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Majunga; 2o la Tsiribihina, qui se jette au Nord de Morondava; 3° le Mangoro, seul fleuve important de la côte Est, qui prend sa source au Nord de Fianarantsoa et se jette dans la mer au Sud de Mananjary.

On trouve sur le périmètre côtier de Madagascar, évalué à 900 lieues, un certain nombre d'iles; parmi elles, Nossi-Bé au Nord-Ouest et Sainte-Marie à l'Est ont seules quelque importance.

Les principales races qui habitent Madagascar sont: les Hovas, sur les hauts plateaux; les Sakalaves, sur le versant occidental; les Betsimisarakas, sur la côte Est. Ce ne sont là que de grandes divisions, car celles-ci se subdivisent ellesmêmes en une foule de groupes secondaires: Baras, Antankaras, Betsiléos, Bezanozanos, Antsianakas, Antankayes, Betanimènes, Antayfaninos, Antanos, etc.; mais ces groupes offrent beaucoup de caractères généraux communs. Malgré les recherches faites jusqu'à ce jour on n'a pas de renseignements certains sur les habitants primitifs de l'île et l'on croit généralement qu'il n'en reste pas de représentants indemnes de tout croisement.

Le Hova a les cheveux unis et plats, les traits droits, sa couleur est jaune olivâtre, ses formes sont déliées et élancées; le trait distinctif de son caractère est un mélange de douceur, de ruse et de circonspection. Il appartient peut-être à un groupe d'autochtones croisés d'Arabes ou de Sémites. Les races Betsimisarakas sont moins sveltes; elles paraissent provenir de croisements entre les primitifs et les naufragés jetés sur les côtes de l'ile à toutes les époques.

Les Sakalaves de la côte ont la peau noire, les cheveux crépus, le visage large, le nez épaté, les lèvres épaisses; ils semblent résulter du mélange d'indigènes et de nègres de la côte d'Afrique. Ceux de l'intérieur ont la peau plus claire et les cheveux lisses.

On croit généralement que les Betsimisarakas proviennent d'unions de Polynésiens et d'indigènes; une remarque curieuse est que la couleur de la peau, assez claire dans les pays du Sud, va s'accentuant de plus en plus vers le noir à mesure que l'on se rapproche du Nord. Le passé de toutes ces races est à peu près inconnu et l'historique suivant est constitué à l'aide de renseignements trouvés dans les archives de nos anciens établissements de l'Océan Indien et par les histoires des traitants, des missionnaires, etc.

BETSIMISARAKAS

Avant le XVIIe siècle, la côte Est de Madagascar était habitée par de petites tribus indépendantes les unes des autres; quelques chefs nous sont connus moins à cause de leur autorité que par suite des difficultés qu'ils eurent avec des Européens: Dian Nong par exemple, qui est de la lignée de Dian Rahazi et vivait dans la région voisine du Mahanoro actuel. Dian Rahazi descendait luimême de Ramini, Arabe dont le navire avait échoué dans la province de Lamanoussi. Il se maria à la fille d'un chef et fut, de ce fait, le fondateur de la dynastie des Antananes et des Matatanes.

On connaît encore Dian Missaran et Dian Rohits, qui massacrèrent les Portugais venus sur la côte dans les environs de Manghafia, vers le XVIe siècle. C'est en pays betsimisaraka, dans la région qui se trouve en face de Ste-Marie, que le capitaine Laforest, commandant un des navires de la compagnie d'Orient, fut massacré avec quelques-uns de ses hommes en 1655.

De nombreux navires anglais, portugais et français vinrent pendant le XVIe siècle sur la côte Nord-Est, où ils trouvaient des abris sûrs contre les tempêtes de l'Océan Indien; ils y trafiquaient beaucoup, ce qui permettait aux habitants du Nord de se procurer des armes, de la poudre et des balles. Les tribus du Sud qui n'avaient pas de port, jalouses de voir leurs voisines entretenir des relations avec les marins de toutes nationalités, résolurent de s'unir pour les combattre et leur en enlever un. Elles s'assemblèrent sous l'autorité d'un

des chefs de tribus, Ramanano, qui, formant une troupe nombreuse, se rua sur ses voisins Tamatave et Fénérive furent pris et les vainqueurs s'établirent non loin de ce dernier port qui fut pendant deux siècles le plus fréquenté de Madagascar. Mais Ramañano exerça son autorité sur les vaincus d'une façon brutale, volant leurs troupeaux, pillant les villages et vendant comme esclaves les femmes et les enfants qu'il avait enlevés.

C'est à ce moment que revint d'Angleterre le chef malata Ratsimihabo, fils du pirate anglais Tom et d'une négresse de la côte. Son père avait voulu le faire élever à l'européenne; mais après trois mois de séjour en Angleterre, le métis avait eu la nostalgie de la patrie et était revenu, rapportant de l'argent, des marchandises et des munitions. Ratsimihabo forma le projet de chasser Ramanano de Fénérive. Il s'entendit avec un de ses cousins et tous deux allèrent trouver le chef envahisseur qu'ils sommèrent de rentrer chez lui avec les siens. Celui-ci, qui n'était pas prêt à la lutte, se retira à l'entrée de la baie d'Antongil.

Ce résultat produisit un grand effet sur la population et Ratsimihabo fut considéré comme un libérateur; profitant de l'enthousiasme produit, il engagea vivement le peuple à la guerre. Tout le monde accepta et les diverses tribus décidèrent d'être inséparables, d'où leur nom de Betsimisarakas. Rendez-vous fut donné à ceux qui voulaient combattre, à Ambitsika, pour le troisième jour de la nouvelle lune. Ce. jour-là, deux cents jeunes gens furent armés et, à la suite de leur chef improvisé, ils allèrent tenter d'enlever Fénérive occupée par les Tsikoas. Ils ne purent y parvenir et, usant de ruse, ils simulèrent un départ : Ratsimihabo divisa son armée en deux; une partie alla non loin de là attaquer ouvertement le fort de Vohimasina; les habitants de Fénérive se portèrent au secours de ce point; ils eurent à parcourir un terrain rougeâtre détrempé par les pluies, ce qui leur valut le surnom de Betanimènes. Profitant de cette division, l'autre fraction de la troupe assiégeante se porta par un mouvement dérobé contre Fénérive et s'en empara, mais Vohimasina ne put être prise. Au bout d'un certain temps de siège, Ramanano proposa aux assiégeants de se retirer vers le Sud, en ne conservant que le port de Tamatave. Čette proposition fut acceptée malgré l'avis contraire de nombreux Betsimisarakas. Les hostilités terminées, Ratsimihabo fut acclamé roi vers 1712 et reçut le surnom de Ramaramanompo (le seigneur qui a beaucoup de serviteurs).

Cependant Ramanano se préparait à recommencer la lutte et interdisait l'entrée de Tamatave aux Ambanivolos. Ceux-ci implorèrent l'aide de Ramaramanompo, qui envoya des ambassadeurs au roi betanimena; mais ce chef, non content de les mal recevoir, sortit de Tamatave avec ses troupes et dévasta leurs villages. Le chef betsimisaraka rassembla aussitôt ses guerriers et vint mettre le siège devant Tamatave, dont les défenseurs, menacés de manquer d'eau, prirent la fuite. Ramaramanompo les poursuivit et s'empara d'Andevorante et de Ranomainty. Les Betanimenas se retranchèrent dans un camp fortement installé entre la Vohitra et la Varavarambao, d'où leurs ennemis s'efforcèrent en vain de les déloger.

Après un an de lutte indécise, Ramaramanompo s'allia au chef antatsimo Kalaheka, dont il épousa la fille; il s'engagea à céder à son beau-père, en cas de victoire, plusieurs places dont le port de Fénérive.

Les Betsimisarakas, secondés par les Antatsimos, attaquèrent à nouveau les Betanimenas et leur infligèrent une défaite sanglante. Ramanano dut abandonner Tamatave et payer un tribu annuel au vainqueur.

La paix conclue, Ramaramanompo signa avec la reine Béty, le 30 juillet de la même année, l'acte qui donnait à la France le droit de suzeraineté sur toute la côte betsimisaraka. Trois ans plus tard, le directeur à Madagascar de la compagnie d'Orient, Gosse, fut accusé par la reine d'avoir violé la tombe de son marí pour y prendre de l'or. La population se souleva et, la veille de Noël 1754, l'établissement fut incendié et les colons massacrés. Un vaisseau envoyé de l'île de France vint tirer vengeance de ce massacre et Béty fut envoyée sur la Grande Terre. Elle alla s'établir avec son frère à Foulpointe et se maria avec un ancien caporal de la compagnie des Indes nommé Labigorne, qui prit un grand ascen

dant sur les chefs de la côte. C'est vers cette époque que les Hovas gagnèrent la côte et que l'histoire des Betsimisarakas commença à se confondre avec la leur.

Le Betsimisaraka est doux, gai, bon enfant et très probe; il aime ses enfants et a, jusqu'à un certain point, le sentiment de la famille; de physique vigoureux, il est assez enclin à fa paresse et à l'ivrognerie. Le premier de ces défauts n'est cependant pas commun à tous; certaines régions, comme l'ile de Sainte-Marie et les environs de Tamatave, ont une population laborieuse, si on la compare au reste de l'ile. Les Betsimisarakas ont le culte des ancêtres et nulle part les tombes ne sont aussi respectées.

La province des Betsimisarakas est l'une des plus riches de l'île, autant par sa situation sur une côte qui a de nombreux ports que par la fertilité de son sol où poussent toutes les productions des pays tropicaux.

SAKALAVES

La race sakalave est, paraît-il, celle qui aurait eu la prédominance à Madagascar avant les Hovas. Le premier royaume sakalave dont la tradition fait mention était dirigé par un chef despotique résidant à Marovoay; il avait une armée permanente recrutée parmi ses sujets, qu'il traitait en esclaves. Suivant le Père La Vaissière, le fondateur de la monarchie sakalave serait un blanc, Andrianandazohala, débarqué à la baie de Saint-Augustin; il aurait eu un fils, Andriamosara, et un petit-fils, Andriandahifotsy, qui aurait fondé le royaume du Ménabé.

Les querelles intestines perdirent les Sakalaves de même qu'elles avaient perdu les Betsimisarakas. Toutefois, tandis que sur le versant oriental les indigènes subirent l'influence européenne, sur le versant occidental de l'île ils ressentirent surtout celle des Arabes.

En dehors des petits groupes indépendants qui ont subsisté, jusqu'à nous, le pays sakalave était scindé en deux grands royaumes; on verra plus loin Andrianampoinimerina, puis Radama, essayant de traiter avec leurs chefs. D'après les documents publiés jusqu'à ce jour, la première dynastie se serait divisée en deux branches et l'arbre généalogique serait le suivant :

ANDRIANDAHIFOTSY

Ménabé

Né en 1615 (présence constatée en 1633 par des matelots de Fort-Dauphin).

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L'histoire des Sakalaves antérieure aux deux derniers rois ne nous est transmise que par la légende et, sous ceux-ci, elle se mêle à l'histoire des Hovas.

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Malgré leurs efforts, les Hovas ne purent réussir à abattre complètement les Sakalaves; néanmoins ceux-ci, pour avoir la paix, acceptèrent leur suprématie nominale, mais jamais ils ne les laissèrent prendre pied dans leur pays.

Le Sakalave est paresseux et ivrogne, comme le Betsimisaraka, mais il a des vertus guerrières qui manquent à celui-ci; moins attaché à la famille, il pratique cependant aussi le culte des ancêtres. Il est fier et vigoureux et porte fréquemment des marques de tatouage.

Le pays contient d'assez grandes richesses, en particulier dans l'Ambongo, le Ménabé et le Betsiriry; mais, jusqu'à présent, il n'a pu être exploité, les indigènes s'opposant énergiquement à la pénétration des étrangers.

HOVAS

Les Hovas sont constamment restés des étrangers pour les peuples du Nord et de l'Est; on croit qu'ils sont d'origine malaise. D'après la tradition, (1) ils seraient venus d'outre-mer, jetés à la côte par un cyclone et auraient été en partie massacrés peu de temps après par les habitants; les survivants partirent à la recherche d'une terre plus paisible et d'un climat plus salubre; ils atteignirent ainsi les hauts plateaux, où ils se fixèrent. Très prolifiques, ils se multiplièrent rapidement en formant une tribu longtemps fermée au contact des autres tribus.

Les premiers faits connus de l'histoire des Hovas remontent au règne de Rafohy; Rafohy était reine de Merimanjaka, petit village situé à dix kilomètres environ de Tananarive; c'est ce modeste hameau qui, d'après les historiens locaux, serait le berceau de la dynastie hova; Rangita, qui lui succéda, ne modifia rien aux états qu'elle avait reçus de sa mère, mais son fils Andriamanelo épousa la fille du roi d'Ambohitrabiby et, à la mort de ce dernier, réunit les deux fiefs sous son autorité; il s'empara ensuite du village d'Analamanga, situé sur la hauteur qu'occupe aujourd'hui Tananarive.

La circoncision, l'art de fixer les destinées par le mois, le jour et l'heure de la naissance, ainsi que la divination par le sikidy (sorcier malgache) remontent, dit-on, à Andriamanelo.

Il est possible toutefois que cette tradition soit inexacte et que le peuple hova ait subi lui aussi, vers cette époque, l'influence arabe et se soit adapté quelques-unes de ses coutumes.

Ralambo, fils et successeur d'Andriamanelo, hérita de ses qualités guerrières; il battit un parti de Sakalaves venu pour l'attaquer, puis des habitants des bords de l'Ikopa qui avaient pillé un de ses villages, Ambohiboaladina, et chacune de ses victoires eut pour résultat un accroissement de territoire. Au point de vue administratif, il essaya d'organisér la noblesse en quatre classes et, s'il n'y réussit pas complètement, on peut du moins considérer que la conception du système actuel de la hiérarchie des honneurs émane de lui.

Son successeur, Andrianjanaka, se rendit sur l'emplacement d'Analamanga et y fixa sa résidence: « Je veux, dit-il, installer près de moi, sur cette hauteur,

[1] Des travaux récents tendent à détruire cette légende d'une invasion malaise et à faire considérer tous les Malgaches [Betsimisarakas, Sakalaves, Hovas, etc.] comme des autochtones ayant subi les modifications qui les différencient aujourd'hui par suite de croisements avec des éléments étrangers à l'ile, particulièrement les Arabes.

Quant à l'explication de la similitude des racines des langues malgache et malayopolynésienne, elle ne se trouve que dans l'hypothèse [d'ailleurs tous les jours en progrès] de la Lemurie: un vaste continent austral, aujourd'hui disparu et dont les vestiges seraient Madagascar, les îles de la Malaisie et de la Polynésie, aurait existé postérieurement à la formation du canal de Mozambique. Son immersion presque totale n'aurait laissé subsister que les terres mentionnées plus haut et les rameaux ethniques correspondants dont s'expliquerait ainsi la parenté.

une colonie de mille hommes ». Ce fut la naissance de Tananarive, qui devait devenir plus tard la capitale de l'île.

Andrianjanaka poursuivit les travaux d'endiguement de l'Ikopa commencés par ses prédécesseurs et transforma en rizières les marais insalubres que formait cette rivière.

Enfin, il réussit à se procurer, probablement par des échanges, une cinquantaine de fusils et trois barils de poudre : cet armement assura pendant longtemps la supériorité des Hovas sur leurs voisins.

Le règne de son successeur, Andriantsitakatandriana, ne présente rien de remarquable; il poursuivit la conquête pacifique des marais de la vallée de l'Ikopa. L'aîné de ses deux fils, Razokatsitakatandriana, occupa le trône après lui, se montra dur et fut remplacé par son frère Andriamampandry, à la suite d'une révolution de palais; mais les luttes entre les deux compétiteurs remplirent toute leur vie et la domination hova ne fit aucun progrès pendant cette période.

Le règne d'Andriamasinavalona fut plus heureux; sa douceur et son équité, l'affection dont son peuple l'entourait et la félicité dont jouissait son royaume lui valurent au dehors une telle renommée que les chefs du voisinage vinrent d'eux-mêmes faire auprès de lui acte de vassalité. Malheureusement, il commit la faute de partager de son vivant ses états en quatre principautés et donna chacune d'elles à l'un de ses fils, ce qui amena par la suite des querelles intestines continuelles. Après sa mort, des guerres fratricides ensanglantèrent le royaume jusqu'à l'avènement d'Andrianampoinimerina, qui monta sur le trône d'Ambohidratrimo.

Ce prince était tellement convaincu de son rôle prédestiné que le jour de son installation solennelle sur le trône d'Ambohidratrimo, il dit à son peuple: «Il faut que toute cette terre m'appartienne; la mer doit être la limite de mon royaume». Il consacra les sept premières années de son règne à organiser la défense de son territoire; il établit des forts et des villes fortifiées et désigna leurs garnisons dès le temps de paix ; il créa aussi un conseil des grands, sorte de conseil des ministres composé des douze chefs qui avaient le plus contribué à son élévation au pouvoir. Cette période de paix cessa à la suite d'une injure que lui firent plusieurs rois du voisinage; il les battit successivement, puis entreprit des expéditions contre les Sihanakas qu'il vainquit, contre les Betsiléos et les Bezanozanos dont il conquit les royaumes. Non content de ces résultats, il voulut atteindre la mer et adressa des envoyés aux Sakalaves du Ménabé pour leur faire reconnaître sa suzeraineté, mais ils n'acceptèrent pas ses ouvertures; Andrianampoinimerina se tourna alors vers la reine du Bouéni auprès de laquelle il fit la même démarche qui, cette fois, fut couronnée de succès: elle vint à Tananarive où elle fut reçue en grande solennité, remit en cadeau au roi 3 canons, 20 fusils et 7 barils de poudre, et reçut en échange de grandes quantités d'argent, de toile et de riz.

Andrianampoinimerina ne porta pas seulement son activité vers les accroissements territoriaux ; il s'appliqua avec aufant de soin au développement de l'agriculture.

Le commerce prit aussi une grande extension favorisée par des lois de protection pour les vendeurs et les acheteurs. Il fixa la valeur des poids, les fractions de pièces d'argent destinées aux paiements, la longueur de la brasse servant à mesurer les étoffes; un récipient cylindrique de dimensions déterminées servit d'étalon de mesure pour le riz et les autres denrées du même genre.

Ce court exposé du règne d'Andrianampoinimerina montre que ce prince avait de réelles qualités de gouvernement et portait un intérêt éclairé au développement du commerce. Plusieurs des mesures qu'il a appliquées semblent lui avoir été inspirées par les traitants qui commençaient à venir en Imerina.

Les dernières années du grand roi furent troublées par des jalousies et des querelles entre ses fils; il dût faire exécuter l'un d'eux qui avait tenté de le faire assassiner; pour ramener l'ordre parmi les siens, Andrianampoinimerina

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