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La proportion entre les deux modes est de 72 010 contre 28: c'est, à fort pen de chose près, la proportion constatée, soit pour l'exercice 1847, soit pour la moyenne quinquennale.

La décomposition de ces parts proportionnelles conduit aux constatations ciaprès :

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La valeur des importations sous chaque mode a ainsi conservé exactement l'importance proportionnelle qu'elle avait en 1849. A l'exportation, le mouvement par mer représente 1 p. 0/0 de plus.

Dans la somme des transports par mer, qui est, comme on vient de le dire, de 1, 955 millious, la part du pavillon national est, en valeurs officielles, de 937 millions, soit 48 p. 0/0, et celle du pavillon étranger de 1,018, soita? p. (/0. La proportion était, en 1849, de 51 p. 0/0 contre 49, et elle est de 48 contre 52 p. 0/0 pour la période quinquennale. Les importations par navires français se sont élevées à 941 millions en 1849, et ne s'élevaient qu'à 834 millions pour la moyenne quinquennale.

Sur ces 937 millions, qui se reduisent à 885 millions en valeurs actuelles, 222 millions (valeurs officielles) et 193

Année 1850. Anuée 1810.

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77

23

millions (valeurs actuelles), appartiennent à la navigation réservée. C'est, quant aux valeurs officielles, une diminution de 3 p. 0/0 par rapport à l'année antérieure, et de 13′ p. 0/0 comparativement à la moyenne de la période quinquennale.

Nos colonies des Antil'es, avec Cayenne et l'ile de la Réunion, entrent pour un peu moins de 5 p. 0/0 dans le chiffre du commerce général. Nos autres possessions hors d'Europe, y compris l'Algérie, pour 6 p. 0/0, et la grande pêche pour 1 p. 0/0. Le surplus appartient au mouvement avec l'étranger.

A ne considérer que la navigation de concurrence, on obtient les chiffres ciaprès, comme expression de la part proportionnelle du pavillon français et de celle du pavillon étranger.

Moyenne quinquennale.

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Année 1849.

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Année 1850.

Moyenne quinquennale.

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Et, si l'on décompose les chiffres de l'importation et de l'exportation réunies, on arrive aux proportions suivantes :

Importations.

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49 centièmes.

49

43

51

51

57

Année 1850.

56

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42

Moyenne quinquennale.

35

64

58

65

Navires étrangers.

Année 1850.
Année 1849.
Moyenne quinquennale.

Ainsi, dans la navigation de concurrence, le pavillon national, à l'entrée, a conservé la part (49 centièmes) qui lui était échue en 1849, et a gagné 6 centièmes sur la moyenne quinquennale. A la sortie, il a reperdu tout le terrain qu'il avait gagné en 1849, soit 6 centièmes. Il se trouve, par là, amené, avec le simple avantage d'un centième, à la proportion afférente (35 centièmes) à la moyenne quinquennale.

Au point de vue de l'importation et de l'exportation réunies, on remarque, sur 1849, une diminution de 3 centièmes dans les transports qui ont eu lieu par bâtiments français. Comparativement à la moyenne quinquennale, il y a augmentation de 2 centièmes.

Dans le mouvement général des échanges de la France avec des puissances étrangères et ses colonies (commerce général, importations et exportations réunies), l'Angleterre, les EtatsUnis, la Belgique, la Suisse, les Etats sardes, l'Espagne, l'association allemande, la Turquie, la Russie, le Brésil, désignés ainsi par rang d'importance des relations, ont absorbé, du plus haut au plus bas, 15 à 2 p. 0/0 par puissance, et toutes réunies, 73 p. 010. Les Indes anglaises, les Deux-Siciles, les Pays-Bas, la Toscane, les possessions espagnoles d'Amérique et le Mexique viennent ensuite avec 9 centièmes. Nos colonies et possessions hors d'Europe figurent pour 8 centièmes, dont 3 centièmes 1/2 reviennent à l'Algérie. Le surplus (10 centièmes ou 1 dixième) du

mouvement total se trouve réparti entre
trente-deux points de provenance et de
destination. L'année dernière, l'Algérie
occupait la huitième place sous le rap-
port de l'importance, la Mar inique la
seizième, la Réunion, la Guadeloupe, le
Sénégal, Saint-Pierre et Miquelon et
Grande-Pêche, les possessions françaises
de l'Inde et Cayenne, les vingt et
uniène, vingt-deuxième, vingt-cin-
quième, vingt - sixième, quarante et
unième et quarante - deuxième places.
L'Algérie descend, en 1850, au neu-
l'île de la Réu-
vième
rang, tandis que
nion, avançant de cinq degrés, s'élève au
seizième. La Martinique tombe au dix-
neuvième, la Guadeloupe au vingt-
troisième, le Sénégal au trentième,
Saint-Pierre et Miquelon au vingt-hui-
tième, enfin les possessions françaises
dans l'Inde se maintiennent au quarante
et uniène rang, et Cayenne reste en
dernière ligne avec le numéro qua-
rante-trois au lieu du numéro quarante-
deux.

Du rapprochement des valeurs actuelles avec les valeurs officielles, il ressort que, dans nos échanges avec toutes les puissances ou colonies désignées nominativen.ent au t b'eau, la somme totale des valeurs officielles est supérieure à celle des valeurs actuelles, sauf en ce qui regarde l'Angleterre, les États-Unis, les possessions espagnoles d'Amérique, Saint-Pierre et Miquelon et les Etats barbaresques, pour lesquels il se produit des différences en sens inverse de 7 millions (2 p 0/0), 9 mil

lions (2 p. 0/0), 4 millions (10 p. 0/0), 9 millions (34 p. 0/0), 2 millions (8 p. 0/0).

Les différentes comparaisons qui précèdent portent sur le commerce général. Au point de vue du commerce special, la valeur de nos échanges avec les Etats-Unis s'est accrue de 2 p. 0/0 sur 1849, et de 20 p. 0/0 sur la moyenne quinquennale. Avec l'Angleterre, l'angmentation a été de 14 et 39 p. 0/0, et de 17 et 28 p. 0/0 avec la Belgique. Elle a été de 1 et 6 p. 0/0 avec les Etats sardes, de 10 et 7 p 0/0 avec l'Espagne, de 5 et 11 p. 0/0 avec la Suisse, de 28 et 21 p 0/0 avec la Turquie, de 12 et 27 p. 0/0 avec les Indes anglaises, et de 7 et 22 p. 0/0 avec le Brésil. Quant à nos relations avec l'Association allemande, elles se sont accrues, d'une année à l'autre, dans la proportion de 10 p. 0/0; mais elles s'écartent encore, dans le sens inverse, de 12 p. 010 du niveau constaté pour la moyenne quinquennale.

Le commerce avec la Russie, qui se produisait, en 1849, avec une infériorité de 16 et 31 p. 0/0, a subi, en 1850, une nouvelle dépression de 15 p. 0/0, par rapport à 1849 (42 au lieu de 50 millions; la moyenne quinquennale est de 71 millions).

Le mouvement avec les Deux-Siciles a légèrement faibli; e lui avec la Tostane a gagné 5 et 3 millions (22 et 12 p. 0/0;. Au contraire, celui des Pays-Bas a reperdu, en partie, en 1850, le terrain qu'il avait gagné en 1849; au lieu de 30 milions de francs, il n'en représente plus que 24, comme pour la moyenne quinquennale.

La somme des importations d'Algérie et de nos exportations a cette destination, est évaluée, toujours au point de vne du commerce spécial et des valeurs officielles, à 81 millions contre 86 en 1849, et 87 pour la moyenne quinquennale Cet amoindrissement d'importance correspond à 6 ct 8 p. 09. L'ite de la Réunion obtient un avantage de 4 et 3 millions (31 millions au heu de 27 et 28). Une dépression de 6 et 5 millions (18 et 14 p. 9), se remarque pour la Martinique, et une de 4 et 9 millions (13 et 27 p. 0/3), en ce qui touche la Guadeloupe. Le Sénégal perd aussi 2 millions, comparativement à

chacune des périodes prises comme points de rapproch ment; c'est 18 p 00. Le mouvement avec Cayenne offre une atténuation de 26 et 2 p. 0/9, et celui avec nos possessions dans l'Inde de 31 et 11 p. 0/0.

Au commerce spécial comme au commerce général, l'evaluation en argent, du mouvement commercial avec l'Angleterre, les Etats-Unis, les pos-e-sions espagnoles d'Amérique, Saint-Pierre et Miquelon et les Etats barbaresques, donne, en prenant pour base des calculs les taux actuels d'estimation, un chiffre plus élevé qu'en opérant d'après les taox officiels. Pour le commerce spécial seulement, plusieurs autres puissances viennent prendre part à cette situation exceptionnelle. En première ligne on doit citer la Belgique, avec laquelle notre commerce spécial, qui s'elève à 205 millions en valeurs officielles, atteint le chiffre de 218 millions en valeurs actuelles. Augmentation: 6 p. 0/0. Le mouvement avec l'Association allemande monte, de son côté, de 80 à 81 millions. Enfin, pour les Deux - Siciles, l'Autr.che, les Indes bollandaises, la Suèle, les Etats romains, les Philippines et deux ou trois puissances secondaires, on constate des résultats semblables, résultats qui se résument, dans leur ensemble, en une différence de 3 millions entre le chiffre total des valeurs officielles et celui des valeurs actuelles, applicab'es aux échanges avec chaque puissance isolément Ces 3 millions equivalent à 5 p. 0/0, les termes de la comparaison étant 64 et 67 millions.

La France a reçu de la Belgique, à toutes destinations, des marchandises estimées ensemble 158 milions. C'est une augmentation de 14 p 010, par rapport à 1849, et de 23 p 010 relativement à la moyenne quinquennale Au commerce spécial, la même prissa ee occupe le second rang, avec 105 millions, qui constituent une augmentation de 14 et 8 p. 0/0.

Le mouvement d'importation des États-Unis représente 137 millions au commerce général, et 123 au commerce spécial; de là, diminution de 22 et 13 p. 0/0, d'une part, et, d'autre part, de 16 et € p. 0/0.

La Suisse se maintient au troisième rang, au commerce général, avec 134

millions, au lieu de 123 en 1849, et de 108 en moyenne, pour les cinq années antérieures. Au commerce spécial, elle garde également son rang (le dixième). Les marchandises de cette provenance livrées au marché intérieur sont évaluées 24 millions. Augmentation : 6 et 2 p. 0/0.

Les importations d'Angleterre se sont élevées à 122 et à 70 millions. Différences à l'avantage de 1850, par rapport à 1849, 14 et 18 p. 0/0; par rapport à la moyenne quinquennale, 12 et 7 p.0/0.

Les Etats sardes nous ont envoyé des produits pour une somme de 91 millions, dont 74 sont restés pour la consommation intérieure. Ces chiffres font ressortir une diminution tant au commerce général qu'au commerce spécial; elle est là de 9 ct 2 p. 0/0, ici de 4 et 3 p. 0/0.

La masse totale des importations de la Turquie représentait, en 1849, 55 millions de francs (commerce général), et 33 millions (commerce spécial). D'un autre côté, la moyenne des cinq années qui ont précédé 1850 est de 56 et 40 millions. Les chiffres correspondants afférents à cette dernière année sont ceux de 60 et 44 millions; d'où suit une augmentation de 8 et 31 p. 0/0 sur 1849, et de 6 et 9 p. 0/0 sur la moyenne quinquennale.

L'Espagne, avec un contingent de 50 et de 35 millions, remonte du neuvième au septième rang, pour le commerce général, et du neuvième au sixième, pour le commerce spécial. L'accroissement constaté sur les importations de cette provenance est de 33 et de 27 p. 0/0, par rapport à 1849, et de 17 et 15 p. 0/0, relativement à la moyenne quinquennale.

Au lieu de 51 et 30 millions qui formaient, en 1849, la valeur de nos importations de l'Association allemande, on a obtenu, pour 1850, 45 millious seulement au commerce général; mais le commerce spécial s'est élevé à 33 millions; d'où une diminution de 11 p. 0/0 dans le premier ordre de rapprochement, et, dans le second, un accroissement de 10 p. 0/0. En fa sant porter la comparaison sur les chiffres de la moyenne quinquennale, on trouve une différence, en moins, de 26 et 16 p. 0/0

Il a été tiré des Indes anglaises pour 45 millions de produits (valeurs offi

cielles), dont 31 ont passé au commerce
spécial. C'est 57 et 8 p. 0/0 de plus
qu'en 1849, et 42 et 22 p. 0/0 de plus
que pour la moyenne quinquennale.

La Russie, placée au huitième rang
en 1849, pour les importations à tontes
destinations, et au sixième, quant à
l'importance des marchandises livrées
au commerce intérieur, est descendue
au dixième et au neuvième rang avec
39 et 25 millions. Ces importations
laissent encore au commerce général un
avantage de 2 p. 0/0 sur 1849. Mais,
en ce qui concerne le commerce spé-
cial, elles constituent une infériorité de
20 p. 0/0. De plus, comparativement à
la moyenne quinquennale, elles dénotent
un ralentissement de 40 et 55 p. 0/0.

Les dix puissances dont il vient d'être question ont fourni à l'importation les éléments du commerce général dans la proportion de 75 p. 0/0, et pour le commerce spécial dans celle de 72 p.0/0.

L'ile de la Réunion, Saint-Pierre et Miquelon, la Martinique, la Guadeloupe, l'Algérie, les Indes françaises, le Sénégal et la Guyane française, possessions classées ici par ordre d'importance entre elles, n'entrent dans le mouvement du commerce général à l'importation que pour 5 centièmes et demi, contre plus de 6 centièmes en 1849 et près de 8 centièmes pour la moyenne quinquennale. La part de ces mêmes colonies, au point de vue du commerce spécial, est, en total, de 7 centièmes et demi, au lieu de 9 centièmes et demi en 1849, et de 9 centièmes, moyenne de la période quinquennale.

Parmi les puissances qui se partagent les 20 p. 0/0 environ restant aux deux commerces, on distingue les PaysBas, les possessions espagnoles d'Amé rique, les Deux-Siciles, les Etats barbaresques, le Brésil, la Norvége, Rio-dela-Plata et la Toscane, dont l'apport répond, aux deux commerces, à 12 centièmes environ. C'est la même proportion, dans l'ensemble, que pour 1849. Mais la moyenne quinquennale donne 1 centième de moins au commerce général, et 1 et demi au commerce spécial.

La valeur officielle des marchandises expédiées des ports de France à destination de la Grande-Bretagne a été de 295 millions, dont 226 appartiennent au commerce spécial.

Pour les Etats-Unis elle s'est élevée à 273 millions au commerce général, et à 178 au commerce spécial.

Ces chiffres constituent une augmentation, savoir: 1o pour la première puissance, de 21 et 13 p. 0/0, par rapport aux résultats de l'année précédente, et de 57 et 53 p. 0/0 relativement à la moyenne de la période quinquennale; 2o quant à la deuxième, de 14 et 21 p. 0/0 et de 45 et 50 p 0/0.

Nos exportations générales à destination de la Belgique ont atteint le chiffre de 117 millions, dont 16 seulement ne représentent pas des produits tirés du marché intérieur. C'est, au commerce général, un accroissement de 18 millions (19 p. 0/0) sur 1849, et de 42 millions (56 p. 0/0) sur la moyenne quinquennale. Au commerce spécial, l'augmenta tion est de 19 et 59 p. 0/0.

Le compte de l'Espagne s'élève à 107 et 71 millions: augmentation au commerce général, 17 p. 0/0 pour chacune des périodes comparées, et au commerce spécial 3 p. 0/0.

La Suisse a tiré de France pour une valeur officielle de 104 et 56 millions. Les chiffres correspondants inscrits au tableau no 6 sont 109 et 53 millions, pour 1849, et, en ce qui concerne la moyenne quinquennale, 103 et 49 millions.

Les produits que les Etats sardes Dous ont demandés sont évalués à 82 millions (commerce général), 3 millions de plus que le chiffre soit de 1849, soit de la moyenne quinquennale, et à 58 millions au commerce spécial; ce qui constitue un accroissement de 5 et 10 millions.

Nos expéditions à destination de l'association commerciale allemande représentaient, en 1849, d'une part, 53 millions, et, de l'autre, 42. Les chiffres afférents à la période quinquennale sout 64 et 51 millions. Les évaluations applicables aux exportations effectuées en 1850, s'élevant à 56 et 47, il y a là augmentation de 2 et 5 millions (4 et 10 p. 0/0), et ici (moyenne quinquennale) dépression de 9 et 4 millions, soit 15 et 9 p. 0/0.

De 34 et 19 millions qui constituaient l'ensemble de nos exportations pour la Turquie en 1849, on est arrivé, en 1850, à 36 et 23 millions: accroisse

ment 5 et 23 p. 0/0. Relativement à la moyenne quinquennale, la différence dans le même sens est de 26 et 51 p.0/0.

Le Brésil, qui, en laissant l'Algérie de côté, occupe le neuvième rang au commerce général comme au commerce special, a reçu de nous pour 33 millions de produits de toute origine, dont 22 ont été extraits de notre marché intérieur. C'est, r lativement à 1849, 2 et 5 p. 0/0 d'augmentation, et 5 et 17 p. 0/0 de plus que pour la moyenne quinquennale.

La Toscane figure dans le mouvement d'exportation pour 28 ct 17 millions. Ces chiffres constituent, au point de vue tant du commerce général que du commerce spécial, et relativement aux résultats constatés en 1849 comme en ce qui concerne la moyenne quinquennale, une amélioration de 24 à 28 p. 0/0.

Les 74 centièmes de notre commerce général et les 71 centièmes de notre commerce spécial à l'exportation se sont faits avec les dix puissances que l'on vient de désigner.

Les comptes du Mexique, de la Russie, du Chili, de Rio-de-la-Plata n'ont pas conservé l'importance qu'ils avaient atteinte en 1849. Cependant ces comptes réunis forment encore 72 millious au commerce général et 58 au commerce spécial, son 5 centièmes environ de l'ensemble de chaque commerce; de plus, les chiffres de 72 et 58 millions sont supérieurs à ceux correspondants de la moyenne quinquennale.

La valeur officielle des marchandises fournies à l'Algérie a été de 88 et 76 millions contre 90, et 79 en 1849, et 95 et 84 millions en moyenne pour les cinq années antérieures à 1850.

commerce

Nos expéditions à destination des coJonies de la Martinique, de la Réunion de la Guadeloupe, du Sénégal et de Cayenne, qui occupent au général les quinzième, dix-huitième, vingtième, vingt- sixième et trente-neavième rangs, représentent 63 millions, dont 58 sont afférents à des marchandises d'origine nationale ou nationalisées. Les deux termes de comparaison sont, pour 1849, 61 et 56 millions, et, pour la moyenne quinquennale, 62 et 56 millions. L'amélioration ainsi obtenue appartient exclusivement à l'ile de la Réunion, à l'égard de laquelle le

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