Histoire de la restauration et des causes qui ont amené la chute de la branche aînée des Bourbons, Volume 4Charpentier, 1842 - France |
Other editions - View all
Common terms and phrases
administration Armand Carrel avaient Bonald Bourbons Bourdonnaye budget c'était Cabinet Cent-Jours centre gauche Chabrol Chantelauze Charles Charles X Charte Châteaubriand chose colléges concessions Conseil Constitutionnel coterie coups d'État Courvoisier Delavigne devait discussion doctrinaires doctrines duc de Wellington école élections électorales époque esprit études Féronnays force François Ier Frayssinous Gouvernement Grèce Guernon-Ranville Guizot hommes Hyde de Neuville idées intelligence jésuites jeter journaux l'Académie l'administration l'adresse l'école l'Empire l'esprit l'histoire l'opposition Labbey de Pompières liberté littéraire littérature lois majorité Mémoires ment ministère Martignac ministériel Mme de Staël monarchie n'avait n'était Napoléon œuvres opinions ordonnances paroles pensée peuple Peyronnet philosophie poésie poëtes politique popularité Portalis pouvait pouvoir préfets président presse prince de Polignac principe projet de loi publique question religieux Restauration reste révolution rien royale royauté Royer-Collard Russie s'était scène science sentiment session seul société système talent tendance théories tignac tion tragédie tribune vieux libéralisme Villèle vote voulait XVIIIe siècle
Popular passages
Page 129 - A dater de la même époque, nul ne pourra être ou demeurer chargé soit de la direction , soit de l'enseignement dans une des maisons d'éducation dépendantes de l'Université, ou dans une des écoles secondaires ecclésiastiques, s'il n'a affirmé par écrit qu'il n'appartient à aucune congrégation religieuse non légalement établie en France. « 3. Nos ministres secrétaires-d'Etat sont chargés de l'exécution de la présente ordonnance, qui sera insérée au Bulletin des lois.
Page 212 - Sire, notre loyauté, notre dévouement, nous condamnent à vous dire que ce concours n'existe pas. «Une défiance injuste des sentiments et de la raison de la France est aujourd'hui la pensée fondamentale de l'administration : votre peuple s'en afflige, parce qu'elle est injurieuse pour lui; il s'en inquiète, parce qu'elle est menaçante pour ses libertés.
Page 212 - ... tenter de franchir ; mais elle est positive dans son résultat , car elle fait du concours permanent des vues politiques de votre Gouvernement avec les vœux de votre peuple , la condition indispensable de la marche régulière des affaires publiques.
Page 218 - J'avais droit de compter sur le concours des deux Chambres pour accomplir tout le bien que je méditais ; mon cœur s'afflige de voir les députés des départements déclarer que , de leur part , ce concours n'existe pas.
Page 87 - Chambre entière; il m'aurait été doux que sa réponse eût pu être unanime. « Vous n'oublierez pas, j'en suis sûr, que vous êtes les gardiens naturels de la majesté du trône, la première et la plus noble de vos garanties. Vos travaux prouveront à la France votre profond respect pour la mémoire du souverain qui nous octroya la Charte, et votre juste confiance dans celui que vous appelez le digne fils de Henri IV et de saint Louis.
Page 82 - Voulant affermir de plus en plus dans mes États la charte qui fut octroyée par mon frère , et que j'ai juré de maintenir , je veillerai à ce qu'on travaille avec sagesse et maturité à mettre notre législation en harmonie avec elle. « Quelques hautes questions d'administration publique ont été signalées à ma sollicitude. Convaincu que la véritable force des trônes est , après la protection divine, dans l'observation des lois, j'ai ordonné que ces questions fussent approfondies , et...
Page 213 - Entre ceux qui méconnaissent une nation si calme, si fidèle, et nous qui, avec une conviction profonde, venons déposer dans votre sein les douleurs de tout un peuple jaloux de l'estime et de la confiance de son roi, que la haute sagesse de Votre Majesté prononce ; ses royales prérogatives ont placé dans ses mains les moyens d'assurer entre les pouvoirs de l'État cette harmonie constitutionnelle, première et nécessaire condition de la force du trône et de la grandeur de la France.
Page 210 - Messieurs, le premier besoin de mon cœur est de voir la France heureuse et respectée, développer toutes les richesses de son sol . et de son industrie, et jouir en paix des institutions dont j'ai la ferme volonté de consolider le bienfait. La charte a placé les libertés publiques sous la sanvegarde des droits de ma couronne : ces droits sont sacrés ; mon devoir envers mon peuple est de les transmettre intacts à mes successeurs.
Page 221 - ... une déviation quelconque de nos institutions devenait nécessaire, cette déviation, fût-elle légère, et ne pouvant être que momentanée , ne serait favorablement accueillie qu'autant qu'il deviendrait évident pour la conscience publique qu'elle assurerait , d'une manière immuable pour l'avenir , les bases sur lesquelles repose le système actuel de notre gouvernement. On ne se soumettrait à leur suspension passagère que dans l'espoir d'en assurer la jouissance à la postérité la plus...
Page 153 - Des feuilles publiques, dit-il, ont depuis quelques jours dirigé contre moi leurs plus violentes calomnies. Sans provocation de ma part, sans vérité, sans vraisemblance , sans un seul fait qui leur servît de motif ou même de prétexte, elles ont osé me montrer à la France entière comme nourrissant dans mon cœur un secret éloignement contre nos institutions représentatives, qui semblent avoir déjà acquis la sanction du temps et une sorte d'autorité imprescriptible, depuis que la main...