tions. Charité des Évêques. - Trésor des pauvres.

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vées et publiques. Leur abondance.

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Avénement de Constantin.

à ce sujet.
vient triomphante.
riches et fiers.

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-

Opinion de Julien l'Apostat
De souffrante, l'Église de-

De pauvres et humbles, les Évêques deviennent

- Le clergé les imite. Transformation de l'assistance
sociale. Le secours hospitalier remplace le secours à domicile.
Accroissement du nombre des pauvres. Création d'établissements
nouveaux, pour les secourir. -Invasion de l'empire par les Barbares.
- Apparition des Francs..

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Page 15

CHAPITRE III.

DE L'ASSISTANCE SOCIALE EN FRAnce, depuis l'ORIGINE DE LA NATIONALITÉ
JUSQU'A LA RÉVOLUTION DE 1789.

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Origine de la nationalité française. Clovis et saint Remy. Bataille
de Tolbiac. Conversion des Francs. Rôle important du clergé
dans la société nouvelle. -Est seul dispensateur de l'assistance sociale,
sous les rois de la première race. Créations hospitalières. — Ri-
chesses de l'Église. — Puissance et popularité du clergé. — Introduc-
tion de l'élément laïque dans l'administration hospitalière, sous les rois
de la deuxième race. - Canons et capitulaires. — Missi Dominici. —
L'assistance sociale éprouve le contre-coup des troubles qui suivent la
mort de Charlemagne. L'an mil. Croisades et affranchissement
des communes. Lèpres et léproseries. Misères des salariés nou-
vellement affranchis.- Création d'hôpitaux. - Ordres hospitaliers.-
Corruption du clergé et des ordres religieux. Abus dans l'adminis-
tration des biens hospitaliers.- Concile de Vienne (1312); il nomme des
administrateurs laïques. Aggravation des abus. Édits successifs
pour les réprimer. — Réforme du XVIe siècle. — Ses conséquences sur
l'assistance sociale. - Sécularisation complète de l'assistance publique
par Louis XIV. - Etablissement de l'Hôpital général. · Misère sous
Louis XV et à l'avénement de Louis XVI.-Commission de l'Académie
des sciences nommée pour visiter l'Hôtel-Dieu. L'administration
lui en refuse l'entrée. — État horrible de cet hôpital. — Mêmes horreurs à
Bicêtre. 25 lits pour 200 malades. 8,000 infirmes et aliénées à la
Salpêtrière. 1789..

État économique de la France en 1789. - Les trois ordres. - Répartition
de la fortune publique. — Hôpitaux, hospices, dépôts de mendicité.—
Proposition Malouët à la Constituante. Nomination d'un comité
de mendicité. Principes charitables qu'il émet et qu'il développe

-

-

- Re-

dans sept rapports présentés par Larochefoucault-Liancourt.

prise de la proposition Necker pour la vente des biens hospitaliers

et leur remplacement en rentes sur l'État. Incomplète exécu-

tion de cette mesure. – Décrets en faveur des malades, des enfants

trouvés, des jeunes aveugles et des sourds-muets. Inauguration

de la Législative. - Création d'un comité de secours. - - Ses prin-

cipes en matière d'assistance sociale. — Inconséquences. - Con-

vention nationale. - Proclamation des droits de l'homme. Adoption

des enfants trouvés. Lois en faveur des vieillards, des infirmes et

des filles-mères. Livre de la bienfaisance nationale. - Rapport de

Barrère sur les moyens d'extirper la mendicité. —Lutte entre la Mon-

tagne et la Gironde. - Réaction anti charitable après thermidor.

Motion de Delecloy. Directoire. Il suspend l'exécution des lois

d'assistance votées par la Convention. - Établissement des octrois de

bienfaisance. Empire. - Centralisation de l'assistance sociale. -

Mesures prises pour l'extinction de la mendicité. — Insuccès. — Res-

tauration. Reconnaît aux pauvres le droit de réclamer des secours;

mais se réserve celui de les refuser. Prodigalités de la monarchie de

Juillet....en fait de promesses d'assistance sociale. Inanité des

résultats. Impuissance du gouvernement de 1848......... Page 66

-

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DEUXIÈME PARTIE.

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EXPOSÉ CRITIQUE DES INSTITUTIONS DE L'ASSISTANCE

SOCIALE.

CHAPITRE PREMIER.

DES ENFANTS TROUVÉS, ABANDONNÉS ET ORPHELINS PAUVRES.

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Des enfants trouvés dans l'antiquité. — Législations grecque et romaine à
leur sujet. Concile de Nicée, Constantin, Théodose et Justinien.
Leur sort au moyen âge. - Ordres religieux qui s'en occupent. - Ar-
rêts des parlements pour les protéger, aux xve et XVIe siècles.-Enfants-
Dieu, Enfants Rouges, maison de la Couche.-Vente tolérée des enfants
trouvés. Saint Vincent de Paul et ses avocates. - Fondation de la
crèche. Ses humbles débuts. - Extraits du journal des Avocates.-
Fondation de l'ordre des sœurs de Charité. État affligeant des en-
fants trouvés, sous les règnes de Louis XIV et de ses successeurs.—
Rapport de Necker. Lois de la République en faveur des enfants
trouvés. — Tours ouverts par l'Empire. - Fermés, en grande partie,
par la Restauration et le gouvernement de Juillet. Résultats. Dé-
placement proposé. Débats et polémique à ce sujet. - Adoption et
application de la mesure. - Résultats. Surveillance des tours et
Secours d'al-

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-

des hospices dépositaires.- Ordonnances de police.
laitement aux filles-mères. — Bons résultats. Nombre et répartition

des enfants trouvés.

et les médecins..

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Peinture de leur état faite par les inspecteurs
Effroyable mortalité. Économies réalisées sur le
A quel prix.- De la tutelle. - De l'hos-
pice des Enfants trouvés et orphelins.-Ce qu'ils deviennent à l'âge de
douze ans.....

budget des enfants trouvés.

-

Page 92

CHAPITRE II.

DES SOURDS-Muets, des jeunes aveugles, DES IDIOTS ET DES CRÉTINS.

-

-

Motifs qui ont porté l'auteur à réunir sous le même chef plusieurs infir-
mités. Du sourd-muet, de l'aveugle, de l'idiot et du crétin, dans
les sociétés anciennes et chez les peuples modernes. Travaux péda-
gogiques de MM. Séguin, Vallée et Guggenbühl en faveur des idiots et
des crétins. Difficultés de l'entreprise. Résultats surprenants. -
Dénombrement des diverses infirmités réunies dans ce chapitre.
Proportion plus grande chez les pauvres. Institutions à l'usage des
aveugles.—Quinze-Vingts.-Écoles du gouvernement.-Écoles privées.
-Nombre d'élèves admis. Nombre d'admissibles. Hommage au
zèle charitable de MM. Ratier, Pélicier et de mademoiselle Bourgui-
gnon. Institutions de sourds-muets créées par la Constituante. -
Infériorité intellectuelle et morale de ces sujets.
établissements à leur usage.

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Insuffisance des
Vices de l'enseignement dénoncés par
les professeurs eux-mêmes. — Dépenses considérables faites pour eux.
Enseignement des idiots de création récente.
Zèle du pro-

- Encouragements nuls. - Mauvais état des locaux.
fesseur. Résultats obtenus....

-

CHAPITRE III.

DES SALLES D'ALIÉNÉS.

Page 120

-

Considérants; arti-
cles de la loi. Circulaire ministérielle réglant les détails. État
affreux des aliénés, au moyen âge, à la fin du dernier siècle et au
commencement de celui-ci. Incurables à Bicêtre et à la Salpêtrière.
- Curables à l'Hôtel-Dieu.- Bicêtre décrit par un administrateur.—
Chaînes.- Même description par un médecin.—Épouvantable promis-
cuité entre fous, voleurs et assassins. Cabanons, loges souterraines.
Férocité des gardiens. Fureur des malades. Pinel et Pussin à
Bicêtre. Réforme complète dans le traitement de l'aliénation men-
tale. Aliénés curables de l'Hôtel-Dieu sujets d'invectives et de
risées. Plaintes des médecins traitants, de Ténon et de La Roche-
foucault-Liancourt, à ce sujet. Asiles des départements offrant le
même aspect que ceux de Paris, — Contagion du bon exemple. - Suc-
cesseurs de Pinel. Cours et cliniques. Extension des réformes
aux asiles des départements et de l'étranger. - Statistique des aliénés

-

dans les divers Etats de l'Europe. - Singulières anomalies.- Nombre

des aliénés en traitement. - Dépenses qu'ils occasionnent. - Résultats

curatifs..

Page 144

CHAPITRE IV.

DES HOPITAUX.

Aspect des hôpitaux. Nombre et division.

-

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-

Singularités dans la ré-

-

partition de ces établissements. Durée de séjour des malades dans
les divers hôpitaux. Mortalité. - Personnel hospitalier. Sa clas-
sification. Dépenses. Anomalies et rapprochements étranges.
Importance du budget hospitalier. —Sources d'où il provient. — Prix
de journée dans les divers hôpitaux de France. -Différences considé-
rables.-Prix de loyer constamment omis dans la dépense des hôpitaux.
Son importance. Insuffisance des lits d'hôpital pour le nombre

des malades. Pétition en faveur des habitants de la campagne.

Hôpitaux généraux et spéciaux.-Lits militaires et lits payants.- Cen-

tralisation administrative opérée par décrets successifs. Organisation

et attributions des diverses classes de fonctionnaires et d'employés.

Administration hospitalière de Paris. - Critique de ses actes.-Vérifi-

cateurs, contrôleurs et inspecteurs généraux. · Leurs attributions.

Service d'infirmerie.-Sœurs et dames surveillantes: infirmiers et gens

de service.-Leur rémunération. - Mode de nomination des médecins,

chirurgiens et pharmaciens d'hospice. Ses vices. - Résultats.

Régime hospitalier. Pain de bonne qualité. Viande, objet de

-

-

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-

-

plaintes nombreuses. — Vin....... pourquoi coupé d'eau? — Lait, œufs,

légumes, condiments de médiocre qualité. Mets servis froids aux

malades. Longueur des convalescences résultant du régime hospi-

talier. Aération des salles d'hospice incomplète. Viciation atmos-

phérique qui en résulte.- Mortalité considérable.- Dangers moraux de

l'hôpital. Opinion des médecins et des administrateurs à ce sujet.—

Répugnance des malades pour l'hôpital expliquée. Étrange compta-

bilité des hôpitaux de Paris. Pourquoi? Opinion de divers au-

teurs et administrateurs à ce sujet. Addition singulière, à propos de

linge. Examen de la réalité des dépenses portées en compte, par une

commission municipale. - Erreur constatée dans la comptabilité de

l'hôpital de Bon-Secours. Infirmiers employés comme ouvriers.

Chèrement payés sur les livres ; peu en réalité. - Faits constatés par le

président d'une commission municipale et par un membre de la Cour

des comptes. Erreur de 1,278 fr. sur une dépense de 1,500 fr. -

Sommes portées en dépense et non dépensées.-Déclarations verbales

d'un inspecteur général des hospices au président de la commission

municipale.-Défense qui lui est faite de parler. -Existence probléma-

tique du contrôle hospitalier.- Cour des comptes appréciant la régu-

larité de la forme, non celle du fond...
Page 157

CHAPITRE V.

DES HOSPICES.

Physionomie des hospices. - Personnel composé de vieillards, d'enfants

-

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Inégale répartition.

-

et d'incurables. Nombre de lits.
Femmes
plus nombreuses que les hommes à l'hospice.—Pourquoi.—Beaucoup de
postulants, peu d'admis à l'hospice. -Prescriptions ministérielles à ce
sujet.-Domicile de secours.- Rigoureusement exigé des vieillards,
ne l'est pas des enfants trouvés. Pourquoi. Hospice des Enfants
trouvés de Paris. - Son organisation.-Crèche.-Nourrices, berceuses.
-Épouvantable mortalité, parmi les enfants de la Crèche, expliquée par
un médecin. - École pour les garçons aux Enfants trouvés. Ab-
sence d'enseignement pour les filles. - Vices dans la construction des
hospices. Fàcheux résultats pour ceux qui les habitent. Souf-
frances occasionnées par la vie commune. - Immoralité qui en résulte.
- Améliorations proposées par un administrateur. Conséquences
probables de leur adoption. - Mortalité plus élevée dans les hospices
qu'au dehors...

-

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Page 204

CHAPITRE VI.

DE L'ASSISTANCE A DOMICILE.

Secours à domicile, seule forme de
Prescriptions du concile de Nicée.

-

l'assistance sociale, à l'origine. -
Clergé chargé seul de l'assistance

au moyen âge. - Intervention de l'élément laïque au xvie siècle.—
Origine des bureaux de charité. - Bourse commune. - Ministère des
Pauvrieurs.
pauvres.
- Lois organisatrices de l'assistance à domi-
cile. Personnel. Organisation, nombre, répartition, ressources
des bureaux de bienfaisance. - Réunion des secours à domicile au ser-
vice hospitalier. - Composition des bureaux de charité.
tribution de secours. - Nombre des indigents secourus.
de secours.-Secours permanents et provisoires.- Trois centimes, en
moyenne, par pauvre secouru. - Frais d'administration.- Révélations
incroyables, à ce sujet.-Témoignage des économistes, des inspecteurs,
des administrateurs et des hommes d'Etat. Des secours d'hospice.
Formalités à remplir pour y avoir droit. — Éco-

nomie réalisée par l'administration. Ateliers de travail très-ancien-
nement établis en France. Filature de lin à Paris.

convalescents. Secours aux filles-mères qui nourrissent leurs en-
fants. Primes de vaccination...

Page 220