pouvoir l'apercevoir. En dissolvant le cuis vre de ces planches plaqués mince, au moyen d'un acide étendu, on peut préparer un platine en feuille encore assez adhérent et qui n'a que de 3/1000 à 10/1000 de ligne, de façon qu'un pouce carré de ce platine ne pèse que 3 milligrammes.

Les planches bien plaquées non-seulement ne sont pas attaquées par les acides, mais elles n'éprouvent même aucune altération quand on les porte à une chaleur rouge faible; en effet les plus minces peuvent être chauffées au rouge trente à quarante fois de suite sur une lampe à esprit-de-vin sans que le platine se détache, circonstance qui n'arrive du reste que par la combustion du cuivre qui s'opère peu à peu. Dans cette absorption de l'oxigène le poids d'un vase ainsi plaqué se modifie après chaque nouveau chauffage, de façon que si un vase de cette nature devait être employé dans des travaux délicats de chimie quantitative il, faudrait qu'il fût plaqué des deux côtés, pour que le cuivre ne se brûlat pas ou bien, ce qui vaut mieux, employer pour le fond ou corps, de l'argent pur au lieu de cuivre. Pour fabriquer les creusets et les vases qui servent à la fusion, nous conseillons aussi de ne pas se servir de ces plaqués, parce que dans les labo ratoires ces vases sont toujours trèspetits, que la différence de prix est alors moins sensible et que dans beaucoup de cas ces vaisseaux doivent être absolument infusibles.

Mais il en est tout autrement quand il s'agit de grandes capsules à évaporation, d'appareils de distillation, de batteries galvaniques, etc. Ces vaisseaux ont été jusqu'à présent fabriqués bien plus forts que ne semble le comporter leur nature chimique,afin qu'ils puissent avoir la rigidité nécessaire à la conservation de leurs formes, et puissent resister jusqu'à un certain degré à des actions mécaniques qu'il est impossible d'éviter entièrement. Comme ces conditions élèvent considérablement le prix de ces appareils, on les a dans ces derniers temps fabriqués sous des épaisseurs excessivement faibles, ce qui a permis de livrer à des prix modérés des vases d'une assez grande capacité. Mais des vases de ce genre sont sans aucun doute très-dispendieux, car sans compter que proportionnellement ils exigent plus de main-d'œuvre, il est presque impossible, mème avec les soins les plus minutieux, d'empêcher qu'ils ne se bossellent et qu'il ne s'y manifeste des fissures ou des ruptures.

L'emploi de grands vases en platine devient de jour en jour plus indispensable dans la chimie industrielle, et l'élévation du prix du platine, qui en est la conséquence, à fait de la fabrication des ustensiles en platine commodes est durables, un problème industriel dont la solution devient à chaque instant plus intéressante. Ce problème, je crois fermement qu'on parviendra à le résoudre par la fabrication et l'emploi du plaqué de platine.

Fabrication de l'oxide de zinc et des couleurs avec cet oxide.

Par M. E. PRoteroe.

Ce procédé de fabrication de l'oxide de zinc pour lequel il a été pris une patente d'importation en Angleterre, à la date du 30 avril 1850, est probablement le même que celui pour lequel M. Sorel a pris, à la date du 25 janvier 1849, un brevet d'invention de quinze ans, avec deux brevets d'addition, du 5 mars et 13 avril, même année, sous le titre d'appareils propres à la fabrication de l'oxide de zinc, et procédés pour en former des couleurs destinées à composer des peintures de bâtiment et d'art. Quoi qu'il en soit, la spécification porte sur cinq chefs différents dont voici l'énoncé sommaire.

1 et 2. Disposition d'un appareil particulier qui consiste en un four à ré

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verbère dans lequel on fait fondre le zinc, et deux cornues en communication l'une avec l'autre et dans lesquelles s'écoule le métal, de manière à maintenir une surface constamment nette de zinc fondu en contact avec les courants d'air atmosphérique. Les portions les plus pesantes de l'oxide de zinc ainsi produit sont extraites avec des crochets des cornues, et tombent dans une chambre placée au-dessous, où on les enlève soit dans une sorte de boîte montée sur des roues et dans laquelle elles tombent, soit à la pelle. Les portions les plus légères montent dans un conduit vertical d'où elles sont chassées par un courant de vapeur d'eau dans les chambres à condensation là, la vapeur passe à travers une série de châssis sur les lesquels l'oxide se dépose, tandis que l'air continuant sa roule est évacué dans des cheminées disposées convenablement. En secouant ces châssis l'oxide

tombe sur le plancher des chambres, où on peut l'enlever par les moyens ordinairement en usage. Ces chambres sont maintenues fraîches au moyen de l'eau qui circule à leur extérieur.

3. Blanchiment de l'oxide léger de zinc par l'eau aiguisé d'acide sulfurique ou d'acide acétique.

4. Broyage et condensation de l'oxide de zinc à l'aide d'un moulin disposé pour ce service. Ce moulin consiste en une meule de forme conique roulant dans une auge circulaire. Cette meule est placée sur champ avec son plus petit diamètre à la circonférence de l'auge. Sous cette auge est placé une chambre dans laquelle tombe l'oxide après qu'il a été broyé.

5. Transformation de l'oxide de zinc en couleurs, en le combinant avec certaines matières spécifiques qui favorisent sa dessiccation.

Pour cet objet on emploie la terre d'ombre, qu'on fait prealablement dissoudre sur le feu dans de l'acide chlorhydrique qu'on concentre jusqu'à la consistance de beurre ou de miel. A cette préparation on ajoute de la résine pour former la substance que l'inventeur appelle résinate de terre d'ombre. Ce résinate mélangé à l'oxide de zinc donne une peinture qui sèche promp tement.

Au lieu de résinate de terre d'ombre, on peut employer cette matière à l'état naturel, mais d'une manière moins avantageuse.

Une autre préparation qu'on peut combiner avec l'oxide de zinc se compose d'une partie de terrre d'ombre, traitée comme on a dit ci-dessus, deux

parties de craie ou carbonate de chaux, et quatre parties de résine de pin.

Indépendamment de cela, le patenté propose une autre mélange qu'il appelle résinate de blanc de plomb, et qui se prépare en substituant l'oxide de plomb dissous dans l'acide acétique à la terre d'ombre, et manipulant de la manière indiquée précédemment.

Production de la baryte par le carbonate de baryte sous l'influence de la vapeur d'eau surchauffée.

Par M. V.-A. JACQUELAIN.

peur d'eau surchauffée; car, cette réaction se vérifiant, il devenait très-probable que j'arriverais à réaliser un phénomène du même ordre pour le carbonate de baryte, que l'expérience m'avait signalé comme étant plus stable, à une température élevée, que le carbonate de chaux, et moins stable que ceux de potasse et de soude. A cet effet, j'entrepris une série d'expériences dont voici les principaux résultats numériques.

Tous les mélanges dont il va être question ont été additionnés d'eau en quantité suffisante pour obtenir seule ment des agglomérations sous forme de petits nodules peu cohérents. On déposait ensuite la matière tantôt sur une nacelle de platine placée dans un gros tube de porcelaine de terre réfractaire pour les nos 1, 2, 3, 4, 5, 9; tantôt dans des cylindres en fonte pour les n° 6, 7, 8 chaque mélange était maintenu au rouge pendant six heures et traversé en même temps par de la vapeur d'eau engendrée sous la pression atmosphérique ordinaire et circulant avec lenteur, afin d'éviter le transport de l'alcali. EXPERIENCE N° 1.

Des expériences précises m'ont permis de démontrer que les carbonates de potasse ou de soude perdent une quantité notable d'acide carbonique lorsque, chauffés au rouge sombre, ils subissent en même temps l'action d'un courant de vapeur d'eau ou d'acide carbonique surchauffés.

Ces faits bien établis, il m'importait d'obtenir la décarbonatation complète de ces deux sels, en présence de la va

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Décomposition complète. Le mélange renfermant 95 pour 100 de carbonate de soude monohydratée. Le reste a été fixé par les parois du vase.

EXPÉRIENCE N° 2.

Dégagement de H et de CO2; demi-fusion du mélange; décomposition de 10 pour 100 du carbonate de baryte employé.

EXPÉRIENCE No 3.

Dégagement d'acide carbonique; demi-fusion du mélange; décomposition de 30 pour 100 du carbonate de baryte employé.

EXPÉRIENCE No 4.

Masse légèrement poreuse; décomposition de 50 pour 100 du carbonate de baryte employé.

EXPÉRIENCE No 5.

Masse légèrement poreuse; décomposition de 50 pour 100 du carbonate de baryte employé.

EXPERIENCE N° 6.

Après six heures de feu, matière blanche poreuse, contenant tréspeu de baryte caustique.

EXPÉRIENCE No 7.

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Pas de décomposition.

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EXPÉRIENCE N° 8.

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Matière blanche poreuse; décomposition de 40 pour 100 du carbonate employé.

EXPÉRIENCE N° 9.

Matière blanche poreuse; décomposition de 88 pour 100 du carbonate de baryte employé.

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