Page images
PDF
EPUB

sieurs années une habitude d'écarter les circonstances aggravantes, dans le but de renvoyer la connaissance de l'affaire à la juridiction correctionnelle plutôt qu'à la juridiction crimine.le. Ce qui pourrait donner quelque vraisemblance à cette conjecture, c'est que la diminution constatee dans le nombre des crimes a porté principalement sur les accusations de vols qualifiés, tandis que les préventions de vols simples déférées aux tribunaux correctionnels ont triplé de puis 1826. Mais cette explication est évidemment insuffisante, car la diminution signalée dans le nombre des vols qualifiés est beaucoup moins considérable que l'augmentation constatée dans le nombre des vols simples. Il faut donc se contenter d'une autre explication hasardée par la statistique, et qui consiste à dire que les atteintes à la propriété se sont augmentées en proportion du déve loppement que la richesse immobilière a pris depuis vingt-cinq ans en France. Mais il est facile de voir que cette explication ne va pas au fond des cho

ses.

Une observation importante à faire, c'est que la diminution constatée dans le nombre total des crimes, depuis vingtcinq ans, ne porte pas également sur les crimes de toute nature. Ainsi, tandis que les crimes contre les propriétés ont diminué, les crimes contre les personnes ont augmenté dans une proportion beaucoup plus forte que la population. La diminution porte exclusivement sur les diverses espèces de vols qualifiés, c'est-àdire accompagnés de circonstances aggravantes Les crimes qui ont éprouvé l'augmentation la plus forte sont les infanticides, qui se sont accrus de 49 pour 100, et surtout les viols et les attentats à la pudeur sur des enfants de moins de seize ans. Les crimes de cette espèce ont plus que triplé depuis vingt-cinq ans. Triste résultat qu'on ne peut évidemment attribuer qu'au développement de l'industrie! En effet, un simple coup d'oeil jeté sur la statistique nous apprend que les départements manufacturiers sont ceux qui figurent pour le chiffre le pius élevé dans ce déplorable inventaire. Il n'est pas étonnant dès lors que le département de la Seine occupe le premier rang dans cette liste.

En général, et c'est encore une re

marque à la fois triste et curieuse qu ressort de cette étude, quand le nombre des crimes contre 'es personnes diminue, celui des crimes contre les propriétés s'accroît, et réciproquement; comme si le génie du mal ne pouvait cesser d'agir en un sens que pour exercer daus l'autre sa funeste influence. Dans les temps de troubles et d'orages po itiques, ce sont les attentats contre les personnes qui dominent; dans les temps où la société re prend son assiette, ce sont les attentats contre les propriétés : voilà la loi!

Une question intéressante est celle de savoir quel est le rapport qui existe entre l'état de l'instruction génerale et la marche de la criminalité Un premier point à constater, c'est que les accusés complétement illettrés forment les onze vingtièmes du nombre total des accusés traduits depuis vingt-cinq ans devant les Cours d'assises : ce qui ne prouve pas, il nous semble, que l'instruct.on tende à démoraliser ceux qui la reçoivent et à multiplier les crimes. Il est vrai que depuis vingt-cinq ans le nombre des accusés illettres a constamment décru d'une periode à l'autre. Ainsi, de 1826 à 1830, il était en moyenne de 612 sur 1,000; de 1831 à 1835, il était de 584 sur 1,000; de 1836 à 1840, de 566 sur 1,000; de 1841 à 1845, de 522 sur 1,000; de 1846 à 1850, de 509 sur 1,000.

Ainsi, de la première à la dernière période, le nombre proportionnel des illettrés a diminué de 10 pour 020.

On pourrait se méprendre sur la signification de ces chiffres. Ils ne provvent rien contre l'influence morale de l'instruction; mais ils témoignent des progrès continus que l'instruction a faits en France depuis vingt-cinq ans. Le témoignage de la statistique judiciaire sur ce fait important est confirmé par celui des tableaux qui font connaître le degré d'instruction des jeunes gens appelés à concourir au recrutement de l'armée. Le nombre des jeunes gens appelés tous les ans au service est de 300,000 environ. Des million 500,000 appelés de 1831 à 1835, pres de la moitie, 480 sur 1,000, ne savaient ni lire ni écrire. Cette proportion est descendue à 437 sur 1,000 pour les jeunes gens appelés de 1836 à 1840, à 400 sur 1,000 pour ceux de 1841 à

1845; enfin à 362 sur 1,000 pour ceux de 1846 à 1850.

Après le relevé des accusations et des accusés, des affaires correctionnelles et des prévenus, la partie la plus instructive de la statistique judiciaire est celle qui donne le résultat des poursuites. Pour apprécier exactement ce résultat, il faut connaître les principales modifications que notre législation criminelle a subies depuis vingt-cinq ans, soit quant à la procédure, soit quant à la pénalité. Par une première mesure qui date de 1831, le nombre de voix nécessaire pour la condamnation fut élevé de sept à huit, et les magistrats composant la Cour d'assises perdirent la faculté d'intervenir dans les décisions du jury, comme ils le faisaient précédemment, quand les verdicts du jury n'étaient rendus qu'à la simple majorité. Vint ensuite la loi du 9 septembre 1835, qui rétablit l'ancienne majorité de sept voix, sans toutefois rendre aux magistrats le droit de voter pour ou coutre l'accusé, quand le jury ne le reconnaissait coupable qu'a la simple majorité : la seule faculté qu'ils avaient en ce cas était de surseoir au jugement et de renvoyer l'affaire à la session suivante. Cette loi du 9 septembre 1835 subsista jusqu'au 6 mars 1848, où un décret du gouvernement proviscire, revenant aux principes de la législation révolutionnaire, décida que les déclaratious du jury contre l'accu é ne pourraient désormais être prises qu'à la majorité de neuf voix. Les effets de ce décret sur la répression furent si funestes, qu'on fut obligé de le rapporter après une épreuve de six mois; et ce fut alors qu'un décret de l'Assemblée constituante, en date du 18 octobre 1848, faisant retour à la loi du 4 mars 1831, réduisit à huit le nombre de voix nécessaire pour former la majorité. Ce décret est encore en vigueur aujourd'hui,

Un autre décret du 7 août 1848 a réorganisé l'institution du jury d'après le principe du suffrage universel, et avec les éléments fournis par la liste électorale, d'où l'on a seulement éliminé les individus qui ne savent ni lire ni écrire, et les domestiques ou serviteurs à gages. Le même décret a enlevé aux préfets, pour le transporter à des commissions cantonales, le soin de compo

ser la liste générale annuelle du jury.

Pendant ce même quart de siècle, le Code pénal a subi des modifications moins nombreuses que le Code d'instruction criminelle, mais plus graves et plus profondes. C'est ainsi que dès 1824 une loi du 25 juin a fait passer de la classe des crimes dans celle des délits un certain nombre de vols. C'est de cette même loi que date l'introduction dans notre loi pénale des circonstances atténuantes, qui exercent aujour d'hui sur la répression une si grande influence, que la même accusation peut entraîner par exemple la peine de mort ou celle de cinq ans de travaux forcés. Seulement la loi de 1824 u'avait attribué qu'aux magistrats la faculté de déclarer les circonstances atténuantes. Mais en 1832 la loi qui a modifié le Code pénal est allée beaucoup plus loin, en transportant cette faculté des magistrats aux jurés.

Voyons maintenant quelle influence toutes ces modifications ont exercée sur la marche de la justice et sur le résultat des poursuites. Le rapport adressé par le ministre au chef de l'Etat entre à ce sujet dans des détails pleins d'intérêt.

De 1826 à 1830, quoique les condamnations pussent être prononcées à la simple majorité de sept voix, les jurés, préoccupés de la sévérité des peines portées par le Code pénal contre certains crimes, se montraient plus diffi iles pour admet re la culpabilite, ou bien ils écartaient les circonstances aggravantes de manière à ne permettre aux magistrats que l'application de simples peines correctionnelles. Il en résulta que durant cette période, sur 1,000 accusations, 32 étaient rejetées entièrement, que 238 étaient admises avec de modifications qui réduisaient les faits à de simples dé.its, et 442 seulement conservaient le caractère criminel que leur avaient attaché les magistrats chargés de l'instruction.

La loi du 4 mai 1831, en exigeant huit voix au lieu de sept pour la condamnation, vint encore aggraver cet état de choses, et fit descendre de 442 à 357 sur 1,000 le nombre des accusations admises complétement par le jury; en même temps elle fit monter de 238 à 274 sur 1,000 le nombre de celles où les faits étaient transformés en de sim

[ocr errors]

ples délits, et de 320 à 369 le nombre de celles qui étaient entièrement rejetées.

La loi du 28 avril 1832, en transportant de la Cour au jury le droit d'admettre des circonstances atténuantes, le rendit beaucoup plus facile à accueillir en tout ou en partie les accusations qui lui étaient soumises, puisque par la déclaration des circonstances attenuantes il pouvait faire abaisser d'un ou de deux degrés les peines qui lui semblaient trop sévères. Aussi, de 1831 à 1835, quoique la majorite fût toujours de huit voix, sur 1,000 accusations, 490, c'est-à-dire près de la moitié, étaient accueillies sans modifications; le nombre des accusations où les faits étaient réduits à de simples délits n'était plus que de 185, et celui des accusations entièrement rejetées de 325 seulement. Il est vrai que si la loi de 1832 a diminué le nombre des acquittements, par un mouvement inverse et facile à Comprendre, elle a eu pour effet d'amener une réduction sensible dans le nombre des condamnations à des peines afflictives et infamantes, c'est-à-dire des condamuations les plus graves. On regrette également de voir le jury accorder trop souvent le bénéfice des circonstances atténuantes au genre de crime qui en est le plus indigne, au parricide.

La loi du 9 septembre 1835, qui abaissa la majorité de huit à sept voix, eut pour effet de fortifier encore la répression. La statistique fournit à cet égard des résultats de plus en plus satisfaisants jusqu'en 1848. Dans la période de 1841 à 1845 surtout, la marche de la justice criminelle a été d'une fermeté soutenue; mais, à partir du décret qui éleva la majorité de sept à neuf voix, le ressort se detendit d'une manière déplorable, et plus de la moitié des accusations étaient rejetées. Le mal fut atténué par le décret du 18 octobre suivant, qui abaissa la majorité de neuf à buit voix. Néanmoins la répression est restée faible durant les années 1849 et 1850. Le nombre moyen aunuel des accusations rejetées entièrement a été de 303 sur 1,000, au lieu de 259 que l'on comptait de 1841 à 1847. Ainsi que le remarque avec raison dans son rapport le ministre de la justice, la

minorité de quatre voix laisse trop de latitude à l'indulgente faiblesse de certains jurés. Toutefois la statistique accuse une légère amélioration pendant l'année 1850.

Si nous ne parlons pas de la mesure beaucoup plus radicale cependant qui, en 1848, a réorganisé le jury sur la base du suffrage universel, c'est qu'elle ne paraît pas avoir exercé d'influence appréciable sur ses décisions.

Une autre partie de la statistique jadiciaire qui mérite l'attention la plus sérieuse, c'est celle qui concerne les récidives. Elle constate un accroissement soutenu dans le nombre des récidives depuis 1826, et surtout depuis 1835, époque à dater de laquelle les antécédents des accusés ont été recherchés et constatés avec plus de soin qu'ils ne l'étaient dans les années antérieures. Pendant les dix dernières années, le nombre des récidivistes forme un peu plus du quart du nombre total des accusés. A l'égard des prévenus, la proportion est un peu moins forte, du cinquième au sixième.

Voilà ce que la statistique nous apprend sur les récidives, et pourtant elle reste encore au-dessous de la réalité ; car un grand nombre d'accusés et de prévenus échappent à la peine de la récidive en dissimulant leurs noms et la première condamnation qui les a frappés. C'est le plus souvent à leur arrivée dans les lieux où ils doivent subir leur peine qu'ils sont reconnus avec leurs noms véritables et leurs tristes antécédents. Il est constant que le nombre des récidivistes condamnés sans avoir été reconnus judiciairement comme tels ni frappés de la peine qui leur etait applicable, a que'quefois excédé d'un quart celui des récidivistes reconnus et condamnés à ce titre.

Cet accroissement annuel et presque régulier des récidives est un des faits les plus importants qui nous soient révélés par la statistique. Il jette une triste lumière sur le régime de nos prisons et de nos bagnes. On sait que la suppression des bagnes a été prononcée par un dé ret rendu dans le cours de cette année.

Au total, cette statistique qui embrasse un quart de siècle, sembie peu favorable à la société moderne. Le nom

bre des crimes, des infractions les plus graves à la morale et aux lois, a, il est vrai, légèrement diminué; mais le nombre des délits, des infractions les moins graves, s'est considérablement augmenté. Si l'on considère en masse les infractions de toute nature, on trouve qu'au lieu de 124,822 crimes ou délits qui étaient jugés annuellement par les Cours d'assises et les tribunaux correctionnels dans la période de 1826 à 1830, ils en ont jugé 174,185 dans la période de 1846 à 1850 : c'est 40 pour 070 d'augmentation, tandis que la population ne s'est guère accrue que de 12 pour 010. De quelque manière qu'on interprète ces chiffres, quelle que soit l'explication qu'on en dunne, il est évident que le respect de la loi, le respect des grands principes sur lesquels la société repose a été s'affaiblissant, et que le nombre moyen des infractions à Ja loi s'est accru d'année en année.

MOUVEMENT de la population pour la periode 1846-51.

Le recensemeut quinquennal de 1851 a donné les résultats suivants pour la période 1846-51.

La population totale de la France, en 1851, s'elevait à 35 millions 781,628 âmes. Dans cette période de cinq ans, elle s'est accrue de 381,142, ou de 76,228 par an, ce qui fait une augmentation de 1,08 pour 100 pour la période entière, et d'un peu plus de 0,21 pour 100 par an.

Cette augmentation est de beaucoup inférieure à celle qui avait été constatée pour les périodes précédentes. Ainsi, sans remonter plus haut que 1830, le recensement avait donné, comme accroissement de la population pour les trois périodes quinquennales qui se sont écoutées depuis cette époque, les résultats suivants : de 1831 à 1836, 3,00 pour 100 pour la période entière, et 0,60 pour 100 par an; de 1836 à 1841, 2,02 pour 100 pour la période entière, et 0,41 pour 100 par an; de 1841 à 1846, 3,42 pour 100 pour la période entière, et 0,68 pour 100 par an. La différence est donc tout à fait an

désavantage de la période qui vient de se terminer, puisqu'elle ne fournit pour accroissement de la population que 1,08 pour 100 pour la période entière, et 0,2i pour 100 par an.

Il est difficile d'expliquer un pareil résultat par une cause unique. La seule explication raisonnable est celle qu'en douue le ministre de l'intérieur dans le rapport qu'il adresse au président de la République. Parmi les causes diverses qui ont amené ce temps d'arrêt dans le progrès de la population, il faut signaler le mouvement d'émigration qui s'est manifesté dans un grand nombre de départements, de 1846 à 1850. Et, pour expliquer ce mouvement d'émigration lui-même, il est évident qu'on doit l'attribuer en grande partie, comme le fait le rapport, à la révolution de Février, à la crise commerciale qui l'a suivie et à l'incertitude qui a pesé sur toutes les existences. Il faut reconnaitre aussi que la découverte des mines californiennes et la pacification de l'Algérie ont dù contribuer à ce mouvement d'émigration pour une part plus ou moins considérable.

Mais à toutes ces causes particulières il faut en ajouter une autre dont l'action a été beaucoup plus générale et qui se rattache également à la situation politique où le pays s'est trouvé depuis 1848. Cette cause principale de dépopu. lation est la diminution que le rapport constate dans le nombre des mariages, et, par suite, dans le nombre des naissances. Ainsi le nombre moyen annuel des mariages qui, dans la période de 1841 à 1845, avait atteint 232,000 était tombé, dans la période de 1846 à 1850, à 265,000. Les naissances qui, dans la première de ces deux périodes, avaient excédé les décès de 918,512, n'ont présenté dans la seconde qu'un excédant de 512,000. Il est vrai que la disproportion entre les naissances et les décès ne doit pas s'expliquer seulement par la diminution des mariages; on doit l'attribuer en partie aux ravages de l'épidémie cholérique en 1849.

Voici, an reste, les chiffres officiels des mouvements des naissances, des décès et des mariages.

Les naissances, in 1851, se sont élcvées a 32,324 dont 16,349 garçons, et 15,975 filles.

[blocks in formation]

été reconnus ou légitimés postérieurement à leur naissance.

Enfants mort-nés 2,319, dont 1,243 du sexe masculin, et 1,076 du sexe féminin.

Le nombre des décès a été de 27,585, dont 13,698 hommes et 13,887 femmes. Le chiffre total a été ainsi réparti : à domicile, 17,095; aux hôpitaux civils, 7,149; aux hôpitaux militaires. 877 (dont 3 femmes); dans les prisons, 124; déposés à la Morgue, 335; exécutions, 5.

Les chiffres des naissances et des décès se balancent ainsi qu'il suit :

[blocks in formation]
[merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small]

2,088 4,739

[blocks in formation]

La population du département de la Seine se décomposait ainsi qu'il suit : 1er arrondissement, 111,216, 2e, 117,768; 3e, 64,675; 48,233; — 5e, 96,628; — 6r, 104,484; 7e, 72,893; 8e, 112,170; 9e, 52,604; 10e, 106,878; 11e, 12e, 100,203; 187,513;

Au 13e siècle, Paris comptait 120,000 66,119; âmes; en 1474, 150,000;

[blocks in formation]

sous

1590,

200,000; sous Louis XIV, 492,600;

en 1719, 509,630; de 1752 à

[ocr errors]

en 1776, selon

en 1778, selon

en 1784, selon fin du règne de

1762, 576,650;
Buffon, 658,000;
Mohau, 670,000;
Neckel, 60,000;
Louis XVI, 610,620;
640,504;1802, 672,000;
547,756; — 1803, 580,609;
794,596; 1817,713,966; 1827,
890,431; 1831, commencement des
recensements quinquennaux, 774,328;

(Saint-Denis),
(Sceaux), 123,057.

-

13c,

146,

Quant à la population de la France, elle était, en 1700, de 19 millions 669,000 âmes; - en 1831, de 32 millions 560,934; en 1846, de 35 millions 400,486 habitants.

Pendant les trente-trois ans qui se 1798, sont écoulés de 1817 à 1849, il est né 1806, en France 16 millions 459,349 garçons 1809, et 15 millions 504,541 filles. Le rapport du premier nombre au second est à très-peu près égal à 17 et à 16. Ainsi, les naissances moyennes annuelles des garçons excèdent d'un seizième celles des filles.

1836, 909,126; 1841, 912,033 (non compris les soldats sous les drapeaux, les absents et les enfants en nourrice); 846, 1 million 53,897, et le département de la Seine, 1 million 364,467.

Les naissances des enfants naturels des deux sexes paraissent s'écarter du rapport, de 17 a 16. Depuis 1817 jusqu'à 1849, ces naissances, dans toute

« PreviousContinue »