DES CRIMES DU DEUX DÉCEMBRE. PAR V. SCHELCHER, REPRÉSENTANT DU PEUPLE. Il fallait, sous peine de défaite honteuse et de guerre civile, non pas L'histoire enregistrera ce scandale, que l'aristocratie des richesses Tout individu convaincu d'avoir fourni des secours en vivres ou en On doit leur courir sus comme à des bêtes fauves.-COLONEL DENOUE. LONDRES: JOHN CHAPMAN, 142, STRAND. M DCCCLII. L'OPINION publique de l'Europe libre a déjà flétri l'attentat du 2 Décembre, mais il ne lui a pas été donné d'en juger toute l'horreur. Après avoir tenté ce que nous avons pu, dans la mesure de nos forces, pour empêcher la consommation de ce crime épouvantable; vaincu, forcé de quitter la France, il nous reste un devoir, c'est de raconter par quelles fourberies, quelles corruptions, quelles violences et quelles cruautés la conjuration militaire a pu réussir, c'est de montrer comment les nouveaux Vandales ont usé de la victoire. On ne sait rien de la vérité, ils en ont étouffé les cris en confisquant toute presse indépendante. Nous avons au moins, sur la terre d'exil, la faculté d'écrire; nous en profitons pour dire ce qu'ils ont fait. Il ne faut pas que de pareilles monstruosités passent sans être révélées au monde. Nous voulons évoquer toutes les lumières de la morale et de la conscience universelle pour éclairer l'Europe et la |